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J'ai aimé tous les romans de James Frey jusqu'à présent. Et celui-ci ne déroge pas à la règle. Dans son style particulier, direct, l'auteur nous conte les aventures de Jay à Paris à ses vingt ans, puis de Jay à Los Angeles, 25 ans plus tard. Jay est alcoolique, drogué, perturbé, narcissique et megalo.. Puis Jay rencontre Katerina, ils sont fait l'un pour l'autre, elle le changera à jamais. Pour le meilleur et pour le pire. James Frey navigue une nouvelle fois entre fiction et réalité, faisant fréquemment référence à Mille morceaux, son premier roman tant décrié. Katerina est un beau roman, dur, mélancolique et très réussi.
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1992. Jay est un jeune américain qui se cherche. Des livres chaque jour, des mots plein la tête, un carnet à la main, il veut écrire, et il écrira, coûte que coûte. Pensant trouver l'inspiration à Paris, il quitte tout et déambule enfin, rêveur, dans les rues de la ville qu'il vénère tant.
Mais ce qu'il y trouve surtout, au fond des bars, dans les toilettes, dans les rues sombres, ou sur un banc, c'est de l'ivresse en bouteille, de l'imagination en poudre, et du sexe à l'infini. Et les livres qu'il dévore, et les musées, qu'il admire. Pourvu qu'il y'ait la jouissance, tout au bout. Pourvu qu'il y'ait comme un semblant d'amour, qu'il cherche, qu'il cherche partout. Pourtant, les mots qui affluent dans son cerveau tout au long de la journée ne noircissent toujours aucune page, et lorsque des semblants de feuilles commencent à s'entasser, Jay le sait, cela ne suffira pas. Cela ne lui suffit pas. Il veut écrire et il écrira l'oeuvre de sa vie, ou rien. Alors, il recommence. Il recommence encore, et encore, et encore. Jusqu'à ce que.
Katerina.
Vingt-cinq ans plus tard, Jay, désormais célèbre, se souvient : l'écriture jour et nuit, ce désir violent d'être soit meilleur, soit rien. La drogue qui fait oublier, l'alcool comme de l'eau, puis... l'amour, le vrai, le terrible, le dévastateur, le fragile... et la déchéance, les blessures jamais refermées, la descente aux enfers, la souffrance, les ténèbres.
C'est cru, c'est brut, mais c'est lui. C'est familier, parfois vulgaire, mais c'est nécessaire. C'est sa vie, ses mots, ses règles. La fiction est présente aussi, l'auteur le dit, mais on sent cette vérité, ce désespoir criant, cette sincérité débordante de réalité quand il écrit, on sent ses tripes mises sur le papier, et c'est tellement touchant. Il écrit comme il parle, il parle comme il écrit. Sans fausse note, sans prétention, sans chercher à savoir si ça va nous plaire, ou nous choquer. Et ça me plaît. Parce qu'il a provoqué en moi un maximum de sensations, d'émotions. le coup de coeur s'est presque approché, et c'est la fin qui me laisse perplexe, quand la réalité s'éloigne, et qu'on sent la fiction prendre le dessus. J'étais déçue, en colère et si cette partie est vrai alors je retire ma dernière phrase. Mais c'est aussi le fait de ne pas savoir qui rend les choses savoureuses. Il est clair que je vais dévorer le livre précédent relié à Katerina « Mille morceaux » le plus vite possible.
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Ah, James Frey ... Un de mes chouchous : j'aime bien car il gratte, là où ça démange. Son premier roman "Mille morceaux" avait fait scandale aux USA car il a été annoncé autobiographe, mais ne l'était pas (quoi que ...). Perso, autobiographique ou non, je m'en fiche car j'aime l'écriture de Frey et derrière l'auteur, l'homme me semble attachant. Et si, "Mille morceaux" n'était pas autobiographique, il faut un fichu talent pour le rendre crédible ainsi.
Donc,voici le petit dernier de Frey. Nous y rencontrons Jay, écrivain, heureusement marié, heureusement papa, mais moins heureusement auteur : page blanche, sentiment de s'être perdu en route, d'avoir accepté trop de compromissions, même si elles lui ont rapporté de belles sommes d'argent. C'est dans ce contexte qu'arrive un message sur un réseau social, d'abord anonyme avant que Jay réalise qui lui écrit : Katerina. Jay se souvient alors des années d'avant et surtout de son long séjour sur Paris, alors qu'il avait 20 ans, qu'il ne se remettait pas d'une rupture sentimentale et que ses addictions commençaient à devenir envahissantes : l'alcool et les pilules pour oublier.
"Tropique du cancer" d'Henry Miller était alors son livre de chevet.et Jay était devenu un pilier de comptoir, de rades plus crades les uns que les autres, de rencontres avec des jeunes femmes uniquement sexuelles, qui laissent l'étrange impression que Jay veut obtenir à chaque rapport, un shoot, un apaisement, une illumination qui l'aidera à devenir l'écrivain qu'il veut être. Jay est est ridiculement touchant avec son goût pour la baguette, les lieux célèbres de Paris et le fait qu'il déteste la tour Eiffel. le jeune homme a la chance d'avoir des potes de biture avec des moyens aisés et entre deux beuveries, il s'étourdit de culture et passe de longs moment à contempler la porte de l'enfer de Rodin. C'est là qu'il rencontre Katerina, un mannequin rousse à la vie aussi libre que lui. Il y a l'amour qui ne veut pas dire son nom et puis la stupidité ... La rupture provoquera le départ de Jay à Londres puis ensuite aux USA et après plusieurs manuscrits jetés dans la Seine, il rencontrera le succès.
D'aucun trouveront que ce roman tourne beaucoup autour du sexe et des addictions, que Jay est narcissique (à l'ère du selfie, je trouve ça marrant comme remarque) et que les femmes sont des objets de glorification du mâle : moi, j'y ai vu la naissance d'un écrivain, d'un adulte, même si ça prend du temps. Les critiques sont désastreuses chez les anglos-saxons : j'ai l'impression que l'affaire "Mille morceaux" n'est toujours pas digérée et c'est dommage. Je persiste et signe : j'aime bien James Frey et ce qu'il écrit.
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Jay, jeune américain venu en France pour devenir écrivain, rencontre Virginia. Mannequin légère et envoûtante, il tombe fou amoureux d'elle. S'ensuit une histoire d'amour sur fond de romantisme et de renoncement.

