Spirou et Fantasio, tome 24 : Tembo tabou

Spirou, Fantasio, le marsupilami et Spip se retrouvent en Afrique dans l'objectif de rejoindre un écrivain répondant au nom plus que compliqué de Oliver Gurgling Thirstywell . Chemin faisant, ils vont être mêlés à bien des aventures mêlant éléphant rouge, plantes carnivores, trafiquants etc...
Une histoire assez courte, qui permet d'admirer tout le talent de dessinateur de Franquin avec une mention particulière pour le marsupilami qui révèle une nouvelle corde à son arc ...
Cette histoire est suivie par quelques planches mettant en scène le marsu dans toute sa splendeur. J'ai adoré l'histoire ou il se lie d'amitié avec Frisette, une vache qui va être ensuite sous son influence, comme le dit très bien le paysan auquel elle appartient....

Spirou et Fantasio, au milieu des pigmés avec des éléphants rouges... Rien de bien folichon me dire vous... Mais il faut ajouté qu'il y a le Marsupilami confronter à la faune et la flore de l'Afrique... Et là cela devient drôle... Comme d'habitude c'est surtout les dessins qu'il faut regarder....Et la petite histoire qui est rajouté à la fin d' l'Album, où l'on voit le grand chasseur de fauve Bring M Backalive chasser le Marsupilami.... Seul animal qu'il n'a pas pu encore mettre en cage.... Et quelques courtes histoires du Marsupilami de Spirou apprenant ce qu'il sait faire à une vache... Un album asse amusant, surtout à la fin.

L'album est numéroté 24, car l'histoire n' a été que tardivement publiée dans l'hebdomadaire Spirou (après l'avoir été dans le Parisien Libéré)
Dans certains personnages secondaires, se retrouve la "patte de Roba" qui les a dessiné.
Les pygmées et les éléphants y ont la vedette, ainsi que quelques plantes...carnivores!
Une bonne surprise de Spirou et Fantasio, arrivée plus tard, et un régal!

Le génie de Franquin, Roba et Greg nous entraine ici dans une aventure africaine un peu datée quant à la perception des populations indigènes. Certes rien à voir avec le paternalisme condescendant de Tintin au Congo, mais tout de même quelques clichés malvenus sur la prétendu pauvreté des pygmées assis sur un montagne d'or, qui les pauvres n'en connaissent pas la valeur.
On sait, enfin certains d'entre nous, savent aujourd'hui que les vraies richesses sont ailleurs. Les allusions appuyées sur le pillage des ressources locales par des profiteurs de tout poil rendent sa contemporanéité à l'album.
Reste que Tembo Tabou, moyennant quelques éclaircissements qu'on ne manquera pas de donner aux jeunes lecteurs, est un album frais et sympathique où le Marsupilami (le Grand-Père des Pokémons ?*) joue un rôle décisif.
* Dixit m'a Petite-Fille.

Il faut être honnête, ce tome ne mérite un coup d'oeil que pour les dessins de Franquin sur le marsupilami.
On ressent tout de suite que l'on est pas avec une grande inspiration sur le duo de héros et ce tome qui s'intercale dans le run de Fournier sur Spirou semble un peu hors de propos.
J'ai pris plaisir car je reste un fan admiratif aux dessins de Franquin, mais on est loin de la plus belle époque de l'auteur.

dommage il n'y a pas de couverture sur ce livre!
mais les blagues de marsu sont toujours bonnes!
les image sont bien choisies , et définissent bien la bulle.
La couverture est très bien faîte et les histoires bien choisies.
J'ADORE CE GENRE DE CHOSES

Un album très controversé, abordant le thème de l'Afrique et des trafics de manière assez sombre, dure et pessimiste. On est loin de Tintin au Congo...

J'ai été très dérangé, déconcerté en tant que jeune adulte à la lecture de cette BD. J'y ai découvert la face cachée d'un monde (et en grand naïf que j'étais, je le croyais encore presque parfait).

J'ai toujours trouvé courageux d'aborder ce genre de thème dans des BD pour la jeunesse.