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Voilà un roman qui à coup sûr fera longtemps parler de lui. Un bijou, un tour de force, une lecture forte qui laisse des traces.

L'histoire est ce qu'elle est: dramatique mais pourtant souriante. Car oui Matthew fait sourire parce qu'il peut-être drôle, mais aussi parce qu'il est attachant. Très attachant, dans toute sa détresse et son amour démesuré, dans toute sa volonté et ses envies de lâcher prise. Vous l'aurez compris, ce roman est servi par une plume qui sait de quoi elle parle, qui sait transposer par écrit le vécu atypique de son héro, qui sait nous amener à nous perdre dans les méandres de l'esprit de ce jeune homme malade mais qui veut tant être "normal" (mais au fond c'est quoi normal?).

Contrecoup ... Quel titre bien choisi. D'une part parce qu'il colle à l'histoire de Matthew, mais d'autre part parce que nous, lecteurs, devons accuser le contrecoup de cette lecture où les sentiments se succèdent, où nous pouvons avoir l'impression de nous perdre dans les discours longs et exaltés dans lesquels s'emporte le personnage pour ensuite revenir à la réalité exigée (et ramenée) par son entourage. Parce que nous lecteurs plongeons dans la réalité de ce jeune homme en n'étant pas toujours sûr de le comprendre mais en ayant tant envie d'y arriver, en ayant tant envie de le voir heureux en permanence et non pas uniquement "entre étapes" de son existence.

Contrecoup est un roman écrit par un jeune auteur évoluant en tant qu'infirmier en milieu psychiatrique. Ce roman, c'est un reflet de son quotidien dans ses bons et moins bons côtés. Dans ces moments de "victoires avec un patient" pour mieux "reculer" le lendemain.

Contrecoup c'est un peu une invitation à la connaissance de la différence créée par la maladie mentale (la schizophrénie en ce qui nous concerne).
Mais avant tout, Contrecoup, c'est un roman mené très intelligemment, un roman à classer dans la catégorie "petite perle pour grosse claque", un roman dont on ne se lasse pas de part son originalité et de part sa très grande qualité d'écriture.

Merci aux éditions Lafon pour cette découverte déroutante et si prenante.
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Matthew, 19 ans, est hanté par la voix de son grand frère, mort une dizaine d'années auparavant. Il est schizophrène, une maladie qui « ressemble à un serpent », qui lui fait perdre le fil du temps, qui brouille les frontières entre le rêve et la réalité. Pourtant, armé d'un ordinateur ou d'une machine à écrire, il s'efforce de reconstituer le puzzle, de relier son enfance marquée par le deuil à son présent nébuleux, à comprendre comment il en est arrivé là. Pourra-t-il se libérer de ce passé trop lourd ?


J'ai été touchée par ce roman très sensible qui nous fait vivre la schizophrénie de l'intérieur. le ton est juste, il n'y a ni dramatisation ni angélisme rose bonbon, on est sur le fil, en équilibre parfait. La maladie de Matthew habite tout le roman, elle est omniprésente. Il nous fait partager le quotidien routinier d'un schizophrène, le traitement à l'hôpital de jour, les piqûres, les séjours en service psychiatriques lors des rechutes. Mais d'autres thèmes affleurent également, comme le handicap mental ou la restriction du service public en Angleterre.


Matthew présente sa schizophrénie comme une maladie intelligente, qui apprend elle aussi de ses expériences. Elle brouille le fil du temps, le réel et l'imaginaire. Cela se ressent dans la construction du roman qui n'a rien de linéaire, on passe régulièrement de l'enfance de Matthew à son présent immédiat, puis à son adolescence, lorsque la maladie montre ses premiers signes. Pourtant, le lecteur n'est jamais perdu car la narration est impeccablement maîtrisée, ce qui est à saluer pour un premier roman. On assemble peu à peu les pièces du puzzle, les brides de souvenirs, les émotions, les obsessions, la répétition du quotidien.


