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3,94

sur 2757 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les yeux qui piquent… Atchoum. A mes souhaits… Non, c'est plus la Covid ! Je crois que je développe plutôt une allergie aux polars historiques. Et pourquoi pas ? C'est interdit ? Il y en a bien qui sont allergiques au Gluten depuis qu'ils ont découvert le mot alors qu'on en ingère depuis 10000 ans (peut-être un peu moins trafiqué à l'époque il est vrai).
Pourtant, ils ne m'ont rien fait ces polars à carrosses. Justement, ils ne me font plus rien. Les portes du Bureau des Affaires occultes sont restées closes. C'est l'entrée de la Poste ou de la Sécu à 12h01 !
C'est aussi le syndrome du tube de lait concentré sucré. Chacun ses références, désolé. J'en ai tellement tété (mais je suis plus !) plus jeune que je ne peux plus m'en approcher. Et bien, les justiciers et les grands détectives qui ont pourtant tellement animé mes étés d'adolescent, c'est pareil. Il faut dire que les intrigues sont toujours les mêmes. Il n'y a que les costumes d'époque qui changent. Un héros incorruptible et increvable au passé mystérieux (ici le jeune inspecteur Valentin Verne) pourchasse un tueur impitoyable (surnommé le Vicaire, monstre friand de petits garçons orphelins), et enquête sur de mystérieuses morts (des suicides de VIP en pleine mode d'ésotérisme) dans un contexte politique instable avec des sociétés secrètes très romanesques (ancêtres clandestins des clubs privés avec fauteuil club et whisky de prestige) tout en s'éprenant d'une actrice de théâtre populaire entreprenante pour faire de Verne son jules.....
Comme le petit Verne a fait des études de sciences, il va te dépatouiller tout cela façon Rika Zaraï avec l'aide, excusez du peu, de Vidocq et d'Evariste Gallois.
Je n'ai pas grand-chose à reprocher à ce roman bien construit à part peut-être son côté trop prude. L'histoire manque un peu de stupre alors que les personnages ne fréquentent pas que les beaux quartiers. de même, les morts violentes ne manquent pas, mais l'auteur ne s'éternisent jamais sur le côté douloureux de la chose. le sang tâche mais il part au premier lavage. Seules les scènes de séquestration, pivots psychologiques de l'histoire, particulièrement marquantes et sordides, apportent une vraie originalité à ce roman. Côté humour, par contre, c'est la sécheresse. L'inspecteur Verne est un torturé, pas un marrant. L'un n'empêche pas l'autre, mais dans son cas, cela relève du handicap.
Je reconnais aussi à l'auteur la noble ambition de ressusciter un peu le style des feuilletonistes du 19 ème siècle, en enchaînant les péripéties, parfois à au détriment de la crédibilité de l'histoire mais toujours soucieux du rythme et des fins de chapitre haletants. le jeune Verne a autant de vies qu'un chat suicidaire.
Le roman d'Eric Fouassier est également un modèle en matière de documentation. Je devais bien roupiller en cours d'histoire car la Monarchie de Juillet et Louis-Philippe, monarque influenceur des prénoms composés improbables qui galvanisent tous ceux qui veulent que leur progéniture affiche un pédigrée comme un marqueur social, avaient un peu disparu de ma frise chronologique.
Je ne lirai pas la suite, ni la revanche du retour du Vicaire et inutile de me garder les petits qui suivront.
Adolescent, j'aurai certainement branché la guirlande des 5 étoiles, adoré ce bouquin, et jugé sévèrement le vieux grognon qu'il est devenu avec son billet blasé. Quelqu'un aurait vu passer une âme d'enfant ?
Tant pis pour moi.
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L'arrivée sur le trône de France de Louis-Philippe suscite de la contestation. Beaucoup voudraient des réformes politiques ou sociales, mais aussi la condamnation à mort des quatre ministres de Charles X, arrêtés alors qu'ils cherchaient à quitter la France. Dans un Paris aussi sale et que dangereux, une agitation qui ne peut qu'aggraver le marasme économique et la criminalité des petits comme des grands voyous que l'inspecteur Verne, nommé à la Sûreté, tente en usant de méthodes peu orthodoxes de circonscrire.

