Tapas nocturnes

Avant de lire le dernier tome de la trilogie, je me suis penchée sur le préquel, sorti après les autres.

Ce préquel nous présente les personnages que nous croiserons dans les romans suivants, posera les bases.

Moins drôle, il nous fera vivre l'assassinat d'un personnage, dont nous avions déjà appris la disparition brutale dans les romans suivants.

Diego Martín est un journaliste comme on en fait encore peu : il ne cherche pas le scoop, croise ses données, ne s'occupe pas des potins, du menu fretin, mais adore soulever les tapis, ouvrir les placards, pour aller chercher les cadavres en dessous. Politiciens véreux, gare à vous. Dictateurs, pareil. Vous aussi, les narcos.

Ici, il vise Don Fernando, le patron d'un cartel mexicain qui se cache derrière une activité d'entrepreneur très clean. Diego est parti l'interviewer à Ciudad Juarez et il en est revenu assez vite, le numéro deux ayant montré les dents.

Ce roman est très court, mais lui aussi est percutant. Autant par son scénario qui ne laissera rien au hasard, que par ses personnages attachants (pas les narcos, hein !).

Diego est libre dans sa tête (oui, elle était facile), Ana, une amie à lui, était un homme avant et a fui la dictature au Chili, le patron du bar a fui celle d'Argentine. Ils sont amis, se serrent les coudes, se soutiennent.

Ce roman noir, très noir, est aussi la preuve que lorsqu'on ne respecte pas les règles, quand on prend une décision sans l'aval du grand chef, on court à sa perte. Comme une pièce chutant dans un domino et entrainant les autres, lentement au départ, puis de plus en plus vite ensuite.

Ou comment on peut se tirer une balle de pied et se rendre compte, trop tard, qu'on a déconné grave et que maintenant, les cognes corrompus ne rigolent plus. Y a rire et rire, mais leur pisser dans le dos et dire qu'ils transpirent, les flics n'appellent plus ça rire.

Un roman noir fort, percutant, violent, sans concessions, avec beaucoup de chagrin et qui pose les bases de ce que sera Diego dans les autres romans, qui expliquera son caractère, sa personnalité, sa ténacité.

Un préquel qui se lit tout seul et peut être lu indépendamment des trois autres. Entre nous, ne vous contentez pas que de celui-ci, lisez les autres, ils sont super bons.

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S'il y a des lecteurs qui s'attachent aux personnages littéraires, il y a des auteurs qui ont du mal de se détacher de ceux qu'ils ont créés.
C'est ce qui est arrivé à Marc Fernandez.
Après sa trilogie Mala vida, Guérilla social club et Bandidos, il avait encore envie de passer un moment avec Diego, Léa, Ana, David ou Carlos, alors plutôt que de rajouter une suite, c'est un prequel qu'il a choisi.
Dans ce Tapas nocturne il nous raconte comment tout a commencé.
Ce qui les a réuni.
Quand Diégo, pour un scoop, a mis sa vie et celle de la femme qu'il aimait, en danger.
Comment son voyage journalistique au Mexique a viré au cauchemar.
Il y a des platebandes qu'il ne faut pas fouler, surtout au pays des narcos.
Court roman qui se lit d'une traite, efficace et sans temps morts, on a qu'une envie c'est de se jeter sur la fameuse trilogie.

Quelle joie de retrouver la plume et les personnages de Marc Fernández ! Dans son dernier roman, Tapas nocturnes, il nous offre un préquel des aventures de Diego Martín, journaliste radio que l'on retrouve dans Mala vida et ses suites.

Dans cet opus, il enquête sur un baron de la drogue au Mexique. Alors qu'il est si près d'approcher Don Fernando, big boss d'un puissant cartel qui veut s'acheter une réputation de respectable homme d'affaires, Carolina, fiancée de Diego, reçoit des menaces de mort. Lorsque le drame survient, Diego dénonce publiquement Don Fernando, ce qui n'arrange pas ce dernier, puisqu'il n'avait rien commandité 🤷‍♂️. Entre l'Espagne et le Mexique, entre mafieux et journalistes honnêtes, on va enquêter et chercher à ce que justice soit faite.

