La Femme dans les contes de fées

Il est intéressant de remarquer que la curiosité des enfants est présentée dans ces contes comme extrêmement destructive. La curiosité, autant que j'aie pu le voir, est rarement punie dans dans les mythes de héros, alors qu'elle provoque souvent la mort de l'héroïne Wassilissa ne pose pas de questions sur les mains et elle a la vie sauve. Par contre, l'enfant de "Dame Trude" s'immisce dans des secrets qu'elle devrait ignorer et y perd la vie.

(Dans le conte de "la belle au bois dormant" entourée de la haie d'épines pendant 100 ans)
... le problème de la susceptibilité demande à être traité avec beaucoup de patience, et même une certaine passivité. Si l'on essaye de se frayer de force un chemin en montrant à la personne concernée qu'il s'agit, en fait, de pouvoir, on risque d'être envoyé d'une bourrade dans les piquants où l'on se fait prendre, et la relation se déchire.

... l'homme est guetté par la paresse. Si la femme s'abstient de toute revendication, il peut très bien se laisser aller, pensant qu'il doit s'occuper de choses plus importantes. Si la femme lui rappelle de temps à autre qu'elle a besoin d'une certaine dose d'attention, de sollicitude et d'échanges, il en résulte pour l'anima de l'homme un effet positif qu'il reconnaîtra s'il y prend suffisamment garde. C'est ainsi que la jeune femme, en volant des fruits dans le jardin, non seulement se nourrit, mais attire sur elle l'attention du roi.