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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Thomas Fiera, qui est toujours le gars qui donne l'impression qu'il n'en a rien à battre des autres, se retrouve, un jour sinistre, à l'enterrement d'un ancien camarade de classe, qui a passé toute sa vie dans la Banlieue Est, lieu natal de notre détective privé. Jeune, camarde de classe au lycée, ce gars était une véritable pourriture, le genre petit dur qui casse les faibles. Permis ceux-ci, il y avait Philippe Boissot, qui est présent à la cérémonie funèbre. Philippe était l'un des protégés de Fiera qui déjà, adolescent, prenait fait et cause pour les loosers et les potentielles têtes de turc des durs à cuire. Après que le macchabée fut mis en terre, Fiera raccompagna son vieil ami chez lui. Il ne comprenait pas que Philippe n'ait jamais quitté la citée mais ce dernier, bon prince, consacre sa vie à défendre les veuves et les orphelins. Fiera est chez Philippe quand une petite peste s'incruste chez Boissot en le menaçant au nom d'un certain Chérifi. C'est le dealer du quartier, une petite frappe qui se prend pour dieu. La gamine, allias Gollum, de son vrai prénom Tiffany, se la joue grosse dure. Mais Fiera, qui ne supporte pas la grossièreté (enfin, celle des autres), lui applique sa pédagogie en lui envoyant une grosse mandale au travers des gencives. La gamine rentre en promettant mille morts à notre héros et son ami Philippe. Le lendemain, Philippe est retrouvé nu et pendu par les pieds à un lampadaire, le corps horriblement mutilé. Fiera est appelé chez le commandant Vernier, son vieil ami ennemi flic qui a retrouvé la carte de visite de notre détective privé dans la bouche de la victime. Le policier sait que la cité n'aime pas les flics et qu'il faut peu de chose pour qu'elle s'enflamme. Préférant prendre ses précautions et de ne pas envenimer la situation en envoyant les poulets enquêter sur place, il demande à Thomas Fiera de le faire à la place de la gendarmerie tout en lui imposant de lui faire un rapport quotidien. Les arguments du policier obligent Fiera à accepter le deal. Fiera ne sait pas vers quoi il se dirige, il sait qu'il met les pieds dans une poudrière. Le lieu sent la corruption à plein nez, un endroit de vie vraiment pourri où, des petites frappes de quartier aux plus hautes sphères politiques, personne ne semble probe et tous les niveaux de pouvoir pourraient être impliqués. Thomas Fiera commence une enquête qui est certainement la plus sensible et la plus difficile de sa carrière…

J'ai envie de commencer par un petit coup de gueule après l'auteur. Je lui en veux ne m'avoir fait languir aussi longtemps en attendant enfin une nouvelle enquête de Thomas Fiera, mon détective privé préféré. Mais en même temps, je lui pardonne car j'ai le sentiment, en ayant dévoré ce livre, que c'est peut-être l'épisode qui fut le plus douloureux à écrire pour Jean-Baptiste Ferrero. Les racines de la trame de l'histoire sont peut-être communes avec celles de l'auteur et il pourrait bien y avoir quelques relents autobiographiques dans ce roman. Trêve de doléances (j'en ai encore deux de stock) passons à tenter de critiquer cet ouvrage. Je pense que l'une des raisons pour laquelle j'aime ce personnage, c'est que l'auteur s'identifie complètement à lui. Il lui a donné sa passion pour les chats, les jolies courbes féminines, la bonne nourriture, le café serré et les single malt tourbés. (Voilà quelques points communs que je partage avec l'auteur et son héros). Allez ! Je balance ma deuxième doléance : je trouve que si Thomas Fiera est un amateur de whiskies écossais tourbés, ceux qui sont distillés sur une petite île et qu'on nomment souvent les Islay, il ne devrait pas ne boire que du Laphroaig. Plus subtils et plus complexes, ce petit territoire d'écosse qui doit être la région du monde à posséder proportionnellement le plus grand nombre de distilleries par mètres carrés et par habitants (neuf distilleries pour plus ou moins six cent vingts kilomètres carrés et environ trois mille quatre cent soixante habitants) produit aussi les merveilleux et plus complexes en arômes que les Laphroaig, les Caol Ila, Lagavulin, Ardberg, Port Charlotte et les racés et distingués Kilchoman, sans parler des luxueux Octomore, les whiskies les plus tourbés du monde ou bien encore les Port Ellen, qui, depuis que la distillerie est fermée et reconvertie en malterie, fait malheureusement le bonheur des spéculateurs, espèce d'individus qui pour leurs profits, rendent inaccessibles ces nobles breuvages aux communs des vrais amateurs. Si j'ai l'occasion de me rendre à Paris et de rencontrer Jean-Baptiste, je lui promets de ne pas venir les mains vides mais avec un bon flacon écossais riche en tourbe et autres fragrances, choisi parmi ceux cités ci-avant. Bon, terminé ma deuxième doléance (que je trouve gentille). Je pense que Thomas Fiera est un double de Jean-Baptiste. Celui qu'il aurait aimé être. Bien sûr, les convictions du héros et celles de l'auteur sont les mêmes. C'est juste que Jean-Baptiste fait la justice avec sa plume et Fiera avec ses bras et sa fameuse équipe. J'aime les convictions profondes du héros, encore un point que je partage avec lui. Anarchiste, grand cœur, généreux, il combat l'exploiteur, les fascistes et les dogmes stupides qui vous enfoncent la tête dans l'ignorance pour mieux vous contrôler, les préjugés, les corrompus, les profiteurs… Il aime les pauvres, les petites gens, ceux qui rament pour survivre et qui ne rencontre jamais la reconnaissance de ceux qui vivent sur leur dos. C'est une sorte de chevalier blanc des temps modernes, un Don Quijote qui ne se contente pas d'attaquer des moulins mais bien tous ceux issus de l'engeance que je viens de citer. Le personnage est attachant, émouvant, tout en contraste comme l'est aussi la plume acérée de l'auteur. Les personnages secondaires, telles Manu et Adélaïde ne le sont pas moins mais aussi ceux qui ne sont pas récurrents et qui ne feront que passer dans ce tome.

