Porcelâme, tome 1 : La voie du Kirin

Je n'ai malheureusement pas réussi à accrocher à ce livre. L'histoire, qui pourtant partait pas trop mal, ne m'a pas du tout emporté avec elle. Je ne me suis pas attachée aux personnages. Bref, pour moi ce fut un échec. Je ne pense pas que le livre soit mauvais, juste pas fait pour moi.

Dans un empire régi par cinq clans : le Dragon, le Tigre, la Tortue, le Phénix et le Kirin ; l'âme de ses habitants est représentée par une porcelâme, sorte de petite statuette magique qui exprime l'état de son possesseur, même après sa mort. Depuis quelques temps, la porcelâme de la princesse Kaede, décédée tragiquement des années plus tôt, montre des signes de grande souffrance. Pour comprendre ce qui se passe, Gintaro, fils de l'expert impérial en porcelâme, se rend sur la montagne sacrée du Kirin. Accompagné d'un rônin, Kiyoshi, qui prend en charge sa sécurité lors de cette mission secrète, ils entament l'ascension de la Voie du Kirin. Pour cela, ils seront guidés par Tomoe, l'une des guides les plus expérimentées de la montagne. Mais alors qu'un conflit se profile, leur ascension va se révéler plus dangereuse que prévue…

Dans un univers d'inspiration japonaise, Célia Flaux nous invite à entrer dans une histoire de fantasy médiévale passionnante, dont on ressort tout aussi essoufflé que les ascensionnistes de la montagne. le roman est rythmé, alternant entre les points de vue des trois personnages, et nous révèle peu à peu les secrets de chacun tandis que tout autour d'eux se tisse une histoire qui les dépasse. On s'attache très rapidement à Tomoe, son courage et sa pugnacité, son expertise et sa volonté. Seul Gintaro est peut-être un peu délaissé sur la deuxième moitié du roman, alors que sa position est toute aussi intéressante que celle des autres personnages et invite à approfondir la dimension politique des clans. le rôle des porcelâmes également est parfois un peu laissé de côté – on en oublie presque que c'est le titre du roman, surtout, aussi, en deuxième partie du roman. Malgré tout, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet univers et ces personnages, cette ambiance de Japon médiéval (on pense bien évidemment au Clan des Otori).

Il s'agit d'un premier tome, mais celui-ci nous offre une fin tout à fait satisfaisante, même si notre curiosité pour l'univers est piquée et que l'on prendra plaisir à replonger dedans le moment venu.

J'étais un peu inquiète en commençant ce livre car ce n'est jamais très bon signe de devoir commencer par quelques pages d'explications de l'univers (pour moi cela veut dire que c'est mal amené/expliqué dans l'histoire en elle même) mais au final j'ai passé un bon moment en lisant ce premier tome.

Il faut un petit moment au lecteur afin de comprendre tous les enjeux de l'histoire, les intrigues de la cours de l'Empereur et les tensions entre les différents clans. Ils sont au nombre de 5 : le clan dragon, tortue, kirin, tigre et phénix. Dans ce premier tome, l'histoire se déroule principalement au coeur du clan kirin, alors que le clan tigre menace le clan dragon (le clan de l'Empereur) d'une nouvelle révolte.

J'ai énormément aimé suivre l'ascension de nos deux compagnons (Gintaro le maître en porcelâmes et Kiyoshi, le rônin assigné pour le protéger) des montagnes hallucinantes qui trônent au centre du clan kirin. La voie du kirin est difficile, il faut un très bon guide pour arriver au sommet et le récit de cette marche est ce qui fait la force de ce livre. Les paysages sont magnifiques, mais la mort est toujours là, il faudra faire des choix et se dépasser.

Arrivé au sommet, le récit prend un tournant inattendu, les personnages principaux ne sont plus les mêmes et j'ai malheureusement petit à petit perdu mon intérêt pour ce livre. J'ai trouvé que l'histoire allait trop vite et le style très descriptif m'a paru soudain très froid. Les personnages n'évoluent pas de la même façon (j'ai adoré suivre Tomoe, alors que Kiyoshi manque franchement de nuance et est beaucoup trop parfait du début à la fin)

J'en attendais également beaucoup plus des porcelâmes, ces figurines qui renferment l'âme de leur propriétaire. J'ai trouvé tout ça assez flou et dans le récit elles servent simplement à créer l'intrigue de départ mais elles en sont pas vraiment utilisées pour autre chose et je trouve ça dommage.

Il y a quelque chose de maladroit dans ce premier tome, mais j'ai vraiment aimé les inspirations japonaises et l'univers. J'espère pouvoir découvrir plus en profondeur les autres clans dans les prochains tomes, en espérant qu'ils aient autant de charme que les montagnes du clan kirin.
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La montée de la Voie du Kirin a été, dans un premier temps laborieuse pour moi, je n'avais pas l'esprit à 100% dans ma lecture et j'ai donc eu un peu de mal à m'y plonger. le roman de "Célia Flaux" est fait d'un univers très riche, aux influences multiples (japonaises principalement, mais l'intrigue m'a fait penser à plusieurs (dessins) animés tel qu'avatar le maître de l'air ou encore Raya et le dernier dragon pour leurs décors, leur univers politique, empire, clans....).

Concernant les personnages je les ai trouvés, dans un premier temps, plutôt simples (mais pas sans relief) mais, à mesure de l'avancement de ma lecture, je leur ai trouvé plus de complexité, leur apparence ne représentant pas ce qu'ils sont à l'intérieur, leur âme, leur moi-profond. En ça, outre le fait d'être un roman fantasy, Porcelâme est aussi un roman initiatique où l'on suit le parcours des personnages.

