La vague qui vient

Un auteur de bandes dessinées en mal d'inspiration s'échoue sur une île où il possède une résidence, victime d'un naufrage : le naufrage de ses ambitions comme il le dit si bien.
N'étant pas natif du lieu, son intégration dans la communauté fermée des "Iliens" pourrait s'avérer laborieuse.
A travers le regard de ce personnage, l'auteur décrit ce petit monde avec précision. Certaines images et expressions sont subtiles, quelques situations font sourire. le récit manque cependant de vivacité et je me suis trop souvent ennuyé malgré un incontestable talent d'écriture.

Il aura suffi d'une quatrième de couverture attractive et de bonnes critiques sur Babelio pour que j'inscrive ce livre sur ma liste de Noël.
La dernière page tournée, mes impressions sont pourtant mitigées.
À l'actif de l'ouvrage : un style enjoué, un réjouissant jeu de ping-pong entre le premier et le second degré.
Au bout de quelques chapitres, je suis entrée dans le roman et ai pris plaisir à sa lecture.
Cependant, les personnages sont au mieux pittoresques, au pire caricaturaux.
J'attendais surtout le dévoilement de la fresque, et me réjouissais même d'avance de ce morceau de bravoure. Or c'est là que le livre m'a déçue. Je ne veux pas divulgâcher l'intrigue… donc pour rester suffisamment vague, je dirais seulement que la fresque n'apporte rien de neuf par rapport aux portraits antérieurs. En cela je rejoins l'avis des critiques fictives convoquées par l'auteur (bas de la p. 308-haut de la p. 309). du « tout ça pour ça »en somme …