J'aime particulièrement le fond, qui finalement, est très revendicateur et réclame plus de justice sociale, plus de liberté, d'égalité qui ne sont que les racines de la fraternité. Le personnage est tout en contraste, comme la plume de l'auteur qui, je pense déjà l'avoir écrit lors de précédentes critiques, cultive le contraste au rang de l'oxymore. La tendresse y côtoie la violence, l'amour affronte la haine, la justice des uns est l'injustice des autres, l'utopie de certains est la dystopies de ceux qui doivent la subir (Mais ça, c'est toujours le cas, non ?) L'auteur ne se cantonne pas bêtement d'un tracé de deux axiomes parallèles comme le font les Comics américains, le bien et le mal qui s'affrontent mais jamais ne se mélangent. Parfois, en pensant bien agir, l'effet papillon est catastrophique et les retombées sont plus navrantes que d'avoir laissé les choses en l'état. L'humour est aussi omniprésent dans ce livre. Heureusement, il allège le côté dramatique. Car nous sommes en plein drame. Trafic de drogue, prostitution d'adolescents, trafic d'êtres humains, crimes sordides et j'en passe et des meilleurs. J'aime la plume affûtée comme un ciseau. L'auteur n'écrit pas, il sculpte avec les mots, passant de l'argot aux mots rares. Les descriptions sont précises, elle deviennent des images. Il y a du Balzac, de l'Hugo mélangés à de l'Audiard et du Dard. Comme si Jean-Baptiste Ferrero avait hérité du meilleur de ses illustres prédécesseurs. Il mérite à être d'avantage connu et reconnu. Il aime aussi l'exagération. Pourquoi ne pas utilisé un bazooka quand un fusil à air comprimé aurait suffit. Ce surdimensionnement de moyen nous offre un spectacle à couper le souffle. Je ne parle même pas du charme qui est à l'opposé de la froideur à tuer des deux pétroleuses de l'équipe de Fiera. Et là, je balance ma troisième doléance. Franchement, Jean-Baptiste, avec ton talent d'écriture, quand Adélaïde entre enfin dans le lit de Thomas, tu nous la fais plus courte qu'une éjaculation précoce. Rien ! Nada ! C'est frustrant. Tu aurais pu y consacrer un chapitre croustillant, plein d'émois et qui touche au suave. On sent tant de sensualité quand Thomas boit un Laphroaig que je n'imagine même pas celle qu'il a ressenti avec la belle tueuse. Est-tu amoureux à ce point de ta belle héroïne que tu ne veux pas, par jalousie, la partager avec tes humbles lecteurs ? Attention, je spolie : «- Si j'allais mieux, tu verrais si je suis une mauviette. Elle me fit un de ses célèbres sourires carnassiers et se glissa près de moi sous les draps. - Pourquoi attendre ? On va vérifier ça tout de suite. Deux heures plus tard… » , franchement, en matière d'érotisme, Jean-Baptiste, peux mieux faire ! Ne pourrais-tu pas nous écrire un chapitre hors série, éventuellement publié sur ton excellent blog pour te faire pardonner de tes lecteurs laissés pour compte ?

