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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bandidos Marc Fernandez Chez Préludes Octobre 2018 #Bandidos #NetGalleyFrance
"Le corps calciné d'une femme menottée, une balle dans la nuque, est retrouvé dans un parc de Madrid. Diego Martin, journaliste radio d'investigation, connait la victime, rencontrée vingt ans auparavant... En Argentine."
Diego Martin va donc se replonger dans l'affaire Alex Rodrigo ce photographe argentin assassiné , une balle dans la tête, parce qu'il avait pris une photo d'un homme puissant désirant à tout prix rester dans l'ombre...
Marc Fernandez a mené une enquête précise et pointue . Son texte est intéressant. Ses enquêteurs des personnages hors du commun . Mais voilà il manque quelque chose à l'ensemble pour transformer une lecture digne d'intérêt pour tous ceux qui, de près ou de loin, s'intéressent à ce qui se passe en Amérique latine, en un roman policier digne de ce nom. L'écriture "journalistique" de Marc Fernandez ne m'a pas convaincue. Une légère déception donc ,dommage le sujet était très prometteur !
Merci aux éditions Préludes pour ce partage via NetGalley.
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L'histoire des pays d'Amérique Latine a quelque chose de fascinant et de morbide. Et j'y reviens régulièrement, comme si cet aimant me rappelait à lui perpétuellement. Bandidos, de Marc Fernandez se passe en Espagne et surtout en Argentine. Il revient sur la période trouble que ce pays a traversé.

C'est le troisième opus de la série hispano-américaine rédigée par cet auteur français qui fut journaliste pendant 15 ans pour Courrier International, en charge notamment de suivre l'actu en Espagne et en Amérique latine. Les deux premiers romans de la série, Mala vida et Guérilla Social Club, abordaient pour l'un la question des enfants volés sous le franquisme en Espagne et l'autre les fantômes des dictatures chilienne et argentine.
Et comme je lis dans le désordre, j'ai fait la rencontre des personnages du 3è roman sans pouvoir les relier aux précédentes histoires !

D'un côté les madrilènes : Diego Martín, le journaliste chez Radio Uno, spécialisé dans les chroniques judiciaires ; Ana, détective privée et grande amie de Diego ; Pablo, policier à la Crim' ; et Nicolás Ortiz, ex-agent en retraite du Service central du renseignement intérieur espagnol, ami et complice de toujours de cette petite bande. Outre-Atlantique, côté argentin, on trouve Rafael Roca, rédacteur en chef de l'Información à Buenos Aires ; Léa Guzmán, journaliste free-lance ; et Isabel Ferrer avocate exilée en Argentine et conseillère juridique de l'association des Mères de la Plaza de Mayo.

Ils vont devoir résoudre une affaire sordide : le corps d'une femme calcinée et abattue d'une balle dans la nuque est retrouvé dans un parc à Madrid. Il ne faut pas longtemps pour découvrir qu'il s'agit de Célia Rodrigo. Dont le frère, Alex Rodrigo, photographe pour un hebdo, a été assassiné dans des conditions similaires en Argentine 20 ans auparavant. Diego qui connaissait Celia va se lancer avec ses amis dans une enquête trépidante.

Au rythme des retrouvailles (sur l'oreiller parfois), les amis croisent des flics ripoux et la corruption politique, subissent de plein fouet le tabassage en règle de Rafael Roca et le muselage de l'information. le roman nous entraîne dans une aventure policière et journalistique avec un fond historique soutenu.

Un roman qui se lit facilement avec un style incisif et des chapitres alternant l'enquête à Madrid et à Buenos Aires (comme des sauts de puce dans l'Histoire et au-dessus de l'Atlantique).

Et moi, je vais donc lire à l'envers les deux premiers romans ;-)


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C'est le premier livre que j'ai lu de cet auteur. le titre et la couverture m'ont attirée. L'appareil photo sous entendait une histoire de journalistes, le titre m'a aiguillé vers l'Amérique latine et la 4ème ma convaincue.
L'histoire : A Madrid, le corps d'une femme a été retrouvé. Sa mise en scène rappelle l'assassinat de son frère journaliste en Argentine, 20 ans plus tôt.
Un journaliste d'investigation, Diego Martin, qui connaissait la victime, puisqu'il avait couvert l'assassinat du frère 20 ans plus tôt, se mêle dans l'enquête. Avec ses amis (un ancien espion, une détective transgenre, un flic et son ancienne amoureuse), il se lance dans un périple de Madrid à Buenos Aires et de retour à Madrid.

