contrecoups est l'un de ces livres qui nous marque encore après avoir tourné la dernière page, dont le héros devient un ami, dont le récit devient une partie de notre vie.
Lorsque j'ai lu la chronique de Cajou [lien] j'ai su immédiatement que je devais lire ce livre et quel bonheur à la fin de cette lecture... Tout d'abord je me suis attachée immédiatement à Matthew, le personnages principal, le narrateur qui est attachant malgré le fait que ce soit un jeune homme spécial, malade plus exactement schizophrène. Il est important de souligner que cette maladie est e quelque sorte héréditaire, accidentelle, déclenchée par la mort tragique de son grand-frère ce dont il se sent responsable et qui va donc exacerbée une fragilité déjà présente. D'autant plus que l'attitude de sa mère renforce cet état d'isolement.
C'est vers la fin -sans raconter les détails- qu'il trouvera sa rédemption. C'est un héros qui se raconte, qui se confit à nous, il est honnête mais il a aussi le don rare de nous transmettre un sentiment d'empathie pour n'importe quel protagoniste.
Au niveau de l'histoire elle est à la fois tragique et drôle(pour comprendre un peu cette idée je peux donner comme exemple Forrest Gump) . L'humour est la force de cette histoire, il n'y a pas de pathos : on sourit, on rit. Tout est fait simplement, sincèrement, modestement même à l'image de l'écriture. Une écriture agréable, menée par des chapitres courts : l'auteur va à l'essentiel avec une certaine rapidité mais toujours en trouvant les mots justes et des jeux avec la calligraphie : c'est vivant.
Pourquoi ce livre est un coup de coeur ? le personnage ne s'apitoie pas, il constate. Au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, il progresse vis-à-vis de sa maladie, l'écriture est une catharsis qui permet à Matt de faire le deuil de son frère, de se libérer de sa culpabilité. L'auteur réussit à faire rentrer Matthew dans notre vie... Nous sommes acteurs de ce livre...
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