Gaston (2005), tome 1 : Gala de gaffes à gogo

J'ai pleuré de rire avec le Gaston latex. J'aime quand il fait exprès de jouer des tours à Fantasio, mais j'apprécie particulièrement quand c'est en voulant bien faire qu'il gaffe. C'est drôle, rafraîchissant. Un vrai moment de détente. Il est probable que je m'offre un jour une relecture, rien que pour le plaisir de rire.

Je dois admettre que je lis globalement assez peu de BD. Tout simplement, je crois que je n'y pense pas. Alors qu'au final, j'adore ça !

J'ai lu pas mal de Gaston Lagaffe , dans ma vie, pas parce que j'aimais, mais parce que je me disais que je passais sûrement à côté de quelque chose, vu le consensus sur le côté hilarant du personnage et des bd. Je ne vais pas dire que j'ai trouvé cela mauvais, mais c'est vraiment hyper-répétitif. Tous les albums se ressemblent, les mêmes histoires, les mêmes gags, avec quelques modifications sur les inventions et sur les motifs pour lesquels de Mesmaeker n'arrive pas à signer les contrats. Je crois être totalement hermétique à l'humour de Franquin ( je n'aime pas non plus Spirou et Fantasio et le marsupilami ). Je n'aime pas Gaston Lagaffe,. Dans le vie? on est tantôt de la majorité , tantôt de la minorité , pour le coup je suis dans le second camp.

En 2017-2018, j'avais décidé de relire tous les albums des Aventures de Tintin et d'Astérix le Gaulois, cette année, je me replonge dans les albums de Gaston Lagaffe, collectionnés dans les années 80 et que je n'ai encore jamais relus.

Après un premier volume où on découvrait les tout premiers dessins mettant en scène Gaston parus dans le journal de Spirou en 1957, ce véritable premier album décrit le quotidien de Fantasio aux prises avec un salarié hyper dormeur, inventif mais incontrôlable, qui ose même apporter un sosie en latex au bureau.

Et ce sosie devient une source inépuisable de gags.

Un album où arrive Monsieur de Mesmaeker et ses contrats dont je me demande bien, en premier lieu, ce qu'ils contiennent et, en deuxième lieu, s'ils arriveront à être signés un jour ! 

Bref, un album où Gaston déploie toute son énergie, à user celle de Fantasio ! 

Hilarant ! 
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Suite de la saGa(ston) dans cet album réédité en 1977 . le dessin du personnage se précise , ainsi que son environnement : Fantasio est toujours sa victime préférée , mais l'inénarrable de Maesmaker apparait avec le « running gag » des contrats à signer , rocher de Sisyphe de ce pauvre Fantasio. Sinon , du Gaston courant : animaux (vache ,hérisson) passe temps ( le trombone, pêche au chapeau… ) , inventions (Fusée, coussin thermos ,combinaison chauffante …) et le must : le GENIAL Gaston Latex ! Eblouissant !

Gaston ! Franquin tient ici du génie, par son trait, par la force de son humour. Arriver à faire rire à pleurer avec une plume et de l'encre, chapeau bas M. Franquin.

Drôle, détendant, recette infaillible de Franquin, un vrai régal !!!

Gaston Lagaffe, quand j'étais ado, c'était mon personnage de bande dessinée préféré. C'est pas le héros revalorisant, certainement pas un modèle, un anti héros fainéant, tire au flanc, blagueur… J'ai relu cet album des centaines de fois, mais la dernière remonte très loin. Entre temps, cet album n'a pas trop pris la poussière, il a traîné longtemps sur les chevets de mes enfants. Eux aussi l'ont adoré.
Beaucoup des bandes dessinées humoristiques de ma jeunesse m'ont déçu, elle ne me font plus rire aujourd'hui, mais pour celle-ci, je ne m'attendais pas à rire autant avec des histoires que je connais pourtant toujours par coeur. Gaston est bien un des personnages les plus emblématiques de la bande dessinée, un vrai rebelle sous ses airs nonchalants, un rebelle qui s'ignore, un grand rêveur, un héros de la liberté. Toujours formidable, toujours aussi drôle, 50 ans après (mon édition date de 1973, mais elle est bien abimée).

Qui ne connaît pas le héros de bande dessinée gaffeur avec ses inventions toutes plus loufoques les unes que les autres ? Il est employé au journal de Spirou pour trier le courrier mais passe plus de temps à dormir, inventer des objets ou élever des animaux. Ses maladresses font toujours échouer la signature des contrats avec Mr de Mesmaeker au grand dam de Fantasio.
Mais le lecteur s'attache à ce personnage sympathique malgré son côté mou.
J'apprécie l'imagination de Franquin pour créer des situations toujours aussi drôles.
Gaston est un personnage indémodable à découvrir, redécouvrir et faire découvrir pour passer un bon moment de lecture et se détendre avec le sourire.

L'humour est toujours tout en naïveté et en inventivité avec Gaston, pour mon plus grand plaisir.
Dans cet album très réussi, l'antihéros créé par Franquin, on trouvera comme souvent, des traits d'humour par dizaines.
Et puis, il y a Gaston, ce personnage de doux rêveur, inventif, qui me fait tellement rire…
Même si, à bien y regarder, ce personnage me semble être, avec son décalage constant avec la société, comme une figure de révolté contre celle-ci…
Gaston est éternel, intemporel, indémodable. Figure d'éternel rêveur, d'une inventivité sans bornes, il est vraisemblablement le personnage le plus comique de la BD franco-belge.
Le sens du rythme de Franquin a su insuffler à ses aventures une perfection rarement égalée, où les défauts du graphisme sont largement compensés.
Mais l'homme des "Idées noires" n'est jamais loin… A bien y regarder, les hilarantes plaisanteries de Franquin ont parfois quelque chose de sombre…
Toujours est-il que, que le rire soit teinté de critique sociale ou non, il reste là, durant tout l'album, ne nous quitte pas une seule seconde et nous rions constamment.

Ce ne sont pas les tout premiers gags mais Gaston est encore raide, cheveux courts (qui s'allongent au fil du temps) et les gags très épurés (peu de décors et peu de personnages)
La série avec le Gaston latex est déjà excellente et beaucoup de gags sont des coups d'essai avec des accessoires ou des animaux qu'on va retrouver plus tard (trombone, canne à pêche, vache...)