Matthew est un personnage extrêmement attachant, parce qu'il se livre en toute sincérité. Il nous montre tout, ses accès de colère et de violence, ses regrets, sa tendresse, ses peurs. Malgré la maladie il est lucide, il sait qu'il ne va pas guérir, qu'il va osciller toute sa vie entre la lutte contre sa maladie et son désir d'entendre la voix de son frère et de le retrouver. Il est entouré d'une famille qui fait tout ce qu'elle peut pour l'aider et notamment sa merveilleuse grand-mère, Nanny Noo. Sa mère est davantage sur le fil, elle a aussi ses propres démons. Enfin, même si on le connaît assez peu, on ne peut s'empêcher d'aimer Simon.


En ce qui concerne le style, il est très agréable, c'est un roman bien écrit et bien traduit, avec de belles métaphores et de petites illustrations bien choisies. On est dans la simplicité, Matthew s'exprime avec ses émotions, sans chercher l'effet de style. Ainsi la plume est adaptée au personnage et à son propos. Nathan Filer, qui a été infirmier psychiatrique pendant dix ans, a vraiment réussi à se mettre dans la peau de son personnage et à le faire parler. Très encourageant pour ce jeune auteur !


Ainsi, c'est un roman très bien mené et avec une belle sensibilité, qui nous fait vivre la schizophrénie de l'intérieur. de l'enfance à l'âge adulte, du deuil à la spirale de la maladie, de l'internement au suivi à domicile, Matt nous emmène dans son quotidien et retrace sa vie pour nous avec sincérité et simplicité. Une belle lecture que je vous conseille volontiers.
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Ce roman prend de multiples formes d'abord parce qu'on y trouve quelques dessins mais aussi parce que la typographie varie beaucoup selon que Matt écrit sur une machine à écrire ou sur son clavier et aussi selon le courrier qu'il envoie ou reçoit. C'est en partie ce qui m'a gênée car j'ai toujours du mal à lire un texte dont on change la typographie, comme lorsqu'on insère un texte en italique par exemple. Mais ce n'est pas ce qui m'a gênée le plus. Quand j'ai choisi ce roman en Angleterre, rien n'indiquait que le thème était celui de la schizophrénie, et c'est un thème qui me rebute. Mais le pire, c'est le style. J'ai eu l'impression de lire un roman pour enfant dont le narrateur aurait plutôt neuf ans que dix-neuf. Ce serait un très bon livre jeunesse mais il n'est pas classé dans cette catégorie. J'ai tout de même versé quelques larmes à la fin, que je trouve réussie mais l'ensemble manque singulièrement de profondeur. Ce roman a néanmoins été encensé par la presse anglo-saxonne et figurait sur la sélection des trente deux romans choisis par le jury du prix FNAC et je sais que vous serez nombreuses à l'aimer.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Nathan Filer nous offre un roman qui prend aux tripes de la première à la dernière ligne. Un livre qui vous frappe par sa force!

Matthew est un jeune homme de 19 ans qui nous parle de son monde. Nous perdant dans les tréfonds de sa mémoire et de ses pensées, il nous parle de son frère Simon, un enfant "spécial" et de la perte de ce soleil qui illuminait leur vie.
Etouffé par la peur d'une mère et par sa culpabilité, Matthew grandit seul. Ensuite arrive les effluves de la drogue, la volonté d'indépendance. Toujours accompagné de cette profonde solitude, Matthew sombre petit à petit dans la folie, rongé par le "serpent", c'est ainsi qu'il appelle sa maladie. Finissant en hôpital psychiatrique, il nous explique l'infantilisation et le manque de respect.

On s'attache à Matthew, on aimerait lui prendre la main et le guider dans ce brouillard qu'est sa vie depuis la mort de Simon. Nathan Filer arrive à nous embrouiller en alternant différents moments de la vie de Matthew, son enfant, l'adolescence, l'hôpital, il est parfois difficile de savoir où nous en sommes dans la vie du jeune homme. Mais c'est une façon de nous faire rentrer à 100% dans le roman. On l'accompagne tout du long, on suit ses pensées avec un style oral qui abat toutes les frontières de la lecture.

