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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis enfin arrivé à bout de ce bouquin commencé en......juin 2021 et terminé aujourd'hui. Pourtant tout avais bien commencé entre nous, puis arrivée à la moitié du roman, je trouvais que l'intrigue faisait du surplace.
Je m'ennuyais, je trouvais l'inspecteur Callanach pas très sympa, et j'aime pas trop qu'on me dévoile l'identité du coupable dès le départ.

Je l'ai abandonné pour un autre roman, puis repris, puis abandonné à nouveau. Je n'avais pas envie de reprendre ma lecture mais je me suis obligée à lire car je n'aime pas abandonner un livre quitte à me forcer.

J'ai quand même eu un regain d'intérêt vers les 60 dernières pages. La fin reste quand même pas très originale.

J'ai dans ma PAL, le 2ème tome, sa lecture ne sera pas ma priorité.
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Etoiles Notabénistes : ***

Perfect Remains
Traduction : Luce Michel

ISBN : 9782501122665


Merci aux Editions Marabout qui, dans le cadre d'une Opération Masse critique de Babélio, nous ont expédié un exemplaire de ce livre à titre gracieux. ,o)


Contrairement à mon habitude, et en dépit des trois-cent-soixante-quatre pages que compte ce roman, je n'ai, pas grand chose à en dire.

Une, cependant, me semble d'importance : l'auteur, Helen Fields, est un auteur prometteur. Ça se sent, ça se flaire. Oui, selon votre humble servante, elle peut faire beaucoup, beaucoup mieux. On décèle chez elle un authentique désir d'originalité qui ne pourra éclater que si elle ne se bride pas elle-même et renonce aux vieilles ficelles, trop visibles, du roman policier. En ce cas, elle ne risquera plus de tomber dans des ornières tels qu'un tueur psychopathe qui, franchement, n'a rien pour plaire, pas même l'intelligence ou l'outrance dans la méchanceté, et une fin vraiment "téléphonée" - fin qui ne concerne d'ailleurs pas l'intrigue principale mais celle du "viol" attribué au héros policier par une hystérique dont les traits, là encore, sont trop forcés.

En gros, l'intrigue principale s'articule autour d'un inconnu qui enlève des femmes et les emprisonne dans le but essentiel de les soumettre. Rusé, il s'en prend en parallèle à une pauvre fille dont il brûle le cadavre de telle façon que celles qu'il enlève soient toutes considérées mortes et que leurs dossiers se retrouvent classés. Ça d'accord, ce n'est pas mal imaginé. En tout cas, ça laisse présager une sauce un peu pimentée.

L'équipe de policiers, Luc Callanach, mi-français, mi-écossais, qu'on vient de muter dans les Highlands alors qu'il a travaillé à Interpol, et sa consoeur Ava Turner, forment, eux aussi, un duo qui sort de l'ordinaire et promet beaucoup s'il doit réapparaître dans d'autres enquêtes.

Le premier enlèvement se présente, si j'ose dire, assez bien pour le lecteur. Mais pourquoi a-t-il fallu que, dès le début, ou presque, l'auteur ait eu l'idée de nous révéler son identité ? Ce personnage n'a de ronflant que le nom. Pour le reste ... Il n'est pas bête mais ce n'est pas un génie. En revanche, je l'ai déjà dit, il est très astucieux. On le suppose très vite impuissant et doté, dans le passé, d'une mère castratrice. Une mère puissante, donc. Ce qui explique peut-être la préférence qu'il affiche, dans le choix de ses victimes, pour les femmes de pouvoir ou de caractère. A peine a-t-on lu deux ou trois pages sur lui qu'il ne nous reste plus qu'à faire les paris sur le temps qu'il mettra à se retrouver coincé et à s'effondrer. On pourrait, évidemment, lui dénicher des tendances sadiques mais, pour l'une de ces tendances - non, je ne vous dirai pas laquelle - elle est un peu légitimée par les circonstances qui le forcent à maquiller le corps de quelqu'un d'autre pour faire croire que sa victime est morte.

Personnellement, je résumerai sa personnalité comme celle d'un gros bébé boudeur, mal-aimé certes, et qui, malgré son besoin pathologique de propreté, semble se promener, du début jusqu'à la fin, muni d'une couche-culotte pour adultes. Il est vrai que tous les tueurs en série ne peuvent avoir l'élégance d'un Hannibal Lecter ... Mais enfin, l'auteur donne l'impression - car ce n'était peut-être pas cela qu'elle recherchait - de nous brosser ici le portrait d'un tueur vraiment dégoûtant sur tous les points. Pire : pas une minute on ne parvient à le plaindre - et cela en dépit de l'enfance qu'il a dû supporter, on n'en doute pas.