L'auteur tombe malheureusement vite dans le cliché sexe drogue and rock and roll. Les scènes sont redondantes et le lecteur tourne tout autant en rond que le personnage. Il est dommage de verser ainsi dans le banal car la forme du texte et l'écriture de l'auteur, donnent au récit la seule dimension originale. En effet, James Frey utilise beaucoup la forme du poème pour écrire les élucubrations de son personnage. Cela donne au texte une certaine musicalité, qui donnerait presque envie de le lire à voix haute. Mais le récit est vite parasité par des scènes de sexe et de romantisme qui cassent la forme et en dehors de ses petites éclaircies, l'intrigue peine à sortir la tête de l'eau.

Certes, le sujet n'est pas le plus original qui soit. L'amour, tout à été dit ou presque et dans toutes les formes, mais le texte aurait pu sortir de l'ordinaire et casser les codes…

Je remercie vivement la maison d'édition pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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Ecrivain revolté de la trempe de Kerouac...
Belle histoire d'amour...
Ecriture touchante...
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Les histoires d'amour finissent mal en général, surtout quand on est alcoolique, toxico, nihiliste et qu'on se prend pour le futur meilleur écrivain du monde, qu'on tombe amoureux d'une mannequin…le style du bouquin est remarquable.
J'ai bien aimé retrouver certains lieux parisiens que j'ai fréquenté, le musée Rodin est un de mes préférés, heureusement je n'y ai jamais croisé Katerina.
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