Gaston (2005), tome 4 : En direct de la gaffe

Gaston est un chercheur, il a décidé de tendre une ficelle entre la fenêtre de son bureau et celle d'un autre bureau, situé au sixième étage, de l'autre côté de la rue. Gaston a ses raisons que la rédaction ignore.
Le brigadier Longtarin et son subordonné l'agent Lebeausul sont intervenus.
Peine perdue. L'accident a été évité de justesse.
Les éditions Dupuis s'excusent auprès de Mr Demesmaeker pour le regrettable incident survenu à son véhicule et le prient, respectueusement, de vouloir reconsidérer la proposition qu'il a faite quant à l'utilisation possible des contrats...
Puis les hostilités sont déclenchées. Puisque Fantasio veut l'empêcher de manger des conserves dans le bureau, Gaston a recours à des tactiques de guérilla urbaine. Prunelle prend, pour la postérité, une série de notes.
Finalement, Gaston a perdu la guerre des boîtes à conserve. La dernière tentative de ravitaillement par un complice de l'extérieur fut un échec.
Gaston est décidément, toujours, très en forme et a décidé d'inscrire la gaffe au sommaire de cet album de format très atypique.
Franquin et Delporte font alterner des textes avec les planches et se commettent dans le calembour.
Si les planches sont toujours aussi irrésistibles, les textes sont parfois un peu trop longs pour être efficaces et alourdissent l'album qui n'est, de ce fait, pas un des meilleurs.
Pourtant Mlle Jeanne a tant de charme lorsque de sa fenêtre elle lance le mot de la fin.
- Ooooh ! Monsieur Gastonnn ! Vous avez encore fait un miraaacle !

Un album assez bizarre que celui-là...

Cet album numéroté "R4" est un sacré fourre-tout pour un bric-à-brac digne de Gaston.

Nous avons (en vrac et au kilo) : des gags inédits en album (je parle bien entendu pour l'époque de sortie qui est 1974 !), plus des illustrations de couverture du journal "Spirou" et quelques articles qu'on a pas envie de lire quand on est môme.

Quelques calembours d'Yvan Delporte sur chaque page, ajoutant de la lourdeur et n'étant même pas drôle.

Vous ne me croyez pas ? Alors, dégustez celui-ci : "Ne dites pas une épice de nourringle, mais dites une épingle de nourrice".

Vous êtes toujours là ??

Un album à oublier au niveau des gags et indispensable pour les personnes atteintes de collectionnite aiguë et invétérée.

Ce n'est pour cette raison que je possède ce tome, mais tout simplement parce que au moment de son achat, je ne le savais pas...

J'étais môme et j'avais eu un beau bulletin... Bon, l'achat n'est pas perdu.