La guerre est aussi différente de la trigonométrie sphérique que tout ce qu'on peut imaginer. (…) En guerre, il était fréquent d'aborder un problème sans savoir ce que l'on voulait accomplir, établir ou prouver, même sans savoir très bien de quels moyens o disposait pour le résoudre. La guerre était souvent une affaire de pis-aller, de hasard, d'improvisation. Qu'elle fût ou non meurtrière ou ruineuse, ce n'était pas ce qu'on est convenu d'appeler une affaire pour amoureux de logique.
La France sait maintenant que Bonarparte peut être battu et détrôné, dit la Duchesse, cela fait toute la différence !
Un magasin de poudre de mécontentement et de désunion, dit le compte. Une étincelle peut le faire exploser !
Quand elles font la guerre, les femmes sont plus féroces que les hommes, et portées à pousser la logique à fond.
Bien que petite, la chambre enfermait une puanteur qui eût suffi à empester une grande pièce. La première chose que les narines enregistraient, c'était la suffocante odeur de fumée de la lampe; mais on ne tardait pas à repérer tout une gamme d'odeurs supplémentaires : celle, fade mais tolérable, de l'eau stagnant à fond de cale, qui passait presque inaperçue, car Hornblower la respirait depuis vingt ans; celle, plus pénétrante, du fromage, et, comme pour faire oublier celle-là, l'odeur très nette que dégagent les rats; et puis celle des vêtements mouillés; enfin, un mélange d'odeurs humaines, celle d'hommes mal lavés, vivant pendant de longues périodes dans la promiscuité.