Tout aussi peu convaincante, quoique très belle, très glamour, apparaît la folle qui s'en vient poursuivre Callanach jusqu'en Ecosse. Songez donc : il n'a pas couché avec elle - ou alors il n'a pas remis le couvert. Depuis, la malheureuse ne vit plus. Il lui faut faire souffrir Callanach de toutes les manières possibles et imaginables. Tout ça parce qu'il refuse de reconnaître qu'elle est la réincarnation parfaite d'Aphrodite - ou à peu près.

Un peu maigre, comme prétexte, non ? ,o)

Mais le plus ennuyeux, avec ce personnage-là, c'est que, au contraire du tueur qui nous devient familier dès le début ou presque, il arrive un peu tard. Comme une espèce de justification. C'est en cela qu'on peut parler de quelque chose de "téléphoné."

"Téléphoné" - et largement prévisible depuis les premiers chapitres - l'engouement du tueur pour Ava. Ici, nous sombrons - enfin, nous aurions pu sombrer - dans la tragédie. Car Ava, c'est la coéquipière de Luc, vous comprenez - et peut-être un peu plus, qui sait ? Or, comme vous le voyez à longueur de séries américaines (certaines excellentes, d'ailleurs), un coéquipier, c'est un coéquipier. Il (ou elle) appartient à l'autre équipier et, de façon générale, il ne faut pas toucher à l'équipier de l'équipier !

Notre tueur, astucieux certes mais qui, en général, ne brille pas par l'éclat de son intelligence, ignore tout de l'amitié ou de l'amour. Donc, fatalement, un truc dans ce genre, cette union entre deux équipiers, il ne peut pas comprendre. Ce qui explique sans doute pourquoi, bêtement, il s'en prend à Ava, après que celle-ci ait participé à une conférence comme invitée de la femme que le tueur déteste le plus - après sa mère, probablement. (Mais il pourrait y avoir une autre raison, que je ne vous révélerai pas. Réfléchissez un peu : le tueur n'a aucune raison de faire souffrir Callanach mais la femme qu'il déteste le plus, hein ? ... )

Enfin, grâce aux dieux des Highlands, tout se termine bien, sauf que le héros se refuse à ressembler à Steve McQueen - si vous voulez savoir ce que McQueen vient faire là, il vous faudra lire ce roman qui présente en tout cas le mérite, pour moi incontestable et hautement respectable, d'utiliser d'autres temps et d'autres modes que le présent de l'indicatif.

Par curiosité, je jetterai un coup d'oeil au deuxième. Après tout, il faut un début à tout. Et si elle accepte de se lancer sans filet, je suis sûre qu'Helen Fields nous donnera vraiment un roman à la mesure de son talent, qu'on sent ici frémir et tapoter du pied, impatient d'aller au charbon. ;o)

PS : que celui ou celle qui a ricané, là-bas, dans le fond, en remarquant : "Et elle a écrit qu'elle n'avait pas grand chose à en dire !" se dénonce ! ;o)
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Sur une montagne isolée des Highlands, le corps d'Elaine Buxton brûle. Sur les lieux, la police scientifique ne trouvera que ses dents et un fragment d'écharpe pour identifier la brillante avocate spécialisée dans le droit commercial. Pourtant, au même moment, dans la pièce cachée d'une maison d'Edimbourg, la vraie Elaine Buxton hurle dans l'obscurité (ceci n'est pas un spoiler, ce sont les trente premières pages du roman).
A peine a-t-il pris ses fonctions que l'inspecteur Luc Callanach, franco-écossais fraichement promu à Edimbourg après une carrière prometteuse (mais interrompue pour des raisons à découvrir au fil des pages) à Interpol, se trouve confronté à une affaire complexe et doit identifier un tueur qui met un soin très méticuleux à dissimuler ses traces. Une autre femme disparait et l'inspecteur et sa coéquipière Ava Turner se lancent dans une course contre la montre.

La perfection du crime fait partie de ces thrillers dans lesquels on connait le meurtrier d'entrée de jeu, la question étant de savoir combien il a pu commettre de crimes précédemment et s'il sera en mesure d'en commettre d'autres avant que la police ne l'arrête (et avant que l'auteur n'ait épuisé sa capacité à noyer le lecteur sous des descriptions complaisamment violentes et sadiques). Attention lecteurs sensibles, le roman entre dans la catégorie « Blood and guts » (sang et tripes) !

Après un début un peu laborieux, on monte en puissance et Helen Fields fait preuve de beaucoup d'imagination jusqu'aux dernières lignes. Mais le bien l'emportera, ce dont on se doutait un peu. Callanach aura eu bien du mal à s'adapter à Edimbourg et à sa nouvelle équipe mais tout finira bien et l'on peut s'attendre à de nouvelles aventures.

La perfection du crime est un livre brutal, tant pour ce qui est de la perversion mentale du « méchant » que pour les relations entre l'inspecteur est ses collègues. Mais si vous aimez les thrillers violents et les romans de procédure, ce livre est pour vous.

Merci à Marabut et à Masse critique de m'avoir permis de découvrir ce livre.
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