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sur 654 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est une fillette de 10 ans qui venait de finir de le lire qui me l'a prêté. Je m'attendais à une histoire gentillette. Quelle claque inattendue ! puisqu'il s'agit d'une mère qui s'adresse à sa fille dont les premières pages commencent quand elle la découvre pendue pour cause de harcèlement de ses camarades de collège. Tout le long de ce témoignage, nous serons comme l'auteur triste et révolté par les réactions de l'éducation nationale. Ce qui ma gênée, dès le début, c'est le décalage entre la maman qui insiste sur le fait que sa fille soit une très bonne élève, première de classe, alors qu'elle a reproduit une lettre de celle-ci en y laissant toutes les fautes, dommage ! Espérons que ce genre de témoignage a déjà fait évoluer les choses… Courage aux parents, frère et soeur.
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Comme il est difficile de noter un livre quand il s'agit d'un témoignage et que ressent pleinement toute l'émotion de l'auteure. Je m'abstiendrai donc.

Ce livre n'en est pas un. C'est un cri ! Un cri de colère, d'amertume et de détresse ! Comment pourrait il en être autrement lorsque l'auteure est la mère d'une enfant de 13 ans, celle qui a découvert son enfant -le fruit de sa chair- pendue, morte d'avoir été harcelée pour une phrase postée sur un réseau social.

Rien que le résumé donne la chair de poule.

Je ne sais pas vraiment ce que je comptais sortir de cette lecture en tout cas pas un happy end mais peut être un peu d'humanité et force est de constater qu'elle fait défaut.

Pas de la part de la mère - écrivaine, non ; de la part des institutions.

La perte d'un enfant est injuste, si douloureuse. Mais quand le contexte est celui de la famille Fraisse contre laquelle les institutions se serrent les coudes pour ne pas assumer l'horreur du harcèlement scolaire, alors on tombe dans l'inhumain.

Ai je été choquée par la réaction de nos congénères ? Même pas car elle était si prévisible.
Ce livre témoigne de ce qu'il y a de plus immonde dans l'homme : les rumeurs du voisinage salissant une famille endeuillée, l'acharnement des coupables à vouloir faire de la victime la responsable (Aurore ?), l'incapacité à comprendre de la part des harceleurs qu'ils ont poussé une gamine au suicide, la mauvaise foi et l'irrespect des membres du collèges de la petite Marion (mais le professeur principal et le directeur mériteraient d'être virés ! Non parce que Marion est morte et qu'ils n'ont rien fait pour l'aider (enfin si pour ça aussi) mais parce qu'ils ont eu une attitude atroce vis à vis de la famille - pas même une condoléance mais les gamins qu'on leur confie, en ont ils quelque chose à foutre ?), du silence des institutions et des politiques, de la lâcheté des adultes , que les cotés les pires de l'être humain ... capable d'être là raison d'un massacre et de s'en laver les mains ! Coupable mais pas responsable - ça ne vous rappelle rien ?

C'est là que vient mon bémol ; cette histoire est si triste à lire et si à charge qu'on ne distingue rien de bon ou si peu en l'être humain. Heureusement que Romain et Camille sont présents dans le livre sinon tout serait si noir.
On ne peut en vouloir à la mère meurtrie qui écrit mais peut être aurait elle pu être conseillère par ses éditrices pour nous parler de la poignée de personnes qui l'ont soutenue en dehors de son avocat. le lecteur aurait eu une autre dimension de ce témoignage qu'on a le sentiment de lire qu'à charge.
Non je ne peux pas faire ce reproche à cette mère qui se demandera toute sa vie pourquoi sa fille ne leur a pas parlé de ce qu'elle vivait.
Madame Fraisse, votre parallèle avec les femmes battues pourrait s'étendre aux victimes de viol. Se taire c'est refuser d'admettre le statut de victime d'une part, c'est être honteuse d'être une victime d'autre part, c'est avoir peur de se dire victime, d'être jugée et que rien ne change par ailleurs.

Je souhaite à cette famille qui a deux autres enfants de se reconstruire sur des bases fragiles et à Madame Fraisse de parvenir à son objectif : éveiller les consciences et changer le système en plus d'épauler victimes et familles.

Je suis éveillée après cette lecture (mais ne l'étais je pas déjà ? ) je suis choquée (ça je l'étais déjà mais je le suis encore plus du fait des taiseux et des imbéciles qui ne réalisent pas qu'ils sont responsables de la mort d'une fillette de 13 ans). Je suis honteuse oui honteuse d'appartenir à cette humanité qui n'a plus rien d'humain dès lors qu'elle salit, abîme et tue notre futur.