Avec la monarchie de Juillet en toile de fond, voilà un policier historique dont l'intrigue parsemée de références à la science médicale et pharmaceutique est plutôt bien menée. Pourtant on s'interroge sur la vraisemblance de certaines situations et surtout si l'auteur est dans le pastiche ou pas, tant l'inspecteur Valentin Verne fait penser aux héros des romans-feuilletons du XIXe siècle tels Lagardère, Rocambole, Pardaillan ou encore Rouletabille… Un classicisme aussi bien dans le fond que dans la forme qui donne une impression peu grisante de déjà-lu.
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Une très riche idée que d'ancrer un roman policier dans les troubles années 1830 en France, entre instabilités du pouvoir et violences politiques majeures. le livre fourmille d'anecdotes et références réelles ce qui procure un vrai plaisir de lecture.
Par contre l'intrigue policière... D'une banalité confondante, prévisible, avec tous les passages obligés pour en faire un très moyen téléfilm "en costume"... Un bon point, l'apport scientifique balbutiant aux enquêtes est bien intégré.
J'ai commencé à m'y ennuyer à la moitié, l'ai délaissé quelques jours avant de le reprendre sans passion, et sans surprises.
L'auteur lorgne du côté de Conan Doyle pour l'atmosphère, mais la traque par son héros Valentin du méchant Vicaire ne vaut que par leur passif commun et en deviendrait pesante si redondante au fil des ouvrages de cette série en devenir.
Bref un roman pour passer le temps, à l'écriture agréable, mais qui ne me laissera pas un souvenir inoubliable...
Je lirai le second tome, en l'espérant plus retors, pour ne pas rester sur une impression un peu mitigée.
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À force de voir ce livre circuler sur tous les réseaux sociaux, il fallait que je le lise.
La couverture et le titre me plaisaient en plus.

Je n'ai pas été éblouie ni surprise par les différentes intrigues.
Les faits historiques n'ont pas été une découverte non plus.
Les personnages sont sympathiques, sans plus.

Une suite, certes, mais je pense que ce sera sans moi…
Bonne lecture !
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Une petite déception qui paradoxalement a cependant su titiller ma curiosité.

Qualifié de polar historique, je trouve plutôt qu'il s'agit d'un très bon roman historique avec des enquêtes. La différence est là : l'aspect historique est excellent, le côté polar nettement moins.

Ce récit prend place sous la monarchie de Juillet, au lendemain de la révolution de 1830. Divisions politiques, essor scientifique, le terreau est là. On retrouve ici la rigueur de l'auteur, spécialisé dans l'histoire de la médecine et de la pharmacie. C'est une période que pour ma part je connais peu : mon intérêt en a donc été décuplé. L'auteur s'est, de plus, sûrement muni d'un plan de Paris. Nous sommes donc complètement immergés dans ce Paris fiévreux du XIXe s, parcourant les rues et quartiers de la capitale en compagnie de Valentin Verne, protagoniste principal de notre récit, inspecteur féru de chimie et de botanique.

On en arrive donc à ce dernier. Protagoniste froid de prime abord, on doit bien avouer qu'on a du mal à s'attacher à lui. Néanmoins, c'est un personnage qu'on finit par apprécier au fur et à mesure qu'on en apprend plus sur lui. J'avoue être un peu déçue cependant d'avoir tout deviné le concernant. Cela gâche tout de même pas mal de bouleversements. A moins que ce soit voulu par l'auteur? mais j'en doute.

La grosse frustration reste cependant sur l'aspect enquête. Très vite, on a deux enquêtes. Très vite, on comprend que les deux ne semblent jamais se rejoindre. Très vite, on comprend que malheureusement la plus intéressante sera celle traitée dans le tome suivant... le problème, c'est que l'autre enquête avait tendance à m'indifférer. Je ne suis clairement pas rentrée dedans, je sortais régulièrement de ma lecture. Pourquoi, je ne saurais le dire. Trop peu de chapitres qui appâtait mon intérêt ? Ou alors mon intérêt était peut-être trop happé par le Vicaire et le pauvre Damien. Ces chapitres, d'ailleurs, sont ceux qui sont les plus bouleversants.

En résumé, cette lecture m'a plu pour le traitement du contexte historique. Mais il n'en demeure pas moins que c'est un tome introductif à ce qui devrait être le sel du récit : le tome 2 ( du moins, je l'espère!). Me voici donc déçue et un peu frustrée mais assez curieuse pour me lancer dans le tome 2 prochainement.
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Paris 1830. le fils d'un bourgeois parisien se suicide dans des conditions étranges. le jeune inspecteur Valentin Verne va mener l'enquête. En parallèle, une autre affaire l'obsède : la traque du Vicaire, un sinistre personnage qui se livre à des actes odieux sur de jeunes enfants.

Polar historique, le roman d'Eric Fouassier décrit avec une grande précision le Paris de 1830.
Les lieux et leur cartographie sont soigneusement étudiés. L'ambiance des bas-fonds est très présente dans le récit.
L'auteur pose également le contexte politique de l'époque, assez particulier entre les partisans de Louis-Philippe et les bonapartistes, et la tension qui règne jusque dans les rues.

Le personnage principal est assez mystérieux. D'une nature solitaire et renfermé, il est déjà à lui seul une énigme. J'ai préféré suivre les aventures du jeune Damien, l'enfant tombé entre les griffes du Vicaire, même si elles sont assez dures, elles m'auront tenu en haleine. Toutefois, j'ai trouvé que le raisonnement de Damien n'était pas crédible car peu en adéquation avec un enfant de 10 ans, qui plus est, lorsque cet enfant subit des sévices de la part d'un pervers.

