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Dernier volet de la trilogie consacrée aux enquêtes de Diego Martín. Cette fois-ci, nous ferons le grand écart entre l'Espagne et l'Argentine, où ont eu lieu deux crimes similaires, à 20 ans d'intervalle.

Les romans de Marc Fernandez n'hésitent pas à sortir les cadavres des malles de l'Histoire, les squelettes des placards des dictatures sud-américaine ou espagnole.

C'était un véritable plaisir de retrouver les personnages avec lesquels j'ai déjà partagé des aventures dangereuses, mais des plus instructives, notamment avec les bébés volés sous les dictatures.

Ici, on parlera plutôt de liberté de presse, d'assassinats de journalistes, de censure, d'intimidations et de politiciens qui font la pluie et le beau temps.

Puisque nous irons en Argentine, l'auteur nous fera repasser par les locaux de l'Asociación Madres de la Plaza de Mayo (Les Mères de la place de Mai). Il ne faut pas les oublier non plus !

Dans les romans de Marc Fernandez, il est toujours question de corruption, de pouvoir absolu, de dictatures, qu'elles soient anciennes ou d'époque.

N'allez pas croire que ses bouquins sont les mêmes, bien qu'ils se ressemblent, qu'il y ait des leitmotivs qui reviennent, qu'ils possèdent des sujets communs, ils ont tous un ADN différent, bien qu'issu de la même origine : les exactions des dictatures. Et on aura toujours à dire sur le sujet.

Diego va devoir fouiller dans un passé sordide que certains ne veulent pas voir remonter à la surface et qui feront tout pour le laisser dormir.

D'ailleurs, ce roman réserve quelques surprises de taille. J'en avais vu une venir de loin, par contre, la suivante, elle m'a pris par surprise.

Diego est un journaliste pugnace, il ne lâche jamais rien, il est intrépide, un peu fou, il aime la vérité par-dessus tout et surtout, recouper ses infos !

Dans un monde où il faut aller de plus en plus vite afin d'être le premier et de faire le buzz, se permettre le luxe de vérifier et de recouper ses infos, c'est presque se tirer une balle dans le pied. Heureusement que Diego fait encore son travail, qu'il est libre dans sa tête (♫).

Mon seul léger bémol sera pour la manière dont sont présentés une partie des dialogues… Au lieu de faire parler ses différents personnages, l'auteur a choisi de garder la forme de la narration neutre avec "Il lui demanda" et "elle lui répondit", ce qui casse un peu le rythme et donne l'impression d'avoir des dialogues aseptisés.

Hormis cette petite critique, j'ai apprécié le roman qui s'en va fouiller dans les poubelles pour déterrer les cadavres bien planqués des dictatures.

Dans le roman, rien n'est tout à fait noir, rien n'est tout à fait blanc, c'est nuancé et on sent bien que tout le monde ne fait pas toujours ce qu'il aimerait faire, que les libertés sont contrôlées en Amérique du Sud, obligeant certains à manger à la table du Diable, où la longue fourchette ne sert à rien.

Un roman dont le récit alterne entre l'Espagne et l'Argentine, une enquête dangereuse, un méchant mégalo qui racontera tout à Diego à la fin (un peu cliché, mais bon), des amis qu'il fait bon d'avoir auprès de soi, de la corruption politique (oxymore), des squelettes dans les placards et des personnages que l'on n'a pas envie de quitter à la fin de sa lecture.

Merci à toi, Diego Martín, de m'avoir fait découvrir ton univers de journaliste d'investigation, tes amis fidèles et le petit café où vous vous réunissez tous et toutes. N'oublie pas de rester prudent, mon cher Diego et d'embrasser ton père littéraire qui a fait en sorte que j'aille me coucher moins bête après avoir lu 4 de ses romans.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Pourquoi Célia Rodrigo a-t-elle été assassinée à Madrid le jour où à Buenos Aires on commémore l'anniversaire de la mort de son frère Alex abattu vingt ans auparavant selon le même mode opératoire ?
Que signifie ce nouveau crime ? Pourquoi vingt ans après ?