Bonne lecture à tous.

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Le 13 Février 2013, Marion 13 ans, est retrouvée pendue à son lit. Ses parents ne comprennent pas ce qui a pu se passer, d'autant plus que la jeune fille, très studieuse et raisonnable, n'avait rien laissé paraître. le collège ne veut absolument pas communiquer avec les parents qui cherchent à comprendre et bloque les messages des professeurs et d'autres familles. Pire, des rumeurs circulent sur les Fraisse qui, en plus d'être endeuillés par le suicide de Marion, se retrouvent seuls. Mais la mère de Marion ne cède pas, elle enquête de son côté et découvre que sa fille était victime de harcèlement scolaire. Pourtant l'école était au courant que Marion ne se sentait pas bien dans sa classe mais n'avait rien fait. Les professeurs et la Direction auraient dû alerter les parents sur le changement de comportement de Marion mais personne n'a agi. Marion est morte, c'est hélas trop tard pour elle et sa famille mais comment protéger les millions d'élèves restants ? Comment prévenir et agir face au harcèlement scolaire ?
En France, un enfant sur 10 est victime de harcèlement scolaire, sous forme d'injures, d'isolement, de violences physiques... le thème de ce livre m'a intéressée, d'autant plus que c'est une maman endeuillée, donc au plus près du drame, qui parle. Ce récit se lit vite, il est touchant et il peut survenir dans n'importe quelle famille. J'ai un peu moins apprécié la fin de ce livre sur les manquements de l'Education Nationale et ce qui aurait dû être fait, j'ai trouvé cela un peu lourd. Ce récit pointe les dangers auxquels peuvent être exposés les adolescents aujourd'hui, notamment avec l'utilisation des réseaux sociaux , téléphones portables où les messages souvent mal interprétés, sont véhiculés à une très grande vitesse et où la banalisation de la violence verbale peut faire beaucoup de mal aux plus fragiles. Restons vigilants pour nos enfants.
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Ce témoignage est l'histoire de Nora Fraisse. Cette maman nous raconte dans ce livre, le jour où sa vie à basculer. Sa fille Marion, s'est suicidée à 13 ans, le 13 février 2013. Elle était victime de harcèlement scolaire. Dans ce roman nous suivons le combat de Nora.

Un livre poignant et touchant ou Nora s'adresse directement à sa fille afin de comprendre. C'est difficile de donner un avis sur ce livre, car je ne peux pas comprendre ce que cette maman traverse et vit chaque jour. Une maman qui cherche un coupable à cette histoire, qui se bat et se questionne sans cesse afin de comprendre comment Marion a pu en arriver là.
Ce livre traite des sujets vraiment difficiles. On a déjà le décès d'une adolescente de 13 ans, mais on a aussi le harcèlement scolaire. Comment ces choses-là peuvent encore arriver ? Comment une personne de cet âge-là peut être aussi violente et méchante envers une autre ? Qui sont-ils pour décider d'arrêter la vie de quelqu'un ? Et surtout, comment peuvent-ils s'en tirer aussi facilement ? On ressent beaucoup d'émotions en lisant ce témoignage, de la colère, de la tristesse, de la tendresse…

Nora Fraisse a aujourd'hui, créé une association en l'honneur de Marion et pour sensibiliser et aider les jeunes victimes de harcèlement scolaire. Un témoignage que je ne suis pas prête d'oublier.
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C'est la curiosité qui m'a amené à lire ce livre. Que s'était-il passé ?

Un témoignage bouleversant, celui d'une mère qui découvre sa fille pendu à son lit. Impossible de juger, moi qui suis une maman de deux enfants, comment peut-on survivre à un tel drame ?

C'est le calvaire d'une maman qui culpabilise de ne pas avoir vu la détresse de sa fille. Une maman qui a la haine. La haine, envers ceux qui savaient et qui auraient pût agir. La haine, envers l'Education Nationale, censée protéger et sanctionner. Après la mort de Marion, elle doit se battre, contre l'indifférence, les mensonges, les calomnies, le regard des autres...

Ce livre est une lettre ouvert à sa fille, il nous prends aux tripes.

