La fabrique des petits bonheurs

Alice, qui a une thèse de lettres mais n'a pas trouvé de travail a dû accepter de mauvaise grâce un emploi à la mairie de Bourgis, le maire, odieux, étant un ami de son père… obligée de rédiger la gazette de la mairie qui consiste à faire l'éloge du maire. Ce dernier, les élections approchant, lui propose de créer un atelier d'écriture pour les cas sociaux, les marginaux pour prouver qu'il s'intéresse à autre chose que son auto-promotion et ses réceptions…

On lui attribue bien sûr, un « local poubelle » dans une usine désaffectée ! « La fabrique de friandises » … Après avoir dépoussiéré les lieux et trouver quelques chaises un peu moins bancales que les autres, qu'elle dispose autour d'une table orange qui a vécu, elle-aussi, elle décide de s'investir dans ce projet, tout aussi intimidée que les trois premiers participants qui arrivent : Ginette, Roméo et Moïse.

Nous avons d'abord Ginette alias Marylin qui parle de son rêve « très monitoire », elle est amoureuse de tous les hommes et uniformes, en particulier pour les chauffeurs de bus auxquels elle écrit des lettres enflammées ce qui aura des conséquences pénibles

Ensuite, Roméo qui est obligé de trouver des repères qu'il perd sans cesse, oubliant le nom de la concierge, se promène avec une blouse blanche constamment. On apprendra plus tard ce qui lui est arrivé.

Et enfin, Moïse, élevé à coups de ceinture par un père violent, qui s'est embarqué un jour sur un cargo, direction la France, heureux de s'éloigner de Fort de France. Il part du principe que, dans la vie, la chance et la malchance doivent s'équilibrer dans la vie, et croit en sa bonne étoile…

Ce seront les trois piliers de l'atelier d'écriture : « La fabrique des petits bonheurs », auxquels viendront s'adjoindre de manière moins régulière deux ou trois autres personnes. Tous sont cabossés par la vie, et Alice qui a perdu ses parents, a été élevée par la grand-mère qui habite loin d'elle, n'est pas épargnée non plus, son petit ami, un homme marié qui la délaisse dans les moments difficiles ayant tendance à briller par son absence a le chic pour l'abandonner dans les moments difficiles.

L'atelier leur permet de dire, avec leurs mots, ce qu'ils ont enfoui au fond d'eux-mêmes et la manière dont ils en jouent, les fautes d'orthographe espiègles donnant lieu à des jeux de mots drôles leur permet de se rapprocher, et un évènement inattendu va les souder davantage et les motiver à se battre. Mais, je n'en dirai pas plus…

J'ai bien aimé ce roman, une friandise dans cette période compliquée de confinement, et la sincérité de Danièle Fossette qui reste toujours dans la bienveillance sans tomber dans le côté Bisounours m'a touchée : cette histoire sent le vécu…

J'aime beaucoup son écriture pleine de poésie, la manière dont elle joue avec les mots… Et la couverture est très jolie, elle est une invitation à la lecture.
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Alice est chargée par le maire de sa ville de créer un atelier d'écriture pour occuper "Les laissés pour-compte". Amour, solidarité, humour font bon ménage avec les mots.
Écrit poétique, drôle qui véhicule, sans le dire, des messages sociétaux. Tous les personnages sont attachants. Alice, a su les rendre heureux, et se rendre rayonnante. 100% feel-good très agréable et pas niais.
Un "bonbon" à déguster sans modération.
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Ce roman porte bien son nom. Il nous apporte des petits bonheurs.
Comment aider des "laissés pour compte" avec l'écriture? Voilà le défi qu'Alice doit relever!
Une bonne première partie qui nous fait découvrir des personnages attachants, atypiques, cabossés. Mais ensuite, on a l'impression que l'auteur n'a pas su quoi faire de ses personnages. La fin me semble bâclée.
Je recommande néanmoins ce livre qui fait du bien et est un peu comme un bonbon tendre. L'auteur joue avec les mots et certains sont très drôles.

Le maire de Bourgis demande à Alice de s'occuper d'un atelier d'écriture en plus des tonnes d'autres tâches qu'il lui rélcame au quotidien.
Alice n'ose pas se rebeller et accepte.
C'est ainsi qu'elle va faire la rencontre de personnes cabossées par la vie qui vont bouleverser la sienne
Il y a Roméo qui mélange les mots et qui est sur sa planète, Marylin qui rêve du prince charmant ou encore Moïse l'éternel optimiste qui met des couleurs dans la vie des gens qu'il croise.
Alice rêvait sa vie autrement. Elle se voyait écrivain.
Mais si le destin a placé toutes ces personnes sur son chemin c'est pour une bonne raison.
Et si l'atelier d'écriture se transformait en fabrique des petits bonheurs? Et s'il était temps, enfin, d'ouvrir son coeur?

Un roman qui se croque comme un paquet de friandises aux goûts multiples: celui du bonheur, de la douleur et des larmes, du soleil dans les coeurs surtout.
C'est une lecture qui fait du bien: idéaliste, optimiste, pleine de couleurs, pleine d'amour et de tolérance, où des personnes qui n'auraient jamais dû se rencontrer vont former un groupe atypique, drôle et attachant.
La famille est celle que l'on se choisit.
Tous partent avec des handicaps, des fêlures, des désillusions mais ensemble, ils se relèvent, se soutiennent, évoluent, deviennent plus forts.
J'ai bien aimé la bouffée d'amour que l'on ressent au fil des pages. C'est une lecture réparatrice qui donne envie de croire en ses rêves malgré les obstacles.
Un roman qui nous dit "Et pourquoi pas?"
Un roman sans prétention, aux chapitres courts qui se focalisent sur les différents personnages, qui se dévore à pleines pages.
Vous l'aurez compris c'est une lecture solaire à l'image de sa jolie couverture pleine de peps.
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..