Grâce à l'écriture et au dessin Matthew arrive à trouver un fil rouge à sa vie, difficile à suivre, mais qui lui permet de faire le point sur lui-même. Il a un regard sarcastique sur lui et les autres. Pris dans sa solitude, il accepte quelques marques de tendresse, mais à la critique facile. Les autres personnages qui gravitent autour de lui essaient de comprendre, mais Matthew s'enferme de plus en plus. On voudrait leur murmurer des solutions pour ne plus subir ce chaos.

On est happé par ce roman. Nathan Filer arrive avec brio à montrer aux "ignorants" l'impuissance dans laquelle on se retrouve quand votre propre esprit se retourne contre vous.
contrecoups est un roman frappant! Il vous faudra peut-être un peu de temps pour vous relever et dire au revoir à Matthew.
Lien : http://www.blog-de-puce.com/..
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Matthew a 19 ans et il est hanté par la mort de son frère, une dizaine d'années auparavant. Par les souvenirs et la culpabilité. Par la voix de Simon, qu'il croit entendre. Par la maladie, aussi. Car Matthew est schizophrène. Pour mieux comprendre sa vie et sa maladie, pour mieux affronter le vide et sa famille détruite, il dessine et écrit. Il raconte son enfance, les derniers moments de Simon, les premiers moments de sa propre maladie. Il raconte les difficultés de ses parents face à la perte de leur enfant, le repli sur soi, les réactions des uns et des autres. Il raconte aussi l'hospitalisation, les médicaments qui brouillent l'esprit, l'infantilisation, les journées toujours identiques et vides, ses tentatives d'émancipation.

Ce n'est pas un roman facile. Par son thème, bien sûr. Par sa narration temporellement éclatée, Matthew effectuant des va-et-vient entre le passé et le présent. Par sa mise en page, également, puisqu'il tape parfois son histoire sur une vieille machine à écrire ou y ajoute des illustrations. Par le fait qu'il nous plonge dans l'esprit, confus, du narrateur, enfin. On ne sait pas, parfois, si on est face à un souvenir réel ou à une hallucination. Lecture ardue, donc, mais qui mérite que l'on s'y attarde. Une fois plongée dedans, j'ai été happée et n'en suis plus sortie avant de refermer le livre, tard dans la nuit. Cette construction à première vue compliquée est en fait très intelligente, tant l'écriture colle au sujet et à la peau de Matthew. Tout semble tellement juste que j'avais l'impression d'être réellement dans sa tête, passant d'une idée à une autre, ruminant certaines pensées. Tout cela dénote un travail de recherche conséquent et un respect certain du patient. (Recherches effectuées, il s'avère que Nathan Filer travaille dans ce domaine; on comprend mieux ;) )

J'ai été touchée par Matthew. Très touchée. La vie s'acharne sur lui (maladie, deuil, solitude), mais il garde non seulement l'espoir de vivre mieux, mais également -même s'il peut parfois agir égoïstement ou sembler brutal ou agressif- la capacité et le souhait de s'effacer et de se mettre au service des autres. A ce sujet, les dernières pages sont très émouvantes. J'ai en outre particulièrement aimé le personnage de sa grand-mère, petit bout de femme toujours là pour l'aider (trop, peut-être? hé! c'est une mamie!), malgré son âge et la difficulté de la situation. Les parents font quant à eux naître des sentiments ambivalents, par leurs actions ou paroles, mais quand on songe à ce qu'ils ont vécu, et vivent encore, c'est finalement une grande compassion et une profonde empathie que j'ai ressenti à leur égard, malgré le côté très (très) étouffant de la mère. Au final, tous ces personnages, à des degrés divers, m'ont plu, tous m'ont séduite et paru vrais.

L'auteur aborde deux thèmes difficiles, mais à aucun moment il ne tombe dans l'excès et dans le pathos. le roman reste donc, de bout en bout, très agréable à lire. Il en ressort énormément d'émotions, des serrements de coeur parfois, mais aussi pas mal d'humour, lorsque Matthew aborde la vie quotidienne, répétitive et ennuyeuse, au sein de l'hôpital notamment.