Ce roman avait tout pour être passionnant, une intrigue solide sur fond de corruption menée de front sur deux continents par la police et des journalistes.
Mais au fil des pages, j'ai senti venir une légère pointe d'ennui qui n'a fait qu'amplifier lorsqu'au bout d'une centaine de pages, l'action n'avait toujours pas vraiment décollée.
L'écriture est alerte mais assez ordinaire, sans véritable envergure.
J'ai donc un avis très mitigé en refermant ce roman dont la lecture ne m'a pas été désagréable mais qui, je pense, ne me restera pas longtemps en mémoire.

Au vu des différents livres de l'auteur, j'espère qu'il trouvera son public.
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Bandidos Marc Fernandez Chez Préludes Octobre 2018 #Bandidos #NetGalleyFrance
"Le corps calciné d'une femme menottée, une balle dans la nuque, est retrouvé dans un parc de Madrid. Diego Martin, journaliste radio d'investigation, connait la victime, rencontrée vingt ans auparavant... En Argentine."
Diego Martin va donc se replonger dans l'affaire Alex Rodrigo ce photographe argentin assassiné , une balle dans la tête, parce qu'il avait pris une photo d'un homme puissant désirant à tout prix rester dans l'ombre...
Marc Fernandez a mené une enquête précise et pointue . Son texte est intéressant. Ses enquêteurs des personnages hors du commun . Mais voilà il manque quelque chose à l'ensemble pour transformer une lecture digne d'intérêt pour tous ceux qui, de près ou de loin, s'intéressent à ce qui se passe en Amérique latine, en un roman policier digne de ce nom. L'écriture "journalistique" de Marc Fernandez ne m'a pas convaincue. Une légère déception donc ,dommage le sujet était très prometteur !
Merci aux éditions Préludes pour ce partage via NetGalley.
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Alors qu'à Paris le corps d'une femme est retrouvé calciné et exécuté d'étrange façon, un rapprochement est fait entre la victime et l'assassinat en Amérique du sud 20 ans auparavant d'Alex Rodrigo, son frère. Alex, exécuté pour avoir pris la photo de trop, celle qu'il ne fallait pas montrer, ce qui prouve une fois de plus si c'était nécessaire que la vie d'un journaliste d'investigation ne vaut parfois pas bien cher sous certaines latitudes, tant hier qu'aujourd'hui d'ailleurs ! Rapidement il est évident qu'aucun hasard ni coup du sort n'est à chercher du côté de ces deux meurtres, mais bien au contraire il faut en étudier les similarités, les rapprocher, pour tenter de comprendre.

C'est ce que va s'empresser de faire notre journaliste animateur d'émission radiophonique, en allant sur place, même en sachant qu'il va y retrouver Isabel, celle qu'il évite depuis l'épilogue de Mala Vida. Alors que Diego vient d'arriver en Argentine, Rafael Roca, un de ses contacts qui connaissait également le frère assassiné, va être lui aussi violemment attaqué devant chez lui, puis disparaitre à son tour. C'était un ami de longue date d'Alex, avec cette disparition, le mystère s'épaissit et les ombres nauséabondes s'approchent, il se pourrait bien que la police en place, les autorités, et sans doute la mafia aient elles aussi des manières aux relents de dictature.

Diego, Isabel, Ana, et la police française tentent alors, malgré quelques bâtons dans les roues, de résoudre cette énigme… pour le plus grand bonheur du lecteur qui se laisse prendre au piège du récit. Toujours bien étayés, les intrigues et les romans de Marc Fernandez nous donnent l'impression d'en savoir plus – ici avec le thème abordé de la liberté d'expression par exemple – car il a les mots pour dire et sous couvert de romanesque, on sent la véracité, la connaissance, le travail derrière le roman et sa trompeuse légèreté. Il me semble que l'on souhaiterait même le voir approfondir un peu plus encore la réalité historique, tant ce qu'il évoque nous intéresse …
lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/12/14/bandidos-marc-fernandez/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Trois ans après Mala Vida sort le troisième roman de Marc Fernandez, Bandidos, mettant de nouveau en scène Diego Martin, journaliste de radio connu pour ses enquêtes sur de grandes affaires criminelles. Pour le coup, je pense qu'il faut avoir lu au moins le premier tome pour apprécier suffisamment les personnages et le genre d'enquête mis en place : c'est un journaliste qui cherche des réponses, pas un policier, pas un enquêteur.
J'ai beaucoup aimé retrouver les protagonistes de Mala Vida et, bien que je n'ai pas lu le deuxième roman, Guérilla Social Club, je constate qu'ils ont évolué. En revanche, dans Bandidos, je regrette vraiment que seul Diego Martin mène l'enquête, et ses comparses ne sont là que pour voyager et échanger avec lui (OK, j'exagère un peu, mais c'est le sentiment qui me reste encore quelques semaines après ma lecture). Ainsi, cela semble plus être un reportage de tous les dangers. Cela reste plaisant et il y a de sacrés rebondissements ! Alors, je ne vais pas mentir, l'enquête du premier roman m'avait beaucoup plus passionnée, et ce pour deux raisons : je découvrais les personnages et le sujet m'intéressait plus. Pour l'anecdote, Marc Fernandez part à chaque fois d'un fait réel pour écrire ses romans.

