La Berceuse des sorcières

J'ai été happée par ce roman qui mêle la généalogie, l'histoire et le patrimoine avec un soupçon de sorcellerie et de fantastique. J'ai été malheureusement déçue par la fin du roman. Les derniers chapitres s'enchaînent vite et l'histoire se conclut à grande vitesse. Cette fin m'a laissée sur ma faim justement et c'est dommage car c'est un bon roman !

Je sors un peu de ma zone de confort avec ce roman mais j'ai tellement été attiré par la couverture que j'ai été obligé de craquer. Et j'ai bien fait car j'ai vraiment beaucoup aimé.

La plume de l'auteure est fluide et les chapitres sont courts ce qui rend la lecture rapide et agréable.

L'action est un peu longue à se lancer mais c'est ce qui m'a intrigué car j'avais vraiment envie de savoir où l'histoire allait me mener. En revanche une fois l'action là, tout s'enchaîne et je trouve la fin peut être un peu précipitée. En tout cas j'ai été agréablement surprise par cette tournure de l'histoire.

Dans ce roman on découvre les personnages d'Augusta et de Margaret. Deux femmes fortes, libres et indépendantes, rêvant du vrai amour.

Il y a un côté mystique qu'au final j'ai beaucoup aimé. J'aurais même aimé encore plus de sorcellerie !
Mais aussi un petit côté historique que j'adore de plus en plus retrouver dans mes lectures.

C'est donc un roman que je vous conseille.
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Avec un tel titre et surtout un tel sous-titre « un conte obsédant », je m'attendais à beaucoup en commençant la lecture de la berceuse des sorcières.
Ai-je été déçue ? un chouilla, et c'est la faute à ce foutu « sous-titre !
Ai-je aimé ma lecture ? oui, j'aime quand la trame de l'intrigue se déroule à cheval sur 2 époques comme c'est le cas ici, et qu'en prime il y a une interaction entre les deux, comme un match de ping pong.
J'ai suivi Margaret & Augusta avec presque autant plaisir mais pour des raisons différentes.
J'avais hâte d'en savoir plus sur le drame qui a marqué la vie de Margaret, j'ai adoré sa liberté et son indépendance, voir son intransigeance quant à ses désirs et ses émotions, surtout pour son époque.
Quant à Augusta, j'avais envie de voir comment elle allait évoluer, comment elle allait se libérer de son carcan et prendre enfin son envol sur tous les aspects de sa vie, professionnel, sentimental et même familial.
Si j'ai beaucoup aimé le style fluide, et l'alternance qui permettait de rythmer l'histoire, la dose de fantastique insufflée dans l'histoire m'a ravie au début mais sur la fin de l'histoire j'ai eu un peu plus de mal à adhérer aux choix d'Hester Fox, qui m'ont clairement surpris et n'ont pas recueilli mon adhérence.
J'ai trouvé l'ambiance de ce roman très cocooning et je me suis attachée aux personnages, surtout Margaret, dont la soif de liberté et d'absolu m'a plu dès le début, le côté romance ne m'a pas dérangé plus que ça et pour moi c'est déjà beaucoup, même si j'ai parfois eu envie de secouer Augusta.
En fait, le seul truc qui me dérange c'est cette histoire de « conte obsédant » qui induit le lecteur en erreur, car si je me base sur cette expression, on est complétement à côté de la plaque, alors que pourtant l'intrigue est intéressante, mais on est loin du conte de mon point de vue.
Une bonne lecture en somme dont je garderai un très bon souvenir.

J'ai bien aimé me plonger dans La berceuse des sorcières, un roman surprenant et envoûtant rempli de mystères. L'histoire est sombre et fascinante et les personnages sont intrigants. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Augusta mais j'ai moins accroché avec le personnage de Margaret. J'ai apprécié l'alternance entre le passé et le présent avec toujours cette envie d'en découvrir davantage au fil des pages. Même si la dernière partie du roman ne m'a pas convaincue, l'histoire m'a tout de même plu et j'ai découvert avec La berceuse des sorcières, une histoire étonnante et ensorcelante.

/!\ Peut dévoiler des éléments de l'histoire.

