Son cerveau butine comme un colibri chez un fleuriste. (p. 75)
… c’est la grand-messe médiatique mondialisée, avec ses prêtres, ses liturgies et ses fidèles. Le monde communie à l’autel du commérage et du voyeurisme.
(Leméac, p.105)
C’est au cœur des ténèbres que les êtres sont le plus transparents.
«Quand deux membres citent la même phrase d’un auteur, c’est sûrement un signe de la profondeur de l’œuvre, de la “bioluminescence” du monde de Biz Fréchette».
C’est au cœur des ténèbres que les êtres sont le plus transparents.
L’emprisonnement est une mort citoyenne. Pour les proches, il y a bel et bien un deuil à gérer. Mais sans compassion ni sollicitude à espérer. Un deuil honteux et solitaire. (p. 34)
À moins de cinquante pieds devant les chasseurs. On entend l’impact sourd et le crissement des sabots sur la gravelle. La bête est là. Lumineuse. Épormyable* dans sa nonchalance et sa majesté. Grandiose dans les dernières lueurs du couchant.
(Leméac, p.133)
* « La Bête lumineuse » est un film documentaire québécois réalisé par Pierre Perrault en 1982 et « La charge de l’orignal épormyable » est une œuvre écrite en 1956 par le poète, dramaturge et polémiste québécois Claude Gauvreau.
S’il faut deux personnes pour faire un couple, une seule suffit à le défaire. (p. 36)
Elle se sent comme un chaton dans un congrès de chatons. (p. 23)
Comment peut-on être normal quand on a l’obligation d’agir normalement ?