La plume de l'auteur est, dans l'ensemble mais j'y reviendrai, agréable et fluide et le récit se laisse lire sans problème.
Cependant, j'ai trouvé l'histoire assez niaise. Valentin Verne arrive à se sortir de toutes les situations avec des méthodes peu crédibles. de vrais tours de passe-passe. Même si l'auteur donne matière à rendre réalistes certaines scènes, j'ai soupiré plus d'une fois sur certains passages. J'ajouterais que certains clichés m'ont passablement agacée ; « la porte se rouvrit sans bruit dans son dos. Un individu louche, portant sur sa triste face toute la noirceur de son âme, fit son apparition ».
Trop de pirouettes et d'accumulations de poncif se sont succédé dans le récit et ont fini par gâcher ma lecture.
Il est question d'une série mais ce premier opus ne m'a pas suffisamment convaincue pour lire une éventuelle suite.
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Nous sommes plongés dans un de ces feuilletons du 19 ème siècle. Plaisir d'adolescente ? Oui. Je l'avoue.
Mais.
Mais rapidement on comprend qu'une base solidement surdocumentée semble vouloir crédibiliser les péripéties chères à ces feuilletions.
Nous sommes aussi accrochés par un rythme et des fins de chapitres " haletants" et ça coince quelque part. Mon âme de lectrice est dérangée par cette succession de travers dédiés au genre " Page turner"
Le souci est que je vois arriver les trucs de narration qui vont justifier des suites au détriment de choix radicaux qui auraient servi la noirceur annoncée.
Dommage.
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Dans ma quête de romans policiers se déroulant au XIX° siècle, j'ai retenu celui-ci à cause de son titre ; "Le bureau des affaires occultes", y a pas à dire, ça en jette.

L'intrigue ne renouvelle pas le genre, loin s'en faut, mais l'ambiance de la France d'une autre époque est bien retranscrite. le mystère n'a pas totalement tenu ses promesses. Un twist majeur est aisément prévisible et trop de pages y sont consacrées.

Je n'ai pas trouvé intéressants les chapitres où la jeune femme prenait le rôle de protagoniste. C'est un personnage sympathique (et charmeur), mais je préfère quand on suit seulement Valentin, jeune policier au grand potentiel.

Le tome 2 sort prochainement et je le lirai avec plaisir.
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J'ai en ce moment très envie de lire des récits historiques et si ceux-ci peuvent également comporté le côté enquête cela est bingo, de plus ici il est indiqué un côté ésotérique qui n'est pas pour me déplaire.

Je n'ai donc pas hésité à emprunter ce bouquin à la bibliothèque et niveau décor historique on est effectivement servi, j'ai aimé suivre Valentin Verne durant son enquête, cependant ici ce tome sert plus pour planter le décor que pour avoir de véritable réponse, il s'agit d'ailleurs d'un tome 1 comme il est clairement indiqué au niveau des premières pages.

Beaucoup de réponses restent donc sans réponse et cela donne au final un côté très frustrant à ce récit, il n'y a d'ailleurs au final dans celui-ci aucun côté ésotérique ou occulte.

Je me demande donc au final si l'auteur n'a pas tout misé sur son second tome, sera-t-il plus rythmé avec tout pleins de réponses par rapport au premier tome? En sera-t-on plus sur le personnage principal de Valentin Verne?

J'ai aimé le cadre ou se déroule le récit mais cela fait léger comme action pour un livre de presque 300 pages, j'aurais aimé un récit plus rythmée avec la résolution d'au moins certaines parties de l'enquête.

Je lirai le second tome à l'occasion lors de sa sortie si je le trouve à nouveau disponible à la bibliothèque.
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Le livre que l'on m'a le plus plébiscité depuis plusieurs mois.
Je m'attendais à quelques chose de différent.

Déjà, je n'aime pas lorsque ça touche aux enfants.
L'auteur ne détaille pas toutes les percutions subit par Damien mais ce qui est suggéré suffit à l'imagination du lecteur pour faire le reste.
Cette course-poursuite entamée par le père de Valentin sera donc le fil rouge de cette série. Et sur ce point, l'auteur en dévoile juste ce qu'il faut avec, là déjà, un joli rebondissement.

Pour ce qui est de la seconde enquête, je pensais donc que l'auteur s'attarderait plus sur les détails pour nous dévoiler les fameux : qui, quand, comment, pourquoi ? et j'ai trouvé le tout trop léger.

En fait, j'espérais trouver un inspecteur qui utiliserait tous les moyens à sa disposition, telle la série "Les enquêtes de Murdoch", pour résoudre ses affaires mais ça n'est pas venu. Peut-être dans le tome 2, puisque le titre n'apparait qu'à la fin et inspire plus de bizarreries.

L'auteur dit bien qu'il a fait de nombreuses recherches pour coller au mieux à l'époque mais qu'il a aussi pris quelques largesses pour que ça aille avec son histoire.

Je ne suis, pour l'instant, pas certaine de rajouter le tome 2 à ma PAL mais je sais que beaucoup d'entre vous ne se poseront même pas la question.
En ferez-vous partie après avoir lu ce tome 1 ?
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