Bref, trêve de plaisanterie, encore une fois, je me suis régalé à lire ce roman policier, déjanté, certes, mais qui distille des messages importants, dans cette fichue période où les électorats perdent le nord en se tournant de plus en plus vers la couleur brune, cette horrible teinte qui pourtant, dans l'histoire de l'humanité, nous a prouvé toute l'horreur dont elle est capable. Donc, je me répète, pour le style, pour le fond, pour la forme, pour le suspens, pour l'humour, franchement, foncez, n'hésitez pas à acheter ce livre, soit en version papier ou numérique, vous passerez un excellent et mémorable moment de lecture. Et si d'aventure vous ne connaissez pas Thomas Fiera et l'écriture puissante de Jean-Baptiste Ferrero, n'oubliez pas de découvrir les tomes précédents. Lu en format numérique, KINDLE chargé sur Amazon. J'espère que si Monsieur Ferrero a toujours l'intention de nous régaler avec les aventures de Thomas Fiera, qu'il ne nous fera pas languir aussi longtemps pour avoir le bonheur de le lire.
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C'est peu dire que j'attendais une nouvelle enquête de Thomas Fiera.
Être en manque de nouvelles aventures répétitives de superhéros mononeuronaux monoqualifiés (le bon, le beau, le méchant, le riche, le torturé …), très peu pour moi.

Mais rester depuis 2016, sans nouvelle de mon enquêteur déprimé, violent, torturé, gouailleur, culoté, impliqué, non ! Me voilà rassasié pour un temps. Surtout que bonheur suprême le roman n'est pas court.

Mais qu'est ce qu'une enquête de Thomas Fiera me direz-vous ?
C'est un mélange de chaos, de petites crapules, de grandes ordures, de victimes, de fulgurantes institutions, de plantages royaux, de péripéties, de rebondissements, de politiciens véreux…
Attention ici point de pourris complètement pourris (à l'exception d'un ou deux), de gentils complètement blancs.
Tout le monde baigne dans un univers où tout est gris : logements, boulots, chômages, relations humaines, les gens, leurs histoires …

Le décor (vous l'aurez deviné) est la Banlieue Est de Paris.
Dans les précédents romans, le décor était un arrière-plan flou (pour moi, surtout plusieurs années après les avoir lus).
Ici c'est un des principaux personnages et on sent un récit bien plus personnel et fort pour l'auteur.

Je sors de ma lecture épuisé et heureux.
L'effet cathartique est toujours là, mais magnifié par un vrai contexte et avec ce mélange unique de dégout, de bazar et de tendresse qui fait la pâte de ces romans. Tendresse que l'on retrouve pour chacun des personnages ou presque.

Il m'a semblé que cet opus, pourtant si gris était bien plus intensément coloré que les précédents.
Beaucoup d'actions entre coupées de moments de spleen Fierien (le spleen arrosé de bonnes boissons tourbées).
Petite mise en garde

Les crimes sont vraiment ignobles.
En conclusion

Vivement le prochain ! (Ceci est un subtil appel du pied destiné à l'auteur)
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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J'ai lu Banlieue Est de Jean-Baptiste Ferrero et j'ai aimé ça.

Moi je suis une lectrice, pas une écrivaine.
Je ne sais pas faire les critiques littéraires, toutefois, j'ai tellement aimé ce bouquin que je vais prendre la peine de vous en dire quelques mots.

La 4ème de couverture nous prévient : ''la banlieue n'est décidément plus ce qu'elle était : on y viole, on y massacre, on y corrompt, on s'y drogue, on s'y radicalise et on s'y débauche comme jamais...''
Vaste programme, a priori pas de quoi se taper de franches rigolades. Et pourtant... pourtant je doit confesser que je me suis beaucoup marrée en lisant.
J'ai ri car le langage fleuri de l'auteur est un régal. Les grossièretés et le vocabulaire le plus soutenu se mélangent avec une fluidité déconcertante.
Et si vous êtes visuels comme moi, l'expérience n'en sera que plus plaisante car les descriptions sont d'une qualité exceptionnelle. Les cinq sens y sont convoqués.

