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Critique de gromit33


Un très beau titre pour ce texte hommage de Thierry Fremaux à Bertrand Tavernier. Ce titre est emprunté à Frédéric Dard, qui témoignait, à travers cette phrase, de son désarroi après la disparition de sa fille.
Cinéphile, j'ai beaucoup apprécié le travail au cinéma de Bertrand Tavernier, des souvenirs de rencontres lors de la sortie de ses films et sa gentillesse, culture. Quelquefois et même souvent, nous n'avions pas envie de l'arrêter car il était si passionné, passionnant. Il parlait si bien du cinéma, de sa passion pour le cinéma américain, il a aussi été éditeur de textes de westerns à Acte Sud. j'apprécie l'homme aussi et ses engagements sociaux, politiques.
Thierry Fremaux parle de cette amitié de 40 ans, que ce soit lors de leur première rencontre à Lyon, jusqu'aux derniers jours de Bertrand Tavernier.
Ce texte est un hommage sensible, émouvant, au cinéaste, au passeur d'images, au passeur d'anecdotes. Des souvenirs personnels font écho à des souvenirs que j'ai de ces rencontres cinématographiques, littéraires ou lorsque l'on le croisait dans les rues ou dans les théâtres (souvenirs émouvants de l'avoir croisé lors d'un dimanche après midi au théâtre de l'Atelier, lors de pièces hommages à Duras).
Thierry Frémaux parle très bien du manque de cet homme laisse aprés son départ et de son amitié, il va beaucoup manqué au monde du cinéma et de l'édition.
Ce texte donne envie de revoir ses films, les documentaires qu'il avait fait, ou les films dont il parlait si bien, que ce soient des chefs d'oeuvre ou des séries B, relire ses dictionnaires et les textes édités par sa collection à Actes Sud.
#Sinousavionssuquenouslaimionstantnouslaurionsaimédavantage #NetGalleyFrance
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