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3,6

sur 237 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En Espagne, dans les années de l'après-franquisme, un scandale éclate, celui des bébés volés.
Ce sont des bébés de communistes ou d'opposants, enlevés à leur mère à la maternité, et adoptés par des proches du franquisme.
Et ce trafic a duré pendant des dizaines d'années et concerné des milliers d'enfants.
Une avocate lance l'affaire.
Diego, journaliste de radio, la reprend dans son émission, donnant à cette lutte une importance nationale.
Parallèlement des meurtres de proches du franquisme sont perpétrés.

L'auteur nous propose un roman rythmé sur un sujet difficile et on ne s'ennuie pas à sa lecture.
Toutefois je trouve que le thème aurait mérité un roman plus fouillé, moins stéréotypé, moins caricatural, notamment avec ces meurtres où le lecteur a une longueur d'avance sur la police et le journaliste. J'imagine ce qu'aurait fait de ce sujet un auteur comme Hervé le Corre par exemple, qui a repris ce même thème de la vengeance à l'égard de la collaboration dans « Après la guerre ».
En lisant les commentaires sur Babelio de lecteurs amateurs de romans noirs, je vois qu'il font la même constatation que moi, pas mal mais trop superficiel.
Mais je suivrai les parutions plus récentes de l'auteur...
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Si le scénario est enlevé, le style est limpide, voire trop limpide. J'aurais aimé mieux percevoir l'épaisseur des personnages, leurs attentes et douleurs. Un sujet grave, les bébés volés sous Franco, traité par émission radio interposée donne le "la" du style de l'auteur.
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J'ai été assez déçue par ce roman qui m'a paru ne faire qu'effleurer différents thèmes et différents genres sans vraiment les approfondir. Pas vraiment un polar, pas vraiment un roman historique... cette affaire de genre resterait sans importance si le livre était davantage "nourrissant". Mais les personnages restent assez manichéens, l'intrigue ne laisse guère place au suspense et le traitement de la thématique des "enfants volés" (celle qui m'intéressait au premier chef) m'a laissée sur ma faim.

C'est une lecture agréable, simplement je n'y ai pas trouvé ce que j'attendais.
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Ayant lu la quatrième de couverture, j'ai tout de suite eu envie de lire le livre, intéressée par le sujet et la forme ; évoquer un sujet de société via le roman policier, voilà une aventure intéressante…

Donc je confirme : c'est pas mal du tout, cette imbrication ! mais…

Mala Vida présente des qualités et des défauts. Comme nous tous, comme sans doute la grande majorité des romans. Son principal atout est la construction d'une Espagne fictive, revenue aux heures noires du franquisme par la magie de la démocratie. Cet univers fait de retour en arrière, tout en étant ancré dans un monde moderne par sa technologie, est très bien rendu ; sur ce point je tire mon chapeau à l'auteur.

Las, d'autres défauts plombent ce succès. le sujet de société d'abord : Marc Fernandez utilise un fait connu, dévoilé il y a déjà longtemps, comme si c'était une découverte, comme s'il était publié pour la première fois et pouvait donc déclencher un scandale. C'est en 2009 que les médias ont commencé à en parler (http://www.liberation.fr/planete/2011/01/25/espagne-un-demi-siecle-de-bebes-voles_709642=) sous l'impulsion du juge Baltasar Garzon, et si le sujet reste tabou, il n'en est pas moins connu. J'ai donc été fortement gênée que le roman mette en scène une révélation non vraisemblable.

Par ailleurs, l'écriture est de celles que je n'aime pas. Un peu trop souvent, sous prétexte d'écrire comme on parle, l'auteur ne fait pas vraiment d'effort de style. Avec des expressions du genre «on s'est calés un rendez-vous », on ne construit pas vraiment un roman. Son écriture est assez journalistique : beaucoup de phrases courtes, sans verbe. de ces phrases que les journalistes utilisent pour bien enfoncer le clou dans la tête de leurs lecteurs, qui crée une pression bien souvent inutile quand les faits parlent d'eux-mêmes.

Voilà ! Vous me trouverez sans doute lapidaire dans cette critique, mais sa concision est en proportion de ce que ce livre m'a apporté.
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ivre qui ne me laissera pas un souvenir imperissable : eclairage intéressant néanmoins sur les dérives du franquisme et de ses pratiques proches de l'ideologie nazie , L'intérêt est de montrer que l'on n'efface pas l'histoire d'un trait de plume et que le retour de certaines pratiques n'est pas à exclure.
Cependant tout cela manque de souffle et de piment et on ne s'attache pas réellement aux personnages , le style étant loin de créer une littérature attachante ou originale.
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Marc Fernandez met en lumière, dans ce roman, ce scandale abject de bébés volés, qui ébranla l'Espagne dans les années 80. À partir des années 40, sous Franco, 300000 nouveau-nés auraient été arrachés à leurs parents simplement parce que ceux-ci étaient catalogués trop à gauche ou s'étaient révoltés contre le régime. L'auteur nous présente un roman original au thème difficile, prenant, intéressant, bien documenté. Pourtant, je suis frustrée car les personnages sont un peu trop caricaturaux, et qu'un sujet aussi grave et poignant aurait mérité d'être traité avec plus de sensibilité, d'être plus approfondi, moins formel. Les faits sont énoncés, précis, nets et sans bavure. L'écriture est sèche, les phrases courtes, le style beaucoup trop journalistique. Dommage, car ajouter de l'émotion aurait, je pense, donné encore plus de force à cette histoire.
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Dans la famille Préludes, (très) beau label de primo-romanciers, je voudrais Mala Vida, un Préludes noir qui nous projette dans les dérives de l'Espagne de Franco où des bébés sont arrachés à des familles de résistants pour étouffer la révolte et donner une descendance aux « bonnes » familles. Des années plus tard, des éléments permettent d'ouvrir une enquête officieuse qui deviendra rapidement officielle. Des histoires croisées dans l'Histoire de cette Espagne, on ressort avec l'envie d'aller enquêter soi-même plus loin encore et ce, même quand on est pas trop trop trop littérature noire... C'est dire !
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