C'est un polar efficace, bien mené, bien écrit. Si vous aimez les enquêtes conduites par un autre qu'un flic, ce livre vous ravira.
Les personnages sont bien croqués mais un peu trop nombreux pour moi. On sent qu'ils ont un passé et une personnalité riche mais non exploitée. J'ai compris que l'auteur était a son 3ème bouquin avec les mêmes personnages et j'ai alors compris cette sensation de manque de développement des personnages annexes.
C'est un page turner mais, malheureusement, on est souvent déçu a la fin et ici ce n'est pas l'exception.
Attention spoiler alert !

Lien : https://gefroideval.wordpres..
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A Buenos Aires, une centaine de personnes rendent hommages à Alex Rodrigo, reporter photographe qui a été assassiné 20 ans plus tôt, au nom du combat pour la liberté.
A Madrid, ce même jour, une joggeuse découvre un cadavre dans un bois. Il s'agit de Cécilia Rodrigo, sa soeur.
Après la dictature de Franco dans Mala Vida et du Chili dans Guerilla Social Club, l'auteur aborde de façon passionnante, en se fondant sur un fait réel, la corruption en Argentine.
Nous retrouvons les personnages auxquels nous nous sommes attachés dans les deux précédents romans : les journalistes Diego et Léa, le policier Pablo, la détective Ana, l'ex juge et l'avocate responsable de l'association des mères de la Plaza Mayo, Nicolas l'ex-agent des services de renseignements. Même si le récit est indépendant, il est préférable d'avoir lu les 2 autres tomes pour comprendre la complicité entre les différents protagonistes.
Le récit alterne entre l'Argentine et l'Espagne, le style journalistique est fluide et vif. L'auteur parvient à restituer l'ambiance à Buenos Aires et à Madrid, le côté intimiste des émissions radio avec les chansons hispaniques, la tension qui monte des deux côtés de l'Atlantique.
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Bonjour à toutes et à tous…

Pour la troisième fois consécutive Marc Fernandez reprend ses personnages fétiches, et réussit “son” enquête avec un réalisme saisissant en partant de faits réels.
C'est ce qui me plait bien chez Marc, ouvrir des “cold case“ en les traitant avec la finesse d'un journaliste, avançant petit à petit, ici avec des allers/retours entre Madrid et Buenos Aires, pays “démocrates” où planent encore l'ombre d'une dictature toujours omniprésente.
A l'écriture "journalistique" de Marc se mêle aussi un vrai talent de conteur qui même si, pour cet opus, le sujet m'a un peu moins captivé par rapports aux autres, le style narratif est toujours aussi pointu et précis.
Je pense que l'on imagine difficilement les heures de travail pour accomplir ce type d'enquêtes, afin de la mener vers un polar addictif sur fond de corruption politique.

Policiers et journalistes sur les deux continents vont s'unir afin de révéler une vérité qui fera resurgir “étrangement” des enquêtes liées aux fantômes du passé.

...
Extrait :
“Ana connaît bien ce petit sourire en coin qui laisse apparaître une fossette sur la joue droite de Diego. Et ses yeux qui se plissent au point de donner l'impression d'être fermés. Les signes avant-coureurs d'un bon sujet, d'une belle enquête à venir. Et parfois, souvent même, de gros ennuis. Bref, il y a du lourd en perspective. Tout ce qu'elle aime. La détective s'empresse de lâcher les dernières fourchettes et les couteaux qu'elle avait dans les mains et vient s'installer à côté de Pablo, en face du journalistes, qui trépigne d'impatience. Elle aime bien jouer avec ses nerfs et, avant de s'asseoir, elle est passée derrière le comptoir pour ses servir un verre de limonade.
- Ça va ? Prends ton temps, hein. Si ça t'intéresse pas, tu me le dis tout de suite, râle Diego.
- Je suis tout ouïe, mon chéri. Vas-y , balance l'info, dans quel merdier on va se fourrer cette fois ?”
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Après Mala Vida, l'affaire des bébés volés du franquisme, et Guerilla Social Club, où il est question de la dictature Pinochet en Argentine, Marc Fernandez reprend pour ce troisième opus ses personnages fétiches : Diego Martin, le journaliste et présentateur d'Ondes Confidentielles sur Radio Uno, Ana, la transsexuelle devenue détective privée, Lea, la journaliste free-lance, et Isabel, l'avocate devenue persona non grata en Espagne et qui s'est exilée à Buenos Aires où elle est à présent responsable juridique de l'association des Mères de la Plaza de Mayo.

Comme à chaque fois, l'auteur prend un fait réel comme point de départ à son roman, en l'occurrence pour celui-ci l'assassinat en 1997 d'un photographe de presse, tué pour avoir pris une photo qu'il ne fallait pas.
Dans son roman le photographe s'appelle Alex Rodrigo, tué en 1997 à Buenos Aires. Cette affaire semble avoir un lien avec un assassinat perpétré à Madrid en 2017 : lien de parenté entre les deux victimes, même modus operandi.