La première partie du roman à un effet doudou qui a rendu ma lecture très agréable malgré le fait que le livre aborde des thématiques sensibles (relations amoureuse toxique (Augusta et Chris, Margaret Jack; Margaret Henry (son cousin) ; problème d'addiction, troubles alimentaires suggérés, divorce ) Tout y est abordé sans jugement ni culpabilisation. Ce n'est ni diabolisé, ni valorisé c'est juste présent dans la vie des personnages.

Les changements de point de vue (que je n'aime généralement pas) sont ici bien gérés : le récit de Margaret enrichit celui d'Augusta et j'ai eu plaisir à suivre les deux sans préféré l'une à l'autre.

Le thème des sorcières est ici traité non pas dans le sens magique que dans le sens pouvoir féminin (comme annoncé dans le résumé). Ici on ne va pas se concentrer sur les sorts et la magie, ce n'est qu'une trame de fond pour que les personnages prennent vie. le roman nous raconte leur vie, les obstacles auxquels elles sont confrontées, leurs erreurs etc… Là où le récit est bien construit c'est dans le parallèle entre leurs deux vies qui se font écho l'une l'autre tout en mettant en évidence leur différences.

J'ai adoré ma lecture jusqu'au chapitre 32 ou le ton change brusquement. C'est à partir de là que la mention “un conte obsédant” sur la couverture prend son sens. Et j'avoue ne pas comprendre le pourquoi de ce changement. L'histoire part sur une voie de vengeance qui est très rapidement résolue pour aboutir à une happy end classique. Je pense être passé à côté de la fin du récit et je trouve même ça dommage de terminer ainsi.

Une très bonne lecture et enfin la découverte des éditions Faubourg Marigny.

Dans « La berceuse des sorcières » vous y trouverez des mystères, de la sorcellerie bien sûr, une touche de fantastique, deux temporalités pour des destins croisés et une atmosphère prenante.

L'histoire alterne entre le récit de Margaret Harlowe (1850), amoureuse de la nature, éprise de liberté, connaisseuse des plantes apportant son aide aux femmes de sa communauté et très vite assimilée à une sorcière ; et celui d'Augusta, jeune femme moderne qui va se retrouver à gérer la collection historique de la maison-musée « Harlowe House ».

J'ai aimé me plonger dans cette ambiance, m'imprégner de la demeure d'Harlowe House, enquêter au côté d'Augusta. On a tout autant envie qu'elle de comprendre qui a été Margaret, pourquoi ne reste-t-il aucune trace de son histoire et quel mystère entoure la jeune femme.
Ce travail de reconstitution historique, de recherches est très bien retranscrit d'autant plus que l'autrice a elle-même travaillé dans les musées.

Le récit est fluide et même si le scénario n'est pas révolutionnaire j'ai passé un très bon moment de lecture et y ait trouvé ce que j'attendais.

Petite anecdote mais qui m'a bien plu, lors d'un voyage en voiture les protagonistes écoutent du Fleetwood Mac ce qui est un excellent choix.

L'autrice a écrit d'autres romans qui semblent dans la même veine, on aimerait bien d'autres traductions françaises…en attendant, il me reste à continuer mes lectures des éditions Faubourg Marigny, un autre titre m'attends déjà dans ma PAL depuis trop longtemps.

C'était une lecture qui me tentait énormément de part sa thématique autour des sorcières. C'est donc avec une grande exaltation que je me suis plongée dedans et n'en suis ressortie deux jours après.
Tout est réuni pour passer un bon moment lecture : une ambiance mystique et immersive, intrigante, des sorcières, une double temporalité parfaitement bien maîtrisée.

Nous rencontrons deux personnages à deux époques différentes : Margaret, jeune femme issue d'une famille aisée et qui fait sa vie comme bon lui semble, ne prenant pas compte de la « bienséance » de l'époque. Elle va se découvrir un certain pouvoir qui lui confère le nom de « sorcière» . Puis Augusta, 150 ans plus tard. Elle décroche un poste de rêve à Harlowe House, maison emplie d'histoire. Elle va découvrir une jeune fille ayant vécu ici mais dont les archives ont effacé sa trace. Ainsi, elle va mener une enquête pour tenter de percer le mystère…

L'autrice est une véritable conteuse et nous sommes transportés au fil de la lecture aux côtés d'Augusta dans sa quête de vérité. Ainsi plus nous avançons plus nous découvrons l'étrange lien qui unit les deux femmes. A travers sa plume fluide, la double temporalité est rondement bien menée et j'ai vraiment pris plaisir à découvrir les deux histoires en parallèle.