J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le concept du roman autour de la Porcelâme: chaque individu né avec dans le poing une statuette en porcelâme celle-ci représente son état d'esprit, ses tourments, tant de son vivant qu'après sa mort.

Comme mentionné précédemment l'univers créé par l'autrice est très riche et j'aurais d'ailleurs aimé plus de développement à ce sujet, mais je me dis que nous en apprendrons plus dans les tomes suivants, même s'il va falloir attendre encore un peu pour le second.

En conclusion, c'est un roman riche, dont l'univers mérite d'être développé et approfondi, j'ai passé un agréable moment, l'écriture de Célia Flaux est plutôt fluide, et m'a fait voyager dans son univers que j'ai pu imaginer, visualiser sans peine.

Il est aussi important de souligner la beauté de l'objet livre et des illustrations tant intérieures que de la couverture.
Un plus pour la présence d'une carte de l'empire .

Je remercie Babelio et les Éditions BAYARD JEUNESSE de m'avoir offert l'opportunité de lire ce roman.

La voix du Kirim de Célia Flaux.

Ce livre à été une belle découverte!

Un univers tellement vaste et pas du tout probable que j'ai beaucoup aimé.

Nous partons dans un décor asiatique, plutôt nippone, avec des personnages tous très charmants et attachants, bien développés et qu'on arrive à apprécier assez vite.

On se retrouve très bien dans l'histoire, on se perd dans ce monde que je trouve très bien imaginé et que l'ait rice a très bien su imprimer tout le long des pages.

L'histoire démarre assez vite et, à fur et à mesure on découvre la trame et les petits tracas commencent à arriver.

Le rythme du récit et assez soutenu mais par moments, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs et c'était plus ou moins ennuyeuse la lecture.
Heureusement la plume de l'autrice est légère et nous rend ces longueurs plus simples.


C'était une lecture plaisante et agréable, je n'ai pas super aimé mais je ne suis pas non plus déçue et oui, je voudrais connaître la suite !

AVIS
Une quête qui plaira à tous les passionné du japon traditionnel ; pélerinage sur une montagne sacrée, interventions de divinités, code d'honneur guidant les personnages, combats sanglants entre moines-guerriers et samourais, relations de maitre à disciple, secrets, politiques et pouvoir.

J'ai vraiment eu du mal à me mettre dans l'histoire. Peut être que c'est parce que je n'apprécie pas cette facette du Japon, les traditions, les codes d'honneurs... J'ai trouvé les personnages froid et je ne m'identifiais à aucun aspect des personnages. Difficile alors d'avoir envie de savoir ce qui allait leur arriver.
Mais finalement après la première moitié du livre, certains éléments m'ont donné envie de continuer (aka Izumi Nakajima).

RESUME
Cinq clans, cinq gouverneur, et cinq divinités.

Les porcelames sont les statuettes reflétant les états d'âmes de chacun, même après leur mort.

Gintaro a pour mission d'examiner celui de la défunte princesse... Pour cela il doit faire l'ascension de la montagne sacrée du Kirin. Il sera accompagnée de la guide Tomoe et du guerrier Kiyoshi.

De cette quête dépend le fragile équilibre entre les cinq clans.

J'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur aux Imaginales et, lors d'une conférence, elle a si bien parlé de son roman que j'ai eu envie de le lire. de plus, j'ai été très intriguée par le titre, ce mélange de porcelaine et d'âme... Alors, Porcelâme, de quoi ça parle ?

Nous sommes dans un monde régi par cinq grands clans : le Kirin, le Dragon, la Tortue, le Tigre et le Phénix. Tous sont indépendants mais observent une même autorité, afin de préserver la paix : celle de l'empereur, du clan Dragon. Dans ce monde, les cinq animaux sacrés ont offert aux humains des Porcelâmes, des petites figurines qui les accompagnent depuis leur naissance et bien après leur mort et qui renferment leur âme. Or, la porcelâme de la défunte princesse Kaede présente un aspect qui met en péril la paix et la succession ; Gintaro, fils du Maître des Porcelâmes, est dépêché par l'empereur pour mener l'enquête et découvrir si la porcelâme de la fille de Kaede présente les mêmes tourments. Cette quête va le mener sur la voie du Kirin...

J'ai bien aimé suivre les péripéties de Gintaro, accompagné du rönin Kiyoshi et de la guide Tomoe. L'histoire se déroule en grande majorité dans les montagnes du clan Kirin, barrière naturelle entre les clans Tigre et Dragon. L'auteur maîtrise parfaitement son univers ainsi que le monde nippon, on est très vite dépaysé grâce aux descriptions simples mais efficaces. J'ai beaucoup aimé le concept de porcelâme et j'ai trouvé les personnages attachants, je regrette seulement la simplicité de l'ensemble. Les rebondissements s'enchaînent rapidement, on n'a pas trop le temps de se poser et les personnages ne sont jamais réellement en difficulté, selon moi. J'aurais aimé peut-être un peu plus de profondeur du côté des personnages ou de l'intrigue.

Mais dans l'ensemble, Porcelâme est une histoire touchante, dans un monde bien construit et intriguant. Il y a de l'action, des sentiments, des passés torturés et des Dieux animaux, que demander de plus ? Je lirai sûrement la suite, ne serait-ce que pour en apprendre plus sur les autres clans !