Citations sur Guérilla Social Club (15)
Dieu que c'est bon de pouvoir parler librement. De dire qu'on n'est pas d'accord avec le gouvernement ou son voisin, sans risquer d'être arrêté, torturé, jeté en prion ou, pire, de prendre une balle entre les deux yeux. D'écouter la musique que l'on veut. De choisir les journaux et les livres que l'on va lire. De vivre, tout simplement. En démocratie. Système certes imparfait, mais on n'a rien trouvé de mieux jusqu'à présent.
Le temps semble comme suspendu, les secondes s’égrènent lentement, très lentement, jusqu’au moment où la roquette atteint sa cible. Pile sur le capot. Bien joué. Un tir parfait. Pourtant, elle n’explose pas. Elle rebondit, cogne sur le pare-brise et finit sa course par terre tandis que le chauffeur de la Mercedes pile et manque de se faire rentrer dedans par la voiture qui le suit dans un concert de klaxons.
Nos ennemis peuvent couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront jamais le printemps. » Pablo Neruda
En ce temps-là j’avais vingt ans et j’étais fou. J’avais perdu un pays mais j’avais gagné un rêve. Et si j’avais ce rêve, le reste était sans importance. » Roberto Bolaño
Il doit mourir. C’est la seule solution. La peine capitale pour tout le mal qu’il a fait, qu’il continue de perpétrer. Sa voiture blindée ne le sauvera pas. Boum. La mort après un virage. Un salaud de moins sur terre. Et une lueur d’espoir pour les autres. » p 13 (Incipit)
Il bloque sa respiration et presse la gâchette. Il ne ressent rien de particulier au moment précis où il tire. Le temps semble comme suspendu, les secondes s’égrènent lentement, très lentement, jusqu’au moment où la roquette atteint sa cible. Pile sur le capot. Bien joué. Un tir parfait. Pourtant, elle n’explose pas. Elle rebondit, cogne sur le pare-brise et finit sa course par terre tandis que le chauffeur de la Mercedes pile et manque de se faire rentrer dedans par la voiture qui le suit dans un concert de klaxons.
Le tireur a juste le temps de comprendre que son coup a raté et la fusillade commence. » p 18 a 7
Et le message qui nous est parvenu est très clair. Ils veulent nous faire la peau, car ils n’ont pas réussi à nous avoir à l’époque. Trente après, certains n’ont pas compris que la guerre était finie. Je croyais pouvoir vivre tranquillement en Espagne. Il faut croire que l’Histoire en a décidé autrement. Je croyais que notre ennemi d’antan avait été terrassé. Il n’en est rien. Mais j’ai un message pour lui moi aussi : qui que tu sois, nous n’avons pas peur. Et nous t’attendons de pied ferme. » p 126 a 1
Les gens sont toujours agréables et souriants, mais ils sont passés par des moments compliqués, c’est le moins que l’on puisse dire, et l’atmosphère générale est plus tendue. Come si tout le monde était en sursis et attendait la prochaine catastrophe. » p 150 a 8
Le Vasco de Gama ne figure dans aucun guide touristique. […] A l’intérieur, une dizaine de tables en formica, de vieilles chaises, une petite salle qui baigne dans son jus. Quand on pousse la porte de cet établissement, on se retrouve immédiatement plongé dans les années soixante-dix. Retour vers le passé assuré. Dans les assiettes, toute la tradition culinaire argentine. Les meilleures empanadas et le bife de lomo le plus tendre qu’on puisse trouver à Buenos Aires. » p 151 a 1
En partisan du papier, il décide d’extraire un peu à vue de nez les documents qu’il va imprimer pour les lire physiquement. L’écran lui fatigue les yeux et il trouve qu’il est plus concentré et efficace des feuilles à la main que le regard braqué sur un ordinateur. Son esprit réagit mieux à la vue de l’encre qu’à celle des pixels. » p 173 a 13