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En 1885, Aurélien Rochefer, à 20 ans, se prit à rêver d'abeilles. Et de miel. le miel qu'il appelait l'or de la vie. Voulant devenir apiculteur, le seul de Langlade, il acheta une dizaine de ruches, et ce, malgré la mise en garde de son grand-père, le plus gros producteur de lavande dans tout le pays, avec qui il vivait. Après l'hiver de 1885, il commença donc son activité. Ses abeilles lui donnèrent de quoi pouvoir vendre une partie de sa récolte et d'en garder trois pots pour lui, dont un qu'il offrit à Pauline, la plus belle marchande de lavande de la région. L'année suivante, il put doubler ses ruches et sa production. Malheureusement, la suivante sera terrible et d'autres événements bousculeront le jeune apiculteur et l'emmèneront loin de sa Provence natale...

En quête de ses rêves et du bonheur, Aurélien Rochefer parcourra bien des kilomètres, devra surmonter des épreuves et fera des rencontres aussi magiques qu'étonnantes. Ce roman initiatique nous emmène de Langlade en Abyssinie en compagnie de l'apiculteur, ce doux rêveur qui nous amène à réfléchir sur la vie, le sens qu'on veut lui donner, les rêves qu'on veut bien se donner la peine de réaliser. Un roman où l'on croisera Van Gogh ou encore Rimbaud. Maxence Fermine dépeint, de sa plume enluminée et poétique, un conte paisible, empli de sagesse et de douceur.
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Mélange de conte et de poésie...
Voilà ce qui ressort de cette petite lecture...
Les couleurs chaudes ressortent de ce livre comme d'un tableau de van Gogh...
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Une petite sucrerie, une douceur, qui vient à point après la lecture de « Nous rêvions juste de liberté ».

Pourquoi aller si loin, alors que l'amour est près de soi ? Il en faudra du temps à Aurélien Rochefer pour s'apercevoir que ce qu'il recherche est à ses côtés. Il lui faudra traverser l'Afrique, mourir de soif, découvrir un mirage et revenir avec, dans les yeux, un rêve obsédant.

Il lui faudra encore accomplir bien des choses et aller jusqu'au bout de son rêve avant d'ouvrir enfin les yeux. Une histoire toute simple, qui fait du bien, apaisante et reposante.
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Après le blanc de Neige qui se mue peu à peu en couleurs chez l'apprenti poète sous la houlette d'un maître peintre et aveugle,le premier livre de Maxence Fermine, je me suis immergée avec plaisir dans l'or du miel d'Aurélien Rochefer, son héros,cet apiculteur du XIX° siècle qui rêve de devenir une abeille et coule des jours heureux entre le bleu lavande et le jaune soleil de la Provence.
Un monde agricole que Maxence Fermine connait bien puisqu'il dédie ce roman (prix del Duca et prix Murat 2001) à son grand père Didier Fermine, apiculteur.
Un début d'autofiction,entre nectar,miel, propolis et gelée royale, "de l'or comme s'il en pleuvait", une suite d'essai qui évoque Maurice Maeterlinck (cf La vie des abeilles) mais presque aussitôt s'enclenche un tournant décisif qui plonge ce récit dans le conte philosophique où Aurélien, chassé par la foudre, quitte le miel ce " soleil qui se cultive" et le regard de la belle Pauline, ce "piège d'amour où les hommes viennent se perdre", et part en Afrique vivre son rêve délirant.
L'apiculteur serait-il le frère de L'alchimiste de Paulo Coelho?
Sans doute, puisqu'une même morale émerge après maintes pérégrinations: la vie n'est pas un rêve même si les rêves remplissent d'espoir, on va souvent chercher bien loin ce qui était tout près, le bonheur, l'amour,la liberté qui se cachent dans les trésors du coeur!
A méditer en dégustant une tartine de miel de lavande un peu sirupeux mais onctueux à souhait!
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Encore un enchantement que ce roman de Maxence Fermine! Après Neige, le violon noir, Amazone...Voici l'apiculteur qui nous offre , au fil des pages, le plaisir d'approcher Aurélien, doux rêveur à la recherche de l'or, celui des abeilles, puis la richesse...Et qui rencontrera l'amour. Les personnages de Maxence Fermine ont une pointe de rêve, une beauté de l'âme. C'est une vraie joie de le lire.
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Une nouvelle fois Maxence Fermine nous entraîne dans un conte plein de poésie et de douceur. Ici la quête du personnage central Aurélien Rochefer n'est pas le thé blanc comme dans Opium mais du miel, de l'or qu'il incarne par sa couleur et sa lumière.
Difficile de ne pas avoir une pensée pour l'Alchimiste et Paolo Coelho lorsque Aurélien part durant 3 ans en Afrique, poursuivre son rêve, sa quête d'or.
Mais comme dans son fabuleux roman Zen, nous verrons que si notre héroïne fini par trouver l'or, ce sera celui de sa propre vie.
Magistral mais il faut accepter de se laisser porter par le rythme lent, parfois chaotique imprimé par l'auteur!
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En 1885, à Langlade, en Provence. Aurélien Rochefer, fasciné par les abeilles, décide de devenir apiculteur, au grand dam de Léopold, son grand-père, et du village tout entier (nou sommes en effet au pays de la lavande et pas du miel). Ce premier rêve, venu d'une recherche de l'"or", va en entraîner un autre, menant Aurélien au Yémen, en quête de cet or qui deviendra une véritable obsession...