Vous pouvez l'imaginer, j'ai eu énormément de plaisir à lire ce (trop) court roman. La plume de Marc Fernandez est tellement fluide, précise et documentée. On retrouve l'ensemble des personnages que l'on croise dans la trilogie des aventures de Diego, ainsi que des nouveaux personnages attachants comme  Miguel, un journaliste mexicain et Don Fernando, le baron de la drogue.

L'intrigue se déroule en partie à Chihuahua et à Cd. Juárez, au Mexique, c'est dommage qu'on n'y retrouve pas assez des descriptions pour se dépayser. Enfin, juste pour que le lecteur arrête d'imaginer que le Mexique n'est qu'une plage paradisiaque, mais qu'il y a son côté digne des films western (avec des cowboys à la gâchette facile).

J'aimerais m'attarder sur le personnage de Miguel, le journaliste qui risque sa vie pour dire la vérité au monde entier (pourvu qu'on veuille l'écouter). En le lisant, j'ai eu une pensée pour tous les courageux journalistes mexicains pour dénoncer la corruption. Ils font leur travail au péril de leurs vies et de celles de leurs familles (les narcos intimident ense prenantaux proches). Saviez-vous qu'il y a plus de journalistes assassinés au Mexique que dans les pays en guerre ? Rien que le jour où j'ai fini ma lecture, une journaliste s'est faite assassiner, la semaine suivante une autre... Bref, je trouve qu'on n'en parle pas assez 😔
Enfin, pour revenir au livre, je vous conseille de lire l'excellent "Narco Football Club" du même auteur, qui pourrait être aussi une extension lointaine de ce roman.

On retrouve avec grand plaisir notre héros Diego Martin, ainsi que les autres personnages qui l'accompagnent dans ses enquêtes. A un détail près, c'est qu'il s'agit ici de ce qu'il se passe avant " Mala Vida ". On apprend donc ce à quoi Diego est confronté au moment de la mort de sa compagne Carolina. Au travers de l'univers des narco-trafiquants du Mexique, Diego va vouloir percer le secret du chef des gang Mexicains, et il va se rendre vite compte qu'il mets les pieds dans un piège fatal !
On est toujours dans le même style d'écriture de Marc Fernandez. C'est précis, documenté, détaillé. On y retrouve ce qui fait l'intrigue de ses romans...l'enquête, le journalisme, le secret, mais aussi la violence parfois.
Et on retrouve avec plaisir ce qui lie ensemble nos personnages : l'amitié bien sûr, mais aussi le passé, les secrets de chacun.
Très bon livre à nouveau que j'ai dévoré comme les autres; Cependant je reste un peu sur ma fin. J'aurais aimé une histoire un peu plus longue, plus développée. le dénouement de l'enquête, et de l'histoire est un peu rapide à mon goût. J'en aurais voulu un peu plus ! ;)

Ce roman est un préquel de la trilogie Mala Vida dont j'ignorais l'existence. Nous suivons Diego Martín, un journaliste, un vrai, qui ne cherche pas le scoop, croise ses données, ne s'occupe pas des rumeurs. Avec lui, tout est vérifié. Son but : rencontrer le fameux Don Fernando, dit El Matador, chef d'un puissant cartel de la drogue au Mexique. Carolina, sa compagne, professeure de droit spécialisée dans les affaires criminelles à l'université de Madrid, elle, est restée à Madrid. Mais elle reçoit des menaces de mort, de plus en plus insistantes et précises. Jusqu'au drame. Ce roman, très court, est percutant et angoissant. Nous suivons des personnages dont nous nous doutons qu'ils sont importants dans la trilogie. le métier de journaliste a une place très importante et permet de le mettre en valeur, notamment dans un pays où les narcos sont prêts à tout pour conserver leur entreprise et leurs privilèges. Une jolie découverte qui me donne envie de lire la trilogie. #Tapasnocturnes #NetGalleyFrance