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Critique de brigittelascombe


Après le blanc de Neige qui se mue peu à peu en couleurs chez l'apprenti poète sous la houlette d'un maître peintre et aveugle,le premier livre de Maxence Fermine, je me suis immergée avec plaisir dans l'or du miel d'Aurélien Rochefer, son héros,cet apiculteur du XIX° siècle qui rêve de devenir une abeille et coule des jours heureux entre le bleu lavande et le jaune soleil de la Provence.
Un monde agricole que Maxence Fermine connait bien puisqu'il dédie ce roman (prix del Duca et prix Murat 2001) à son grand père Didier Fermine, apiculteur.
Un début d'autofiction,entre nectar,miel, propolis et gelée royale, "de l'or comme s'il en pleuvait", une suite d'essai qui évoque Maurice Maeterlinck (cf La vie des abeilles) mais presque aussitôt s'enclenche un tournant décisif qui plonge ce récit dans le conte philosophique où Aurélien, chassé par la foudre, quitte le miel ce " soleil qui se cultive" et le regard de la belle Pauline, ce "piège d'amour où les hommes viennent se perdre", et part en Afrique vivre son rêve délirant.
L'apiculteur serait-il le frère de L'alchimiste de Paulo Coelho?
Sans doute, puisqu'une même morale émerge après maintes pérégrinations: la vie n'est pas un rêve même si les rêves remplissent d'espoir, on va souvent chercher bien loin ce qui était tout près, le bonheur, l'amour,la liberté qui se cachent dans les trésors du coeur!
A méditer en dégustant une tartine de miel de lavande un peu sirupeux mais onctueux à souhait!
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