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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très intéressante préface de Léonora Miano qui joue un parfait rôle d'introduction et d'avertissement à la lecture désarçonnante de ce récit autobiographique dans lequel Isabella Figueiredo raconte par bribes son enfance et le début de son adolescence vécues au Mozambique, en tant que colons.

L'autrice écrit souvent avec les yeux et les mots vifs, tranchants, sans filtre, de l'enfance et laisse à voir sans fard le fond de la pensée coloniale et du suprémacisme blanc, en rapportant son quotidien, ses interrogations et certaines incompréhensions sur son environnement social et son fonctionnement, sur son ressenti d'un métissage qui l'habite, inconcevable pour des parents assez indécrottablement réactionnaires.

C'est aussi et peut-être d'abord l'histoire d'amour d'une fille pour son père, quels que défauts qu'il ait, un monde qui s'écroule suite à la révolution des oeillets remettant en cause la présence coloniale en Afrique, la violence et le choc, puis l'exil / retour au pays qu'elle ne connait pas.

Récit rare qui nous montre le point de vue du colonisateur, cela n'excuse rien mais cela explique. En ce sens, il me semble que c'est un récit important.

Bémols pour moi : j'ai eu du mal à accrocher à la structure fluctuante comme les souvenirs, faisant des va-et-vient entre les anecdotes, les périodes, les évènements, certains se répétant plusieurs fois ;
J'aurais apprécié davantage d'interventions de l'autrice adulte, faisant un retour sur elle-même, sur cette période, de façon peut-être plus théorique, factuelle, politique peut-être.
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- CARNET DE MÉMOIRES COLONIALES-

Je continue dans mon voyage littéraire qui est de lire des livres portugais. Je décide de lire ce livre après avoir était à sa conférence qu'elle à faite aux festival du livre de ma ville. J'ai aimée discuter avec cette autrice, elle nous parle de son passée et de ce qu'il lui a le plus marquer. Alors je décide d'acheter le livre qui parle sur un sujet très marquant dans l'histoire du Portugal, les colonies ;déjà avec Lydia Jorge et Mia Couto, je connaissais le sujet car c'est un sujet littéraire assez écrit au Portugal.

Ce livre est assez dur à lire car l'autrice ne cache les misère et les montres. Surtout sur comment les blanc parler aux noir et comment il les traiter. Puis quand la révolution portugaise est arrivée le 25 avril 1974, tout à changée pour les colonie et les noir décident de ce venger et de prendre le pouvoir. Alors nous pouvons assister à une fugue des familles blanche aux Portugal.

Dans ce qu'elle a écrit, c'est tout ce qu'elle nous a raconté dans la conférence. le livre est une autobiographie de son enfance.

Ce livre m'a permis de ouvrir les yeux sur plusieurs chose mais garde aux âmes sensibles .

Carlaines
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L'auteure raconte avec nostalgie son enfance, dans les années 70, à Maputo, capitale du Mozambique, colonie portugaise. Elle évoque sans ambages le racisme, la dureté de son père et des coloniaux. Et en même temps, elle porte un regard d'une grande tendresse sur cette enfance et le choc du déracinement lorsqu'elle arrive à l'âge de 13 ans au Portugal. Une période de l'histoire portugaise qui m'était méconnue et écrit avec beaucoup de sensibilité
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