Ce premier roman, à la fois émouvant et captivant, est une réussite totale qui mérite amplement le prix obtenu en VO et que je vous souhaite vivement de découvrir.
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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Nathan Filer a été infirmier psy pendant dix ans. D'une plume au style oral mais authentique, il nous livre ici une vision intimiste de la maladie. Les médias ont toujours vite fait d'assimiler les schizophrènes à des psychopathes, car les stigmatisations font malheureusement vendre. Les préjugés et les idées reçues ont la vie dure et je ne peux que féliciter l'auteur de les faire sauter les uns après les autres dans ce récit.

Matthew a un grand frère « spécial » et vit très bien avec. Ils s'entendent comme larrons en foire et le couple formé par leurs parents vient idéalement compléter le tableau, envers et contre tout. Dès le début, Nathan Filer nous offre une ode à la tolérance et à l'acceptation. La vie est à l'honneur au coeur de ces pages, même quand elle s'enfuit. Suite à un concours de circonstances, le petit Simon décède brutalement. La vie de Matthew bascule alors ; scolarisé à domicile, il étouffe de plus en plus face au comportement angoissé de sa mère.

Puis arrive ce fameux serpent, le nom que Matthew donne aujourd'hui à sa maladie. Par petites touches insidieuses, il se fraie un chemin dans la psyché du jeune garçon. Nathan Filer met en avant les différents facteurs de la maladie : hérédité, alcool, drogues,... Matthew perd progressivement pied et son sens de la réalité finit par éclater avec ses premières hallucinations.

Malgré l'inquiétude évidente de ses proches (et du lecteur!), le roman reste très agréable à parcourir. le ton trouvé par l'auteur est on ne peut plus adéquat : il use de répétitions, de passages du coq-à-l'âne et de réflexions tournant à l'obsession pour permettre aux néophytes de correctement appréhender les mécanismes de la maladie. Ce petit côté brouillon ne nuit en rien à la pertinence de l'ouvrage et met en abyme la confusion dans laquelle Matthew patauge chaque jour davantage. Comme ce dernier l'avoue lui-même, sa vie est faite de copiés-collés, en particulier lors de ses hospitalisations. Toujours le même emploi du temps, fait de vide et d'ennui, de repli sur soi et de rêves de liberté, d'exaspération et de fausses échappatoires. On comprend bien le rapport amour-haine qu'il entretient avec son traitement qui l'empâte et lui permet à la fois d'échapper à sa souffrance. Sa détresse est aggravée par le sentiment de culpabilité qu'il nourrit depuis la mort de Simon sans en avoir jamais rien dit à personne. Il est sincèrement appréciable de voir que certains soignants sont à même de percevoir les travers du milieu psy ; à savoir que le système a tendance à infantiliser les patients et à tout décider à leur place.

Il est difficile de résumer ce roman. Dans cette première oeuvre, Nathan Filer réussit le coup de maître d'allier la fiction à des éléments issus de son expérience professionnelle, avec une subtilité aussi profondément ancrée que le respect qu'il témoigne envers tous.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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contrecoups de Nathan Filer. (Genre : Jeunesse, Drame).

Editions : Michel Lafon
Prix : 19,95€ (Partenariat)
Année de parution française : 2014 (Sortie le 28 août)
Année de parution originale : 2013
Titre version originale : The Shock of the Fall.

.Résumé : Matthew a 19 ans, et c'est un jeune homme hanté. Par la mort de son grand frère, dix ans auparavant. Par la culpabilité. Par la voix de Simon qu'il entend partout, tout le temps… Matthew a 19 ans et il souffre de schizophrénie, une maladie qui « ressemble à un serpent ». Pour comprendre son passé et s'en libérer, Matthew dessine, écrit. Il raconte l'enfance étouffée par la perte, la douleur silencieuse de ses parents ; l'adolescence ingrate brouillée par les nuages de marijuana ; la lente descente dans la folie, l'internement… Mais aussi, avec un humour mordant, le quotidien parfois absurde et toujours répétitif de l'hôpital psychiatrique, les soignants débordés, l'ennui abyssal… Et le combat sans cesse renouvelé pour apprivoiser la maladie, et trouver enfin sa place dans le monde.