Maxence Fermine a choisi de raconter l'histoire qu'on pourrait penser on ne peut plus banale d'un jeune homme qui choisit de devenir apiculteur. Mais dès les premières lignes, le ton est donné : si Aurélien veut faire ce métier, c'est parce qu'il recherche "l'or de la vie", parce qu'il est "un être en quête de beauté". Il est donc mené par un rêve, ce qui va transfigurer, tout au long du récit, cette expérience terre-à-terre en une quête onirique peuplée de situations et de personnages inattendus, tout aussi oniriques. Ainsi, notre personnage, au fil de sa quête, rencontre l'art et la littérature grâce à la présence d'êtres emblématiques du XIXème siècle (les références à ces entités sont limpides, magiques, et particulièrement faites pour me plaire; j'en laisse bien sûr la surprise), l'Orient et ses mystères, l'amour, l'amitié, mais aussi la désillusion qui redevient instantanément de l'espoir et la poursuite du rêve initial.
Ce récit magique est comme souvent, chez Maxence Fermine, présenté de manière tout à fait reconnaissable : à des passages de quelques lignes, dignes de petits poèmes en prose, de maximes ou de pensées, succèdent des "chapitres" de quelques pages qui font avancer l'histoire. En somme, une forme qui correspond parfaitement à ce qu'a voulu raconter l'auteur.
De même, la présence de descriptions plus que picturales (choix de couleurs notamment, en toile de fond de toute l'aventure d'Aurélien) nous mène avec délices dans des lieux vivants et incroyables.

L'apiculteur (que je qualifierais volontiers de conte) est un véritable petit bijou plein de poésie, de rêve, de couleurs, d'odeurs, propres à nous faire voyager avec lui. C'est aussi une véritable ode à la vie, à l'optimisme et au bohneur. Je suis d'ailleurs restée depuis dans le Sud de la France avec Aurélien !
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Avoir pour passion l'abeille, pour rêve l'or. Non pas le métal, mais quelque chose d'infiniment plus précieux : l'or de la vie.

Sous la plume d'un Marc Levy, l'on aurait sombré dans le mélo pathétique et complaisant cher aux groupies sophistiquées. Celle de Maxence Fermine nous emporte vers l'indicible. L'histoire d'Aurélien Rochefer est une fable. Une fable évanescente et pudique dotée d'une parabole universelle.

Car au fond, chacun d'entre nous poursuit son « or ». On le croit lointain, inaccessible alors qu'il gît tout près, à portée de main. Cet or a la couleur de l'ambre, le goût du miel, la chaleur du soleil. Cet or, c'est le bonheur.
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J'ai découvert il y a peu Maxence Fermine en lisant "Neige". La beauté et la pureté de ce texte m'a donné l'envie d'en dévorer plus... "L'Apiculteur" m'a été prêté par une prof d'Art... Cela ne m'étonne pas. En filigrane de cette histoire, on y découvre toute la fascination de l'auteur pour la couleur...

L'histoire:

Aurélien Rochefer vit en Provence. Pour Léopold, son grand-père, l'or du pays, c'est le bleu de la lavande. Aurélien, lui aussi, est chercheur d'or mais son or à lui est jaune, comme le miel! Il veut devenir apiculteur depuis, qu'enfant, une abeille a posé sur sa ligne de vie une trace de pollen doré... Ce n'est pas tant l'attrait de la fortune qui le motive mais plutôt la recherche de la beauté...
Pour réaliser son rêve et enfin trouver "son or", il devra le remettre plusieurs fois sur le métier, tout abandonner, se perdre au fin fond de l'Afrique, en Abyssinie, faire des rencontres improbables,...
Bref, il devra aimer, souffrir, VIVRE SON REVE...

Mon avis:

"L'Apiculteur" est un roman initiatique (tout comme "Neige") où l'on suit un homme en construction... Il devra TOUT perdre, lui y compris, pour mieux se retrouver et dénicher cet or qu'il avait sous les yeux depuis le début. Au delà de cette leçon de vie, j'ai retrouvé avec plaisir le style inimitable de l'auteur, à la fois économe en mots et pourtant si poétique.

Ce livre est gorgé de lumière et de soleil. le rêve d'Aurélien est loin d'être évanescent; il est, tout au contraire, vif et brûlant comme l'or... Dans sa douce folie, il croisera notamment la route, pour notre plus grand bonheur, du grand Vincent van Gogh. Celui-ci lui peindra, contre un flacon d'essence de lavande, le portrait de la femme de son rêve...

On y découvre aussi une Afrique belle, dangereuse et envoûtante, comme le serait une femme, cette femme "aux yeux et cheveux noirs, à la peau couleur d'or" que recherche Aurélien...

En conclusion: Un roman à la fois doux et fort comme une gorgée de miel, à déguster sans modération...
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L'Apiculteur
Maxence Fermine.
Le Livre de Poche
Merveille des merveilles, 222 pages de baume au coeur et de miel délicieux.
Aurélien, apiculteur est en quête de sa voie. Ce livre initiatique, éblouissant, emmène le lecteur vers des aventures au coeur de lui-même. Métaphore du choix, de l'abandon de ses propres doutes pour vivre l'idéal qui palpite dans le creux de l'âme humaine, ce livre est parabolique à l'extrême et poésie majestueuse. Les abeilles, puissance métaphorique du vivre ensemble, du vivre mieux sont le message de la construction de la quête d'Aurélien. Elles seront le départ et la fin du chemin. L'effort du dépassement de soi pour réussir sa vie d'homme libre. Aurélien lève les pans du voile de l'existence et les transforment en hymne de liberté. Il sait que « La beauté d'une idée ne meurt jamais ».
Maxence Fermine vient de nous offrir après « Neige » un nectar de miel littéraire rare avec l'Apiculteur.
A lire et relire sans modération !!!!!!!!!!!!!
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