Le plus choquant dans ce récit, est la réaction du collège, aucune action alors qu'il était encore temps, aucun soutien à la famille, surtout le directeur, qui a donné ordre de ne pas témoigner de soutien, et a tout de suite fait en sorte d'étouffer l'affaire... Un comportement inacceptable de la part d'une équipe pédagogique...
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Le harcèlement scolaire, un fléau qui fait des ravages, un sujet encore tabou. Quelle est la limite à ne pas franchir pour qu'une simple dispute d'adolescents ne devienne du harcèlement?


Nora Fraisse a écrit ce livre car sa fille, Marion est morte. Elle s'est suicidée et a également pendu son portable.

Nora Fraisse raconte comment elle s'est retrouvée face à un mur lorsqu'elle a voulu rendre justice à sa fille. Comment l'éducation nationale et le collège de Marion en particulier a tenté d'étouffer l'affaire en ne communiquant pas avec la famille, en ne lui portant aucun soutien moral et en ne menant aucune enquête sur les élèves cités dans la lettre que Marion à laissée.

Marion aurait été victime de harcèlement de la part d'une majorité d'élèves de sa classe. Élève studieuse, enfant facile à élever, elle est prise pour cible car elle serait trop bonne élève, trop belle, trop parfaite. Jalousée de ses camarades, elle aurait vécu un enfer en se faisant constamment insulter, y compris en classe devant ses professeurs qui ne seraient jamais intervenus pour calmer les collégiens.

Je ne remets absolument pas en doute le fait que Marion ait été victime de harcèlement et qu'elle se soit suicidée à cause de cela. Par contre, j'émets un doute sur l'objectivité de la maman quant à la conduite de sa fille, surtout après avoir parlé d'un second carnet de liaison caché par Marion et de l'ouverture d'un compte Facebook malgré l'interdiction de ses parents.

Ce récit aurait pu être utile dans la lutte contre le harcèlement si son contenu n'avait pas été si vindicatif et empli de rancoeur pour ne pas parler de haine vis-à-vis de l'équipe pédagogique du collège et du principal en particulier. Ici, j'ai l'impression que Nora Fraisse règle ses comptes.

Pour ma part, j'attendais un récit plus modéré pour plaider la cause de la lutte contre le harcèlement scolaire. L'écriture est répétitive et les aller-retours anarchiques dans le temps font qu'il est difficile de suivre l'histoire de façon chronologique.

