Ce chevrier qui passe aujourd'hui au pied de ces deux colonnes isolées, parmi les blocs de pierre abattus, pousse ses bêtes au hasard, comme si c'était leur champ habituel de pâture. A la majesté des ruines, à l'intemporelle rigueur des escapes, s'oppose toujours la réalité vivante. Il s'en faudrait de peu, me dis-je, pour que la "ville absolue" redevienne un campement de bédouins.