Pour conclure, c'est une bonne lecture, mais je vous recommande vivement de commencer par Mala Vida pour découvrir les personnages. Marc Fernandez les a bien travaillés et sa façon d'aborder des sujets basés sur des faits réels me plaît beaucoup ; ça mêle l'enquête journalistique, une détective privée, des avocats, etc. Une fois que vous aurez lu Mala Vida, vous aurez envie de découvrir Guérilla Social Club et Bandidos, c'est certain !
Lien : https://malecturotheque.word..
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Jamais deux sans trois, ses deux précédents romans, Mala Vida, Guerilla social Club avaient déclenché en moi 2 gros coups de coeur Marc Fernandez m'avait fait voyager en Espagne, au Chili , homme de conviction, brillant journaliste, l'auteur continue de faire battre mon coeur de lectrice et nous transporte cette fois ci avec son troisième opus Bandidos en Argentine, terre du banditisme. Il brandit la plume pour dénoncer les malversations récurrentes, la corruption des institutions, les menaces et pressions politiciennes et l'absence de liberté , sujet lui tenant à coeur.
Car l'auteur est un homme engagé, défenseur de la liberté de la presse et tout son roman en est bien le reflet. Qui dit 3ème opus , dit des retrouvailles avec ses personnages notamment le trio Diego , Ana et la belle Isabel, trois personnalités, trois styles, un seul combat . Celui de la vérité et de la justice!
Le rythme est vivant , l'écriture est très masculine, percutante aux accents journalistiques, modus operandi de l'auteur; mais, au fil du temps elle est devenue un brin plus émotionnelle, donnant véritablement un âme et une vie à ses personnages et cette fois ci l'auteur a ajouté un petit interlude sentimental que j'ai apprécié entre Diego et Isabel .
Comme à son habitude Marc, part d'un fait réel sur lequel il s'est parfaitement documenté pour bâtir la trame de son roman faisant preuve d'un réalisme saisissant. Tout commence avec la découverte d'un cadavre au Casa de Campo. Une femme est retrouvée à moitié calcinée, mains menottées, balle dans la tête. Dans le même temps, à Buenos Aires, une foule attend sur la Place de Mai pour rendre hommage à Alex Rodrigo, journaliste assassiné 20 ans avant. Ni coïncidence, ni hasard : 1997, 2017 Les deux victimes étaient frère et soeur et ont été assassinées
Diego connaissait Célia Rodrigo pour l'avoir rencontrée quand il couvrait le meurtre d'Alex. Quoi de plus normal pour lui que de se lancer dans l'enquête. Il veut comprendre .
La suite, je vous laisse la découvrir.Un roman qui évoque la liberté , celle qui n'a pas de prix , celle de penser, de dire , d'écrire ....

Un roman qui laisse une grande place à l'humain , un très beau coup de coeur que je vous recommande


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Merci à Netgalley et aux éditions Préludes pour cette lecture. Ayant déjà apprécié Guerilla Social Club, il était risqué pour moi de retrouver les héros récurrents de l'auteur pour de nouvelles aventures.

Au menu de ce tome pour Diego Martin, le plus fameux journaliste radiophonique d'Espagne, la découverte d'une victime de crime , qui semble liée à son passé. Car 20 ans auparavant, Diego a couvert la mort d'un photographe argentin, pour lequel le crime n'a pas été élucidé. Et sa soeur semble avoir été tué de la même façon.