Je suis touchée par le triste sort de la petite Marion, je compatis à la souffrance des parents, mais je pense que ce livre n'apporte pas grand-chose à la lutte contre le harcèlement et qu'il ne rend pas un hommage digne à Marion.
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Comme le dit, si justement, Kerry Reichs dans « L'épopée du perroquet » publié en France en 2012 : « Lire c'est rêver les yeux ouverts ».
Bibliophile depuis ma tendre enfance, je lis pour étancher ma soif de connaissances mais aussi pour m'évader.
Que j'aurais aimé me trouver dans un monde imaginaire à travers « Marion, 13 ans pour toujours » de Nora Fraisse pareillement à des oeuvres de fictions comme « le miroir de Cassandre » de Bernard Weber, par exemple.
Il y a des livres qui ne devraient pas exister et celui-là en fait partie. Il y a des drames dévastateurs qui font sortir de l'anonymat des personnes qui s'en seraient bien passées. Notre auteure est une d'entre-elle.
Pourquoi avoir choisi cette lecture qui ne s'annonçait comme un périple des plus joyeux ?
Simplement pour comprendre les tenants et aboutissants de cette monstrueuse affaire et rendre hommage à la maman. Je ne suis pas habitée par du voyeurisme mais par un profond respect à son égard.
Le 13 février 2013, la vie de la famille fraisse bascule dans l'horreur et à partir de ce jour, plus rien ne sera comme avant.
En ce mercredi en début d'après-midi, Nora trouve sa fille pendue par un foulard au porte-manteau de sa chambre. Marion, 13 ans, élève de 4ème, qui vient de se suicider a laissé son portable suspendu ainsi qu'une lettre dans laquelle elle explique être la cible de brimades, d'insultes de plusieurs camarades au collège ainsi que sur les réseaux sociaux.
Ses parents, ne se doutant pas du calvaire qu'elle vivait, n'ayant perçu à aucun moment son mal-être, sont choqués, anéantis. Ils ne comprennent pas. Tout un flot de questions se pose désormais à eux. Quel a été ou quels ont été les éléments déclencheurs ? de mauvaises notes avec la peur de décevoir ? Un premier amour déçu ou impossible ? le sentiment d'être jalousée et donc rejetée ?
Se sentant coupables, ces derniers, plus spécifiquement sa mère, espèrent trouver des réponses en remontant la piste du drame. le livre-testament « Marion, 13 ans pour toujours » est né.
La structure de ce récit bouleversant, très intimiste est basée sur une lettre ouverte dans laquelle l'écrivaine s'adresse à sa fille. Elle lui fait part de son ressenti, de son quotidien malgré l'absence. Elle lui explique surtout les démarches accomplies.
Au fil des mots, des phrases, des lignes on suit son enquête pour démêler les fils enchevêtrés et aboutir à la vérité. On ressent sa rage, son désarroi, sa peine. Je l'ai plaint lors de certains passages.
J'ai apprécié cette partie dans laquelle la force mentale de la maman est révélée. Elle n'abdique pas devant les difficultés. C'est tout à son honneur.
J'ai été choquée par l'attitude ignoble du principal de l'établissement. J'ai détesté sa façon de rejeter la faute sur autrui et de se défausser.
La seconde partie, quant à elle, est plus technique, plus axée sur la législation dédiée au harcèlement.
J'ai moins été impliquée. La lecture m'est apparue comme rébarbative, longue même si j'en conçois l'intérêt.
Cela dit, je trouve que ce récit est construit trop à charge contre le collège, l'administration, les élèves…
Je saisis tout à fait le point de vue de Madame Fraisse, éperdue de chagrin, contrainte à jamais de vivre sans son enfant, mais j'aurais aimé avoir l'autre version pour me faire une idée plus précise. Je ne condamne pas mais il me manque des informations tout simplement.
Ce texte peut émouvoir, certes, mais il n'est pas pathos. Je le qualifierai de juste et de percutant. Percutant dans le sens où Il nous jette « à la figure », si j'ose m'exprimer ainsi, l'impact maléfique que peuvent avoir des actes gratuits, des paroles abjectes, blessantes sur n'importe quel individu et plus particulièrement sur un ou une adolescente vulnérable.
A travers les pages, est mis en lumière un phénomène de société mal connu, souvent à peine effleuré par les médias.
L'écriture est quelquefois confuse mais là n'est pas l'essentiel. Je dirai même que ce n'est qu'une broutille en comparaison à la trame.
En définitive, je conseille ce bouquin aux lectrices ou lecteurs qui sont attirés par les témoignages. Lisez-le pour vous documenter, en apprendre plus sur le harcèlement scolaire.
Ne jugez-pas car cette histoire n'est pas un roman mais bien un fait réel.
Sachez, d'ailleurs, qu'il m'a été difficile d'écrire une chronique et encore plus de la noter.
Je félicite Madame Fraisse d'avoir eu le courage de coucher sur papier cette tragédie afin que cela serve à d'autres enfants.

Lien : https://www.instagram.com/li..
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Un témoignage percutant qui vient questionné les failles politiques en matière de harcèlement scolaire. Ce qui arrive à cette famille est tout simplement révoltant, on ne peut que comprendre la souffrance de cette mère de famille qui se bat pour comprendre le geste de sa fille, Marion.
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C'est un témoignage que j'avais très envie de découvrir, puisqu'il parle du harcèlement scolaire. Nora Fraisse nous raconte l'histoire de sa fille, Marion, qui s'est suicidée à l'âge de treize ans. C'était le 13 février 2013. Dans ce livre, Nora Fraisse nous parle de son combat pour faire éclater la vérité concernant la mort de son enfant, et lutte contre le harcèlement en milieu scolaire. Je me sens concernée par les problèmes de harcèlement, ayant moi-même vécu une très longue période de brimades (durant douze ans). J'ai su résister et tenir, mais ça n'est malheureusement pas le cas de bien des enfants et adolescents qui, chaque année, mettent fin à leurs jours. Comme Marion, une jeune fille qui avait tout pour être heureuse, et qui s'est retrouvée détruite par la méchanceté et la bêtise des autres élèves.

J'ai été horrifiée de savoir par quoi Nora Fraisse était passée. Après le décès de Marion, elle et son mari ont été catalogués. Ils n'ont pas eu le soutien de la part du collège, les voisins jasaient, certains disaient que Marion avait fait cela parce qu'il y avait des problèmes dans sa famille... bien qu'elle ait laissé une lettre. Ce qui dérange, c'est justement cette lettre, dans laquelle elle désigne les harceleurs. Bien sûr, j'ai été horrifiée par ce que Marion avait pu subir... horrifiée, mais pas surprise. Ce sont des évènements que j'ai connu, et que plus d'un million d'enfants connaissent tous les jours, encore aujourd'hui. le harcèlement scolaire, ça a toujours existé. Ne pensez pas que le phénomène est récent, et uniquement lié aux réseaux sociaux. Il était présent bien avant, seulement, on en parlait pas. Alors que j'ai été harcelée dès le CE1-CE2, je n'ai appris à utiliser le mot "harcèlement" que vers la fin du lycée, en 2011-2012, lorsqu'on a commencé à aborder le sujet en France. de plus en plus de voix se lèvent, des personnes témoignent, des actions de sensibilisation sont menées. Mais ça ne suffit pas, puisque des adolescentes comme Marion continuent de mourir à cause de ça.

