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Citations sur Les chiens de guerre (9)

le monde est gouverné par les prédateurs, qui deviennent des potentats. Et les potentats ne sont jamais satisfaits. Ils doivent aller sans cesse de l’avant à la recherche de cette puissance qu’ils adorent. Dans le monde communiste – et ne va pas t’imaginer que les dirigeants communistes sont amoureux de la paix –, cette puissance, c’est le pouvoir politique. Le pouvoir, le pouvoir, encore le pouvoir, quel que soit le nombre de gens qui doivent périr pour qu’on le possède. Dans le monde capitaliste, la puissance c’est l’argent. Toujours plus d’argent. Pétrole, or, titres et valeurs, de plus en plus, tel est le but, même si on doit mentir, voler, corrompre et frauder pour les obtenir. Ils rapportent de l’argent, et l’argent procure le pouvoir. De sorte qu’on en revient toujours à la soif de celui-ci.
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Car l’Afrique a la morsure d’une mouche tsé-tsé, et une fois que le venin est dans le sang il ne peut jamais être tout à fait exorcisé.
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Il avait été convenu d’une somme entre Bryant et le ministre. Inévitablement la somme qui figurait sur le contrat dépassait à peine la moitié de celle qui changeait de mains, la différence étant versée au compte personnel du ministre.
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Quand on les paie bien, les hommes servent de porteurs. Ils chassent. Les enfants sont un monde de malaria, de trachomes, de bilharziose et de malnutrition. Au temps de la colonisation on trouvait dans la plaine côtière des plantations de cacao de qualité inférieure, du café, du coton et des bananes. Elles étaient la propriété des Blancs qui les géraient en utilisant la main-d’œuvre indigène. Ce n’étaient pas des produits de grande qualité, mais cela suffisait, avec un débouché européen assuré, celui du pouvoir colonial, pour faire rentrer quelques devises et assurer un minimum d’importation. Depuis l’indépendance, les plantations ont été nationalisées par le président, qui a expulsé les Blancs et les a distribuées aux gredins de son parti. Maintenant elles sont quasi abandonnées, et envahies par les mauvaises herbes.
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C’est un exemple classique du concept selon lequel la plupart des républiques africaines ont rejeté de nos jours les groupes dirigeants dont les résultats au pouvoir sont tout simplement incapables de justifier leur prétention à gouverner un vulgaire dépôt d’ordures. C’est naturellement le peuple qui en pâtit.
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Le platine est un métal et comme tous les métaux il a son prix. Ce prix est déterminé à la base par deux facteurs : le caractère indispensable de ce métal pour certains procédés que les industries mondiales aimeraient perfectionner, et sa rareté. Le platine est très rare. La production annuelle du monde entier, mises à part les réserves sur lesquelles les producteurs gardent le secret, atteint à peine un million et demi d’onces troy.
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Pour certaines de ces fourmis affairées, vêtues de gris sombre, coiffées de chapeaux melons noirs, cela représentait peut-être un simple lieu de travail, ennuyeux, assommant, exigeant d’un homme le don de sa jeunesse, de sa force d’âge, de sa maturité, jusqu’à sa retraite finale. Pour d’autres, jeunes et pleins d’espoir, c’était le palais de la chance, où le mérite et le travail acharné étaient récompensés par l’avancement et la sécurité. Pour ceux qui étaient romanesques c’était sans aucun doute le lieu de rendez-vous des grands aventuriers du commerce, pour le pragmatiste le plus grand marché du monde, et pour le syndicaliste de gauche un endroit où les riches oisifs bons à rien, nés avec fortune et privilèges, se vautraient dans le luxe.
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Il aimait la brousse, il aimait les Noirs auxquels cela paraissait égal qu’il jure, qu’il tempête et qu’il les rosse pour les faire travailler davantage. Il s’asseyait aussi avec eux pour boire du vin de palme et respectait les tabous des tribus, mais sans paternalisme.
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Il ne pouvait supporter les villes, les règles et les règlements, les impôts, le froid. Comme tous les vieux Africains, il aimait et haïssait tour à tour l’Afrique, mais reconnaissait que depuis un quart de siècle il l’avait dans le sang, de même que la malaria, le whisky et les millions de piqûres et de morsures d’insectes.
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