Ce livre est une ode à l'émancipation des femmes, à la liberté, à la nature et à l'amour. J'ai eu une préférence pour la partie historique avec Margaret que j'ai trouvé bien plus intéressante et pertinente. Margaret est une femme qui se bat contre les préjugés et pour sa liberté de faire ce qu'elle aime.

Autre point fort du roman c'est que l'autrice a su mettre mes nerfs à rude épreuve avec des moments où je ne savais plus où donner de la tête. Un coup je frissonne, d' un autre coup je souris, un coup j'ai du mal avec les personnages un coup je les aime. le seul petit bémol à cette lecture je dirai que j'ai trouvé qu'il manquait quelques pages et de profondeurs pour rendre la lecture encore plus pertinente.

Là où réside la magie dans ce roman c'est que j'ai eu l'impression d'être envoûtée aux côtés des personnages dans cette histoire pour découvrir les secrets de famille. Comme quoi allier roman historique et fantastique ça marche et ici ça marche très bien ! Puis vient la fin - car oui toutes les bonnes choses ont une fin - que je n'avais absolument pas vu venir. Jusqu'au bout du livre j'ai été agréablement surprise !

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On pourrait résumer ainsi cette lecture: couverture attirante + résumé alléchant = déception à la lecture

J'ai eu déjà beaucoup de difficulté à entrer dans cette lecture, il faut dire que Augusta ne fait pas partie de ces héroïnes qui aimantes les gens et Margaret ma foi est bien trop capricieuse pour qu'on l'apprécie. J'ai persisté en me disant allez ça va s'arranger mais je ne suis pas vraiment entrée dans ce roman qui oscille entre feel good et histoire de fantômes. Je me suis vite lassée des états d'âme de Augusta, son rejet de la nourriture m'a gonflée, j'ai eu la sensation que l'auteure nous mettait dans le même roman tous les sujets du moment: relation toxique, problèmes alimentaires, drogue… bref, tout y est.

J'ai été très contrariée aussi par le dénouement, c'est à la va-vite et les explications sont plus limites. C'est très tiré par les cheveux et je trouve que ça dessert l'ensemble.

Bref, un très grosse déception.


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La berceuse des sorcières - Hester Fox

C'est un roman à double temporalité. Les chapitres alternent entre l'histoire de Augusta de nos jours et celle de Margaret dans les années 1870 .Nous vivons à travers les yeux, les émotions et les intentions de Margaret puisque le récit de celle-ci se fait à la première personne du singulier alors que nous sommes spectateurs de la vie d'Augusta qui est racontée à la troisième personne .

Margaret est la petite dernière d'une famille aisée de la 2ième moitié du XIX siècle. Elle rejette les conventions, est libre et a des idées féministes pour l'époque. Elle est considérée comme une « sorcière » car elle récolte et utilise les plantes, pratique une médecine cachée…

A 150 ans d'intervalle, Augusta est une jeune femme qui n'est pas très heureuse dans sa vie, aussi bien son couple que dans son job. Elle rêve d'un travail plus en adéquation avec sa licence d'histoire de l'art ….. et quand elle décroche l'emploi de ses rêves pour s'occuper de la gestion des collections de Harlowe House, une maison historique transformée en petit musée, sa vie va changer.

Avec de nombreux dialogues, l'écriture est agréable, riche et addictive. Les pages défilent. C'est très captivant de suivre ces 2 femmes et de se demander quel est leur lien.

J'ai adoré cette lecture intrigante avec des secrets de famille et une petite touche de fantastique vraiment bien dosée.

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Énorme coup de coeur ! C'est un roman puissant à la fois par l'histoire, le sujet et les liens. J'ai adoré la thématique et la façon dont l'auteur a choisi de l'aborder d'une manière nouvelle et dérangeante aussi. On vit l'histoire comme une enquête. C'est haletant !