Ce livre aussi plaisant qu'il puisse être n'est toutefois pas un polar pour les enfants. C'est violent. Ça fait un bien fou (coucou la catharsis !) mais accrochez-vous. Quel pied !

Alors si je résume, j'ai ri, j'ai purgé mes passions les plus folles, j'ai savouré un style incomparable mais ça n'est pas tout.
J'ai aussi fait la connaissance de quelques personnages, aussi déroutants qu'attachants. Puisque j'ai commencé par la fin (Banlieue Est étant le dernier d'une série d'histoires du personnage principal, Thomas Fiera), il me tarde de lire les premiers opus pour en savoir plus sur les protagonistes et peut-être comprendre ce qui les a rendu si particuliers.

Voilà, c'est tout pour moi, maintenant à vous de jouer...
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Avec Banlieue-Est, Jean-Baptiste Ferrero nous entraîne dans une nouvelle enquête de son personnage fétiche, Thomas Fiera, qui revient pour une sixième aventure.

Ne vous inquiétez pas, on peut aisément lire cet opus sans avoir lu les autres, je n'en avais lu qu'un pour ma part, et tout est passé de façon fluide.

On retrouve donc Thomas Fiera avec son équipe habituelle : Manu, Fred, Richard et Adelaïde, tous très cintrés dans leur genre.

Et donc Thomas, un détective qui n'a plus grand chose à perdre et qui a tendance à foncer dans le tas sans réfléchir aux conséquences. Suicidaire, non, mais il n'a pas peur de mourir tant que ça peut servir à sauver le plus grand nombre.

Dans cette enquête où on a affaire à une véritable pyramide de pourris, Thomas et son équipe vont tout faire pour faire le ménage à tous les étages... Beaucoup d'action saupoudrée d'humour dans ce western urbain où un "étranger" revient dans sa ville d'origine et s'aperçoit qu'elle est sous la coupe de malfrats qui ne reculent devant rien et devant aucun trafic sordide.

Ce roman est très dense mais on ne s'ennuie pas un moment entre les divers malfrats qui mènent à d'autres encore moins commodes et les interactions entre Thomas et son équipe, celles entre Thomas et les malfrats et même celles entre Thomas et la police.

Jean-Baptiste Ferrero signe ici un polar urbain d'excellente facture qui vous entraînera dans une ville imaginaire du 93 avec sa racaille, ses malfrats et ses politiques prêts à tout pour se partager la part belle... au détriment de la population et de la bienséance... qui vous hérissera, révoltera et vous fera jubiler, par procuration...

Un excellent roman que je vous recommande de découvrir pour tout amateur du genre, vous ne serez pas déçus et aurez envie d'en savoir encore plus sur les aventures de Thomas Fiera et de vous plonger dans les précédents opus car ce personnage et cette équipe, on ne s'en défait pas comme ça, on s'y attache et on en veut encore...

Petite question à l'auteur : d'où vient cette obsession de l'anus du chat et de la pastèque? 😁

Lien : https://aufildesevasionslivr..
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Banlieue est de Paris - Thomas Fiera, détective, est "invité" à l'enterrement d'un camarade de classe par un ami d'enfance.
Ce qu'a oublié de mentionner l'ami est question, c'est qu'il a un grave contentieux avec un dealer de la région.
Thomas décide alors de l'aider, comme il l'a toujours fait, mais ne se doute pas que les morts vont joncher son parcours.....

