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Citations sur Katerina (21)

Je marche et je divague et je rêve. Je rêve d’art et de nourriture. D’assez d’argent pour avoir tout ce que je veux quand je le veux. Je rêve d’un stock inépuisable de vin et de cocaïne, de sexe, avec quasiment toutes les femmes que je croise. Je me campe devant les restaurants et lis les menus. Je regarde les photos des unes exhibées dans les kiosques. Parfois je m’arrête en pleine rue et scrute un immeuble, m’imagine sa construction, son histoire, les vies des gens qui y habitent, leurs souffrances, leurs joies, leurs luttes, leurs quelques victoires et leurs échecs implacables. Je marche et je divague et je rêve. Plus que tout, je rêve d’amour, d’amour fou, fou à lier.
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Ouvre la porte.

Sors.

La vie t’attend.

Le sexe et l’amour et les livres et l’art. Le soleil levant ou couchant. Des rires et de la musique. Un coin tranquille où se poser. Pour lire ou réfléchir ou voir les heures défiler. Ou pas. Marcher. Au milieu du chaos, des gens, du bruit. Un coup de klaxon. Une moto. Des gens qui discutent.
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Ça a commencé par une notification de message sur Facebook. Quelqu'un du nom de Jente Paenbenk. Pas de photos, pas d'amis. Un profil vide. Ça a recommencé. Vingt-cinq ans après.
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J’ai arrêté le deal et j’ai levé le pied sur l’alcool et les livres que je lisais avaient un tout nouveau sens, parce que j’avais l’impression de vivre dans un roman, un super roman d’amour, profond et vrai. J’aimais tout chez elle. Sa voix, ses yeux, le choix de ses mots, son écriture, son rire et son sourire, sa façon de fumer, les livres qu’elle lisait (autant de femmes que je lisais d’hommes), et les conversations qu’on avait à ce sujet, les fringues qu’elle portait, ce qui se trouvait en dessous. C’était quelqu’un de bien et de respectable, tout le contraire de moi. Son père était cadre dans une société d’armement, elle avait grandi à San Francisco, avait fait sa scolarité dans des écoles privées. Elle comptait retourner dans cette ville bosser dans le secteur technologique et elle voulait créer sa propre entreprise. Je m’imaginais la suivre, m’imaginais, pour la première fois, devenir normal moi aussi, trouver un boulot, porter un costume, aller au bureau tous les jours, payer mes impôts. Être un mari. Être un homme, ou plutôt correspondre à la définition qu’en donne notre société. L’amour, c’est vraiment cinglé. Ça peut vous voler votre vie, ou vous en donner une nouvelle. Faire de vous quelque chose que vous n’êtes pas, pour le meilleur comme pour le pire.
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J’ai connu beaucoup de choses au cours de cette courte ruine qu’est ma vie, cette vie téméraire et idiote et instable, parfois merveilleuse et parfois brutale, mais je n’ai jamais connu l’amour. L’amour fou à lier. La peur et la douleur, l’incertitude, la colère, la joie sporadique, la paix fugace, ce sont toutes mes amies. Je n’ai jamais manqué d’attention ni d’amour familial. Le mépris, le dédain et la fureur sont des compagnons qui ne me quittent jamais. Mais je n’ai jamais connu l'amour.
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Nous sommes à la fin du XXe siècle et nous vivons dans ce qui est censé être une société moderne. Nos désirs, en revanche, sont toujours les mêmes. Les mêmes que ce jour où pour la première fois l’un de nous est sorti de sa putain de caverne. Aimer baiser manger boire dormir. Et c’est précisément ce que je fais ici, dans la ville la plus belle et la plus civilisée à la surface de la Terre : aimer baiser manger boire dormir.
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« S’il existe une règle, brisez-là, si on vous apprend à faire quelque chose, faites autre chose, si quelqu’un vous dit que ça ne va pas, c’est que c’est probablement bien.
Alors au lieu d’essayer d’écrire comme il faut, j’ai commencé à écrire comme il ne fallait pas. La grammaire comme je la sentais, la ponctuation comme je la sentais les mots placés comme je le sentais de les placer sur une page. »
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« Je veux vous secouer et vous ébranler, et vous pousser à détourner le regard de la page parce que je vous aurais emmener trop loin, je veux vous obliger à revenir à cette page parce que vous avez envie d’aller de nouveau trop loin »
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Mon seul désir était de rentrer. De la retrouver. De l’embrasser, de la savourer. De sentir son souffle sur mon cou le matin. De l’entendre prononcer mon nom dans le noir. De la voir s’habiller. D’écouter ses réflexions sur ce qu’elle était en train de lire, sur ce qu’elle avait vu ou regardé. De sourire quand elle me charrierait sur mon alimentation à la con, ou sur le nombre de clopes que je fumais.
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Et je lisais encore et toujours. James Joyce et Oscar Wilde et Henry James. J’ai lu L’Éveil de Kate Chopin et j’ai pleuré. J’ai lu Don Quichotte et j’ai hurlé de rire. J’ai lu Hugo et Dumas, Tolstoï et Dostoïevski et Gogol. Ma dernière année a débuté. Je n’avais pas réfléchi une seule seconde à ce que je ferais après. Mon père voulait que je continue en droit ou que je me trouve un boulot à Wall Street.
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