Buenos Aires, Madrid, des morts des deux côtés de l'Atlantique, tous liés par une ancienne histoire. Vingt ans, ce n'est rien et à la fois beaucoup. Mais le crime a ses raisons que la raison ignore. Diego a son idée sur le responsable de tous ces cadavres, une idée qui ne fait que se conforter de jour en jour et de mort en mort.
Force est de constater que l'Argentine, comme d'autres pays de l'Amérique Latine, est encore aux prises avec les vieux démons du passé et l'autoritarisme.

Marc Fernandez nous plonge directement dans un récit haletant. La lecture est assez dynamique par le biais des allers-retours entre Madrid et Buenos Aires et l'intérêt que l'on porte à l'enquête menée par ses personnages qui suscitent beaucoup d'empathie.
Et c'est peut-être là que le bât blesse. Pour une affaire d'une telle importance, comme l'étaient aussi les sujets de ses précédents romans, en l'occurrence ici une atteinte à la liberté de la Presse, au droit de penser, de dire et d'écrire ce que l'on veut, j'ai eu parfois le sentiment de regarder un épisode de Charlie et ses drôles de dames. le sujet méritait d'être plus approfondi. La fin de l'histoire et l'épilogue arrivent assez vite sans véritable surprise.

Néanmoins cela reste une lecture fort agréable et un témoignage intéressant sur le pouvoir en place et les déviances d'un autoritarisme post-dictatorial.

Lien vers mon blog littéraire :
http://bibli-oli.blogspot.be
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J'avais beaucoup entendu parler des deux romans précédents de l'auteur : Mala Vida et Guerilla Social Club. Si je ne les ai pas lus, c'est simplement que je n'ai pas pu mettre la main dessus, mais je peux vous assurer que j'ai vraiment envie de réparer cette erreur maintenant.

C'est pas compliqué à comprendre. Marc Fernandez est journaliste à la base. Mais pas journaliste genre dans Closer, hein. Un vrai, style reporter. Et ça se sent. le point de départ de son roman, c'est un fait réel. À partir de là, tout est romancé, fictif et tout ce qu'on veut. Mais le fond, lui, existe. La situation actuelle de l'Argentine, par exemple.

Et c'est là que c'est passionnant. On est transporté dans un pays où la corruption est évidente, personne ne s'en pose la question, où les manifestations dégénèrent, parce que c'est comme ça. Un pays qui fait pourtant figure de bon élève niveau démocratie par rapport à ses voisins. Et ça, c'est un peu plus flippant.
On se doute bien de ce genre de choses, mais les voir écrites noir sur blanc, même dans un roman qui est par essence de la fiction, ça fait prendre un peu de recul.
Parce qu'on sent bien la connaissance du terrain, ou en tout cas le travail de recherches, la passion qu'a l'auteur pour ce continent assez méconnu finalement. Que ce soit sur le plan historique, économique ou politique, on entend assez peu parler de l'Amérique du Sud de ce côté-ci de l'Atlantique. Alors, si on ne va pas à la pêche aux informations, difficile de savoir que qu'il s'y passe.
Puis niveau thématiques, on s'attaque direct à du lourd. Liberté d'expression, liberté de la presse, corruption de l'exécutif, de la police, des médias, complaisance, etc. On n'y va pas de main morte.

Bref, j'ai appris plein de choses. Et j'ai envie de découvrir les précédents romans de l'auteur, mais aussi de retrouver ses personnages. Parce qu'il n'y a pas à tortiller, ils sont intéressants. Entre l'Espagne et l'Argentine, ces quatre là (pour les principaux) ont de quoi vivre pas mal d'aventures, entre leurs professions (journalistes, avocate, détective) et leurs caractères bien trempés. Ils ne manquent pas de courage et ne manquent pas non plus d'expérience, ce qui promet de chouettes moments à leurs côtés. Au-delà de ça, ils sont attachants, ils sont faillibles, ils sont humains. Ils peuvent se faire rouler, ils traînent quelques (grosses) casseroles, ils s'engueulent, ils se battent (pas forcément au sens littéral). Bref, ils vivent.

Malheureusement, le côté journalistique a aussi un pendant négatif, c'est le style d'écriture. Petit disclaimer : c'est hyper personnel, il n'y a rien d'objectif dans le fait d'apprécier ou non. Pour ma part, je n'ai pas été hyper fan. Un style qui me transporte va me montrer plutôt que me décrire, me suggérer plutôt que me raconter. Là, on n'est dans autre chose. du descriptif, de l'évident, du qui ne laisse pas de place au doute ou à l'interprétation. Certains adorent, moi moins.
Ce qui ne m'empêchera pas de relire l'auteur parce que j'ai aimé le reste de ce roman.
Lien : https://delaplumeauclic.blog..
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