Pendant quelque temps, son discours consista à rappeler à Dieu tel ou tel présent que la Divinité avait daigné accepter des hommes - imposantes églises en échange de Sa protection contre la peste, présents faits de myrrhe et d'or, de vies humaines, de belles femmes et d'armées captives, d'enfants et de reines, de bêtes des forêts et des champs, de moutons et de chèvres, de moissons et de villes, de terres conquises tout entières, qui avaient été offerts dans le stupre et le sang en échange de Son apaisement, destinés à monnayer au juste prix l'adoucissement de la colère divine. [...] Dieu avait naturellement Son prix. Dieu était fait à l'image de l'homme, disait-on. Il avait forcément Son prix.
- Le diamant gros comme le Ritz -