.Mon avis : Je tiens tout d'abord à remercier Camille et les éditions Michel Lafon de m'avoir envoyé le livre en ENC. C'est preuve d'une grande confiance et j'en suis flatté. Je crois que cette chronique va être difficile à écrire tant cette lecture m'a perturbé. A vrai dire, je ne saurai dire si j'ai aimé, bien que ma note finale soit supérieure à la moyenne… En tout cas, la couverture est originale et le résumé m'avait tenté d'une manière forte. Mais je dois dire que j'ai eu quelques déconvenues lors de ma lecture.

.Pour ma part, le début a été un peu long à démarrer. Il m'a fallu 50-60 pages pour bien m'immerger dans le roman. Une fois dépassé ce palier, ma lecture s'est faite plus facile et je me suis totalement imprégné de ce qu'on me racontait. L'auteur pose ses bases, nous présente les personnages importants et m'a rendu curieux à cause des questions que je me posais au fil des évènements.

.En ce qui concerne les personnages, seuls Matthew et Simon m'ont véritablement plu. Matthew est le personnage principal auquel on s'attache bien qu'il y ait tout de même une distance. Sa maladie le rend vraiment complexe au niveau psychologique et il est parfois difficile de le suivre. On sent une personne torturée, sa maladie ne l'a pas épargné tout comme les évènements de sa vie qui en découlent. Mais Matthew intériorise, garde tout en lui, se pose de nombreuses questions et personnellement, il a failli me rendre fou. C'est là où l'auteure a su le rendre travaillé. Simon est le grand frère de Matthew et même s'il n'est pas beaucoup présent on va le découvrir à travers les souvenirs de ce dernier. Et même si Simon est atteint d'une maladie, il est attachant par son côté simple et aimant.

.En ce qui concerne le rythme, il faut que je vous prévienne de suite. Si vous comptez lire ce livre, ne vous attendez pas à un livre d'actions pures. Il n'est en aucun cas cela et bien au contraire. C'est un livre totalement psychologique, qui est basé sur un personnage qui doit faire le deuil de son frère. le rythme est plus mis en avant dans l'acheminement du deuil de Matthew, des différentes étapes de sa vie. L'auteur a réussi à mettre en avant les évènements de la vie de tous les jours d'un enfant/ado/adulte et à le faire progresser malgré sa maladie.

.Ce livre est assez spécial somme toute. Il a réussi à me déstabiliser par son histoire, par les émotions contradictoires qu'il a pu me faire ressentir. Je me suis senti souvent mal à l'aise en lisant le récit de Matthew. Sa maladie fait que le lecteur se sent enfermé dans sa tête, une sorte de huis clos atroce où on se pose énormément de questions sur l'évolution de sa maladie et de ce qu'il va devenir dans le futur. Et justement, moi qui m'attendais à pleurer ou à ressentir plus de choses, je ne sais pas si cela m'a plu. Je n'ai pas été préparé à ce que la lecture se passe ainsi, donc attention !

.En ce qui concerne l'écriture de Nathan Filer, je l'ai apprécié mais c'est en partie grâce/ou à cause d'elle que je me suis senti mal à l'aise. C'est à travers sa plume que toute la noirceur du livre s'exprime et nous rend à notre tour fou mentalement. En fait, en finissant le livre, je me suis dit que je m'étais tellement immergé dans l'histoire à la place de Matthew, que j'ai été un peu déboussolé comme il l'est, perdu. L'histoire m'est apparue parfois tellement flou ou incongrue… En tout cas la fin m'a beaucoup plu notamment par la note d'espoir et par le fait que Matthew ait tellement grandit psychologiquement.

.Enfin, je vous recommande ce livre parce qu'il faut le découvrir. Plusieurs avis d'autres blogueurs doivent arriver donc restez attentifs. C'est une histoire spéciale sur la maladie où le personnage principal est attachant et à la fois déroutant. L'auteur installe une espèce de huis clos psychologique qui ne nous permet pas d'extérioriser nos émotions et ça en devient oppressant. En tout cas, un bon rythme et une bonne écriture font que ce roman est à découvrir…
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