Une lecture à la fois légère, forte et émouvante.
L'auteure réussit parfaitement à nous faire passer tout un tas d'émotions au fil des pages.

C'est une histoire très riche d'amour, de tolérance, de persévérance, le tout dans un scintillement de couleurs et de poésie.

On est transporté avec chacun des personnages.
On vibre avec eux. On les voit évoluer, se transformer et renaître.
Chacun a une telle personnalité qu'elle ne peut que nous toucher.

Une écriture qui sait très bien jouer avec les mots.
J'ai adoré le "dictionnaire des mots inventés".

Une lecture très fluide, qui fait parfois grincer des dents, mais qui fait souvent rire avec ces situations cocasses et ces personnages uniques.

Un moment de détente qui fait du bien, tout en nous questionnant sur notre capacité d'acceptation.

S'il y avait beaucoup plus de ces fabriques autour de nous, notre regard et nos comportements s'en trouveraient grandement changés.

« Faire écrire les zonards et les occuper à gribouiller » voilà l'idée que balance un matin, le maire à Alice, agent administratif dans sa commune. Comme elle est diplômée en lettres, il la charge de mettre en place un atelier d'écriture pour les laissés-pour-compte, et de faire une comm dans le journal municipal. Une idée géniale qui pourrait lui assurer un nouveau mandat. Il lui octroie dans la foulée une salle délabrée au fin fond d'une fabrique de confiseries désaffectée.

Le jour J Alice accueille 3 personnes, mais d'autres viendront ponctuellement grossir les effectifs. Si au début elle est sur ses gardes face à ce public particulier, elle les encourage à écrire qq mots sur différents thèmes simples pour libérer la parole. Et elle met l'accent sur l'absence de jugement.

Peu à peu ses « élèves livrent des mots qui racontent leurs maux. Ils le font avec humour, et leurs fautes d'orthographe se muent en jeux de mots. Dans le rire et la bonne humeur, ils s'apprivoisent. Alice prend conscience qu'elle aussi a enfoui en elle ses propres maux , et que la vie qu'elle mène ne lui ressemble pas du tout.

Quelques mois plus tard, une décision municipale va mettre le feu aux poudres, resserrer leurs liens, éveiller leur conscience, et les amener à décider de ce que doit être leur vie.

Il y a du vrai dans cette fiction. Ces marginaux et oubliés sont lumineux et attachants, sans faux semblants. Leur humour est un paravent à la morosité et leur différence une force. On rit, on tremble, les émotions sont bien là et l'intelligence du coeur aussi.

Un gros et sincère merci à ma petite fée qui m'a offert ce livre. C'est un anti dote aux a priori et esprits étriqués, et une bouffée d'oxygène dans le tumulte de la vie.

Amateurs de bonnes ondes, ce livre est pour vous.

Sympathique roman, un brin naïf, un brin utopiste, complétement humaniste. Les moments de lecture qui raniment notre foi en un monde meilleur font toujours du bien !

Danièle Fossette, avec ses personnages fragiles, cabossés, mais optimistes et créatifs, nous emmène sur un chemin lumineux.

Un style sans prétention, parfois poétique, parfois espiègle.
Une petite friandise littéraire dont il serait dommage de se priver.

Roman très touchant et plein d'originalité.
Les personnages sont attachants, originaux et nous font rire au travers des pages.

J'ai adoré voir le combat pour la culture, l'écriture et le droit d'exister des personnes qu'on laisse souvent de côté.

J'ai été quelques peu déçue de l'histoire d'amour entre deux personnages (je ne dis pas les noms) car je trouve que cela n'apporte aucune plus value a l'histoire et la sort un peu de son originalité débordante.

Mais cela reste une lecture agréable et facile !

Jolie roman feel good qui se lit tout seul. Alice rencontrent des gens cabossés qui veulent être eux même et en même temps accepter dans la société. Ce roman est optimiste même si il y a une part d'ombre. le bonheur finis par triomphé, et cela fait du bien au moral. A déguster comme un bonbon.

Alice diplômée en lettre, travaille à la mairie de Bourgis à rédiger la gazette locale à la « gloire » du maire.

Les élections approchant, le maire décide de créer un atelier d'écriture pour les cas sociaux qu'Alice animera.

La mairie lui prête un petit local dans l'ancienne fabrique de bonbons. Alice donnera beaucoup d'énergie pour rendre ce réduit accueillant.

On ne se bouscule pas à cet atelier ..... une petite poignée de personnes dont 3 fidèles, Ginette, Roméo et Moïse.

j'ai aimé cette histoire où les gens se sont ouverts aux autres par un mot, une phrase et par leur imagination (la liste de nouveaux métiers) et qui ont pris confiance en eux au fil des ateliers.

J'ai adoré les échanges épistolaires entre Alice et sa grand-mère, c'est touchant, doux et très poétique .

Une lecture qui m'a fait du bien.

Note : 4 / 5