Menant l'enquête entre Espagne et Argentine, et toujours épaulé par ses fidèles amis, Diego conduit à nouveau une enquête journalistique de haute volée, n'ayant pas peur d'y risquer sa vie.

Marc Fernandez réussi à nouveau une enquête d'un réalisme saisissant, s'inspirant de faits réels comme dans les deux tomes précédents. Se posant en justicier espagnol, il accumule les faits, et se fait par l'intermédiaire de son héros , la voix des victimes du monde latin. Toujours avec finesse et justesse, il fait remonter de vieux dossiers, et les replace au centre de la lumière. On ne suit plus un policier , mais bien un journaliste, dont la seule force de la plume et la liberté de parole met un grand coup de pied dans la fourmilière des secrets d'Etats. Menée par des personnages consistants et érudits, chaque enquête est une leçon d'histoire et d'humanité.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Marc Fernandez continue sa série hispanique. Après « Mala Vida » qui se déroulait essentiellement en Espagne et « Guerilla Social Club » qui emportait le lecteur au Chili, le récit alterne dans « Bandidos » entre Madrid et Buenos Aires, avec toujours au centre de l'histoire le journaliste et animateur radio Diego Martin.

Le meurtre d'une jeune femme dont le corps a été retrouvé dans un Parc de la capitale espagnole ramène Diego vingt ans en arrière, puisqu'il s'agit de la soeur d'un photographe assassiné en Argentine, affaire que jeune reporter il avait suivie à l'époque.

C'est l'occasion pour lui de retrouver à Buenos Aires Isabel Ferrer, l'avocate rencontrée dans le premier opus quelques années avant et exilée depuis. Je recommande d'ailleurs de lire les romans dans l'ordre car, si les intrigues sont indépendantes, les personnages se sont créé au cours des deux précédentes histoires un relationnel très fort, formant avec Diego une véritable petite famille extrêmement soudée.

L'intrigue, qui trouve ses racines dans un passé que visiblement certaines personnes n'ont pas envie de voir remonter à la surface, est plutôt bien construite, avec une peinture bien sombre d'un pouvoir argentin noyauté par l'argent, et d'une police locale particulièrement corrompue. En revanche, Diego et ses amis trouvent une aide impressionnante auprès de la police madrilène et même des services secrets auxquels un membre de la petite famille a appartenu. le récit est rythmé, dans un style sobre et efficace, jusqu'à un dénouement final qui me m'a personnellement pas réellement bluffé, car un peu trop convenu à mon goût. Je reste, comme dans « Guerilla Social Club », un peu sur ma faim avec ce roman qui assure l'essentiel, mais ne m'a pas procuré beaucoup d'émotions.
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Comme les deux autres... Très bon livre. Beaucoup de suspens... Mais j'ai préféré le premier
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Une trilogie qui se conclue par cet opus, où Diego va retourner en Argentine, ressortir ses premiers papiers. Entouré de son équipe, il va devoir faire face à la manipulation, aux mensonges, déjouer également la police, qui ne tient pas forcément à ce que la vérité éclate. Dans ce contexte où le danger est à chaque coin de rue, ils vont de concert, faire en sorte que le meurtrier de Madrid soit appréhendé, même si pour cela, il va falloir aller débusquer les commanditaires à l'autre bout du monde.

Des personnages qu'on a plaisir à retrouver d'un opus à l'autre, qui se dévoilent, sur leur passé, leur sentiments. Une très belle amitié les unit, rien ne peut les séparer, à part la mort ou la trahison.

L'auteur boucle cette série avec brio, ravie de retrouver une plume addictive, un rythme d'événements soutenu et une certaine proximité car un récit très vivant et émouvant. le thème abordé est très évocateur : un photographe assassiné pour une photo. L'auteur nous fait nous interroger et nous rendre compte de la dangerosité de certains métiers liés à l'information. Cependant comme dans les deux autres volets, aucune leçon moralisatrice. Lecteurs, nous comprenons le besoin de vacances de Diego, mais espérons qu'il reviendra bientôt !!!!
Lien : https://www.facebook.com/les..
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