En Espagne, dans les années de l'après-franquisme, un scandale éclate, celui des bébés volés.
Ce sont des bébés de communistes ou d'opposants, enlevés à leur mère à la maternité, et adoptés par des proches du franquisme.
Et ce trafic a duré pendant des dizaines d'années et concerné des milliers d'enfants.
Une avocate lance l'affaire.
Diego, journaliste de radio, la reprend dans son émission, donnant à cette lutte une importance nationale.
Parallèlement des meurtres de proches du franquisme sont perpétrés.
L'auteur nous propose un roman rythmé sur un sujet difficile et on ne s'ennuie pas à sa lecture.
Toutefois je trouve que le thème aurait mérité un roman plus fouillé, moins stéréotypé, moins caricatural, notamment avec ces meurtres où le lecteur a une longueur d'avance sur la police et le journaliste. J'imagine ce qu'aurait fait de ce sujet un auteur comme
Hervé le Corre par exemple, qui a repris ce même thème de la vengeance à l'égard de la collaboration dans «
Après la guerre ».
En lisant les commentaires sur Babelio de lecteurs amateurs de romans noirs, je vois qu'il font la même constatation que moi, pas mal mais trop superficiel.
Mais je suivrai les parutions plus récentes de l'auteur...