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Comment continuer à vivre lorsque son père est condamné pour meurtre et qu'on est harcelé par les médias ?

Jeune étudiante à Baie-Comeau, Catherine a du mal à survivre seule. Son père était son meilleur ami, elle partageait avec lui sa passion pour la chasse et la pêche.

En prison, le père passe le temps en dessinant des créatures luminescentes des fosses abyssales. On apprendra peu à peu ce qui lui a valu cette plongée dans les grands fonds et le surnom de « boucher de Baie-Comeau ». Il avait pourtant une petite vie bien tranquille, lui qui ne vivait que pour sa fille depuis le décès de sa femme morte en couches.
Un livre d'expériences humaines et de nature, avec un suspens qui tient du roman noir.

Une écriture recherchée mais accessible, qui manie la métaphore avec bonheur.

Un plus pour la couverture qui illustre bien les abysses, la noirceur et la lumière verte d'une bête qui survit dans un milieu hostile des profondeurs.
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Le roman se divise en trois parties à la chronologie inversée. Il part de la zone la plus profonde des fosses abyssales, la zone hadale (-11000 m), en passant par la plaine abyssale (-6000 m), pour finir par la zone photique (-200 m). C'est la remontée que l'auteur nous convie à faire, jusqu'à la lumière, la compréhension du drame qui s'est joué, ayant fait basculer inexorablement le destin de Catherine, jeune étudiante au cégep, élevée seule par son père, et de ce dernier, maintenant surnommé le « boucher de Baie-Comeau », et incarcéré pour une peine de dix ans à la prison à sécurité maximale de Port-Cartier. J'ai été touchée par la descente aux enfers de ce duo père-fille, psychologiquement bien rendue, particulièrement par celle de Catherine, qui perd pied entre les visites à son père, l'attention médiatique négative qu'elle reçoit, et les regards sur elle qui changent.
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Ce livre est très plaisant à lire, il n'est pas insignifiant mais il lui manque à mon goût une petite étincelle qui lui donnerait une plus grande stature. Pourtant la construction est impeccable, les thèmes abordés, notamment la vie en captivité, les abus des média et les relations père-fille, sont forts intéressants et s'insèrent bien dans le récit. Par contre le cliché récurrent du bon Indien et des méchants Blancs m'a agacé, mais rien de surprenant de la part de cet auteur que je continuerai de suivre pour ses propos authentiques et sa plume fluide.
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J'ai repoussée longtemps le moment de lire les abysses par peur de dureté mais finalement ce n'était pas si difficile. C'est l'histoire de Michel Metivier et de sa fille Catherine. L'homme sera accusé de meurtre et ont verra le cours des événements, vrai ou inventé.
Je dois dire que j'ai trouver Les abysses plutôt moyen. Il n'y a pas de grande morale comme c'est souvent le cas dans les livres de Biz et l'intrigue était bien simple (voire simpliste). Je n'ai pas détester mais ce roman n'est pas du tout l'égale des autres romans de l'auteur québécois.
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L'histoire débute avec Catherine, 20 ans, qui va visiter son père incarcéré depuis 2 ans à la prison à sécurité maximale de Port Cartier dans le nord du Québec. On découvrira au fil du livre les raisons qui ont amené son père à cet endroit. J'adore le style de Biz: concis et précis. Ce petit livre (il ne fait que 140 pages) décrit bien les personnages: on saisit très bien la relation fusionnelle entre le père et sa fille ainsi que leurs désarrois. J'ai également adoré la construction du récit qui nous est raconté à rebours. Bien qu'au fil de notre lecture on finisse par déduire ce qui s'est passé pour expliquer le geste du père, Biz réussit à nous surprendre, et ce, jusqu'à la toute dernière phrase du roman, qui frappe et explique tout.
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J'ai adoré la construction du récit, la montée en puissance du suspense, la fluidité de l'écriture.
Mais j'ai trouvé cette lecture difficile pour son sujet : tout au long des pages, j'ai ressenti de la tristesse pour ces vies gâchées, et j'ai haïs la violence de notre société sensationnaliste et avide de trash.
Ça me sort vraiment de ma zone de confort de lecture, je ne suis pas certaine d'avoir tant apprécié cette fois-ci. Elle est sensible, la p'tite ;)
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