Vous connaissez Martin Riggs de " L'arme fatale", et bien le détective est encore plus déjanté que lui! Où qu'il passe, les torgnoles pleuvent comme vache qui pisse.
Irascible, mais le coeur sur la main, prenant parti pour les plus faibles, il fonce tête baissée sans calculer les risques encourus et dieu sait s'il va se mettre dans le pétrin en revenant dans le quartier de son enfance.
Jean-Baptiste Ferrero nous transporte dans la banlieue avec ses petites crapules qui terrorisent le voisinage, ses filles paumées, sa détresse humaine etc.
Si en plus des politiciens véreux s'en mêlent, Thomas n'est pas sorti de l'auberge, sans compter une série de crimes plus atroces les uns que les autres (l'auteur a de l'imagination!).
Malgré le contexte violent et sombre, vous ne pouvez vous empêcher de sourire en lisant les répliques truculentes des protagonistes (j'ai adoré la fameuse Adélaïde).
Dans ce roman, pourtant très noir, Jean-Baptiste Ferrero instille une lueur d'espoir et d'humanité avec des personnages empathiques pour qui l'amitié et l'équité veulent dire beaucoup.
C'est avec regret que j'ai refermé ce livre tant la verve du romancier est un régal.
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C'est le premier livre que je lis de cet auteur, et sincèrement, voici un livre que j'ai aimé !!!
On baigne véritablement au coeur des cités du 93, tant dans le style très imagé que dans le vocabulaire utilisé. C'est incisif, direct, franc. Et en plus j'ai appris des mots, tel que « s'esbigner ». C'est également non dénué d'humour, d'ailleurs « catnappé » m'a beaucoup fait rire.

Les chapitres sont un peu longs mais des espaces entre les paragraphes permettent de respirer et rendent la lecture agréable, et l'action est présente donc, vous ne vous ennuierez pas.
Bon il y a quelques scènes un peu difficiles mais on les passe vite.

Nous avons là un livre captivant, si si je vous assure, vous n'aurez pas envie de le délaisser pour vaquer à vos occupations. le suspens monte crescendo, au point d'en oublier de regarder l'heure. Ça m'est arrivé !!!

C'est Jackpot, avec un Thomas Fiera au caractère bien trempé qui n'a pas froid aux yeux, sans oublier sa fine équipe avec Manu, Fred, et le meilleur des personnages pour moi… Adélaïde. Et je vous assure qu'il vaut mieux l'avoir en amie, si vous voyez ce que je veux dire. Je me suis beaucoup attachée à cette équipe qui fonce dans le tas, et pas dans la dentelle.

Bref, ce fut pour moi une super lecture que je ne peux que recommander.
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MON AVIS : Un livre qui m'attendait depuis ma rencontre avec l'auteur au salon de Longperrier et quelle découverte ! Un énorme coup de coeur pour la plume de jean-baptiste au travers une nouvelle enquête de Thomas Fiera, un enquêteur sorti des « tontons flingueurs ». Un opus que vous pouvez lire sans avoir lu les précédents ce qui a été mon cas . L'histoire se passe dans la cité du 93: « les Myosotis ». Cité dans laquelle notre enquêteur a passé sa jeunesse( un peu d'autobiographie?). Il y revient pour l'enterrement d'un ancien copain, Patrick, perdu de vue depuis longtemps. Il y rencontre Philippe , qui à l'école était un des gamins protégés par Fiera qui a toujours pris la défense des « loosers ». Et philippe en faisait partie . Il est responsable d'une association qui s'occupe des gamins du quartier , des femmes immigrées et va demander de l'aide à notre enquêteur privé . Dans quelle histoire s'est-il fourré? Nous sommes plongés au coeur d'une cité où trafic de drogue , corruptions , caïds et j'en passe vont faire passer à Thomas et ses 3 acolytes des moments où Lino Ventura , Bernard Blier auraient eu leur place . Des crimes vont pousser notre quatuor : Thomas , Adélaïde , Manu et fred à employer les grands moyens pour faire le ménage. Une enquête qui défile sous vos yeux à la façon d'un film d'Audiard. le langage bien pendu de Thomas , sans oublier le commandant Vernier, vous fait passer par de franches rigolades. S'en prendre aux plus faibles quand Thomas s'occupe de l'enquête c'est signer votre mise à mort! Thomas en action c'est une pluie de bourre-pifs , de baffes et bien plus si il s'énerve ...Etcil en fait peu pour ça. Notre fine équipe de justiciers va se débarrasser de la pourriture de la cité . Les personnages sont bien étudiés et pour la plupart attachants, d'autres beaucoup moins. J'ai un coup de coeur pour le personnage de Thomas , incisif , attachant mais aussi un homme sensible au grand coeur . Et les dialogues Thomas-Vernier sont justes à exploser de rire. Et que dire d'Adelaïde...L'écriture de l'auteur est fluide , très agréable et ce style à la Audiard est une pure merveille . Hâte de me replonger dans une enquête de Fiera! A lire au plus vite pour lire un excellent polar et passer par des véritables fois rires et le tout sans aucune vulgarité.
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