J'ai trouvé que Nora était une battante, qui aimait vraiment sa fille, et qui doit souffrir terriblement de cette disparition. J'étais en colère en lisant ce livre, en voyant le peu de soutien qu'on leur avait accordé et ce que Marion avait entendu quelques heures et quelques jours avant sa mort... Combien de morts faudra-t-il encore avant qu'on se décide enfin à sanctionner vraiment les harceleurs ? Combien de Marion, de Matthéo, de Noélanie... faudra-t-il encore ? Je souhaite que tout le monde ouvre enfin les yeux sur le harcèlement. Je vais bientôt en parler sur ma chaîne YouTube, et j'espère que mon témoignage apportera un peu de réconfort aux enfants ou aux parents.

Nora Fraisse, je m'adresse maintenant à vous, et à vos proches, si vous me lisez. Sachez que votre histoire m'a beaucoup touchée, j'en ai pleuré, de tristesse et de rage. Je suis de tout coeur avec vous dans cette épreuve difficile. J'espère que Marion ne sera pas morte en vain, que vous obtiendrez raison vis-à-vis de la justice... Je ne peux que vous souhaitez tout le courage nécessaire, et je vous présente mes sincères condoléances pour Marion. Un ange parti trop tôt...
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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L'auteure nous livre à travers ce texte ses sentiments face à la mort de sa fille mais surtout sa colère apparue suite aux réactions de la société, de l'administration scolaire. C'est d'ailleurs ce sentiment qui domine tout au long du texte lorsque je l'ai lu.

Elle a choisi d'écrire ce roman sous forme de lettre ouverte à sa fille, Marion qui s'est suicidée.

Cette lettre se découpe en deux grandes parties. La première s'adresse directement à sa fille pour lui expliquer ce qu'elle ressent et les démarches qu'elle effectue au quotidien suite à cette perte.

La seconde partie, que j'ai moins appréciée, livre un aspect plus pédagogique où l'auteure livre différents chiffres émanant d'une enquête mais également les différents textes de loi apparus suite au harcèlement. Je suis moins convaincue par cette deuxième partie car je n'ai pas l'impression que l'on reste dans le ton de la première. En effet, le vocabulaire est moins adapté aux adolescents pourtant nous sommes toujours dans cette lettre adressée à une jeune fille de 13 ans.

Malgré tout je conseille ce roman tant aux jeunes qu'aux parents car cela peut ouvrir un dialogue sur un phénomène de plus en plus présent qui est l'harcèlement chez les jeunes mais aussi et surtout le cyber harcèlement.

Je donne trois étoiles à ce roman.

La première pour le personnage de Marion qui malgré son décès est très présente dans ce roman car sa maman nous permet de la connaitre mieux et aussi à l'auteure qui se livre sans crainte.

La seconde étoile est ce choix de l'auteure d'écrire une lettre pour expliquer à sa fille, la suite tout simplement. La manière dont la famille a choisi de vivre après ce décès douloureux.

Enfin la troisième étoile car je le conseille à tous, d'ailleurs, je vais travailler sur ce sujet dans mes classes avec mes étudiants en analysant ce roman.

Je souhaite partager avec vous la phrase qui m'a le plus touchée dans ce roman. Elle est tirée de la lettre écrite par Marion pour expliquer son geste : « Vous avez été tous génial mais vous êtes allez beaucoup trop loin dans cette histoire (…) Ok, je n'ai pas réussi à dire tout ce que j'avais sur le coeur, mais maintenant je le fais, même si mon coeur ne bat plus… » J'ai laissé la phrase telle qu'elle est écrite dans le roman car j'ai souhaité faire la même chose que l'auteure, ne pas corriger l'orthographe car ce sont les mots d'une adolescente de 13 ans, les derniers adressés à eux… ses harceleurs.
Lien : http://lesnouvellesplumes.ovh
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