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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est le premier livre que je lis de Claire Fuller et il m'a laissée perplexe et mitigée. Je m'explique.

le début m'a bien plu. Frances, une femme en fin de vie , se souvient de cet été 1969, où elle a pour la première fois éprouvé ce sentiment si nouveau, si grisant, de liberté. En effet, alors qu'elle a consacré de nombreuses années à sa mère, qui vient de décéder, elle est chargée par le propriétaire d'un domaine anglais en ruines de rédiger un rapport sur l'état des lieux.

Mais sur place se trouve aussi un couple qui va vite la fasciner: Peter et Cara. Lui est aussi là pour évaluer les biens. Sa jeune compagne révèle un caractère instable, fantasque. Frances va s'attacher à eux, cela deviendra une relation vénéneuse, troublante.

L'auteure rend bien l'atmosphère particulière, ambiguë, créée par ce trio improbable, dans la chaleur estivale, alanguie, de la campagne anglaise. Voyeurisme, évitements, désirs refoulés, tout est délétère, prêt à exploser.

Mais le récit s'essouffle au milieu du livre, j'ai commencé à m'ennuyer un peu. Et surtout, quel agacement face à cette perpétuelle oscillation entre vérité et mensonges! le lecteur finit par s'y perdre et ne sait plus vraiment qui invente, qui dit vrai, entre les délires de Cara, les non-dits de Frances, les silences de Peter. Même la fin pose questions.

Sans doute est-ce voulu par l'auteure, mais cela m' a dérangée. Son premier roman "Un mariage anglais" semble avoir davantage remporté de suffrages, mais comme j'ai cru comprendre qu'on y trouve le même style d'ambiance, je ne sais pas si je le lirai...
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A 38 ans, Frances vient de passer dix ans à s'occuper de sa mère malade.
Celle-ci étant morte, elle accepte la proposition d'un américain qui a acheté une vieille propriété immense mais délabrée et part donc pour répertorier les richesses des jardins de cette demeure.
Sur place se trouve déjà un couple chargé d'inventorier tous les biens de la maison.
Première fois que Frances est libre, et elle va s'émanciper au contact de ce couple peu ordinaire qui lui offre son amitié.
Le mois qu'ils passent sur place est complètement hors norme.

Que c'était long ce livre, j'ai cru ne jamais en voir la fin.
Pourtant, on ne peut pas dire, c'est pas mal.
C'est plutôt sombre tout en étant plein de vie.
L'histoire est racontée soit par Frances sur son lit de mort, soit par elle ce fameux mois d'été, soit par Cara, sa nouvelle amie.
On a tendance à s'y perdre un peu .
C'est parfois limite paranormal, invraisemblable.
Une drôle d'histoire quoi, et même si j'y ai trouvé quelque intérêt, je suis contente de passer à autre chose.
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Frances Jellico doit faire la liste exhaustive de ce qui se trouve dans le jardin d'une vieille résidence anglaise récemment vendue à un américain.

Logée sous les toits, elles perçoit des bruits étranges, épie le couple qui loge l'étage en-dessous d'elle, porte encore les dessous de sa mère décédée.

Le couple du dessous n'est pas en reste : Cara raconte des histoires à Frances sans que celle-ci s'en rende compte et son compagnon est encore marié à une autre femme.

Si j'ai aimé leurs pique-niques et leurs soirées alcoolisées, je dois dire que j'ai eu du mal avec leurs comportements cachotiers et menteurs.

J'ai aimé les leitmotivs : le pendentif de Frances offert par sa mère mais dont la photo de fillette a l'intérieur n'est pas la sienne ; la latte du plancher de la salle de bain qui se soulève pour pouvoir espionner l'étage du dessous ; le Musée qui est une pièce contenant les objets précieux de l'ancienne famille.

J'ai aimé le vicaire Victor qui se pose des questions sur son sacerdoce.

Mais j'ai trouvé la fin du roman un peu trop diluée, et une fois refermée le livre, je me suis rendue compte que je n'avais pas sentie d'impression d'étrangeté.

L'image que je retiendrai :

Celle du blason de la vieille maison : 3 oranges. Blason qui se retrouve sur les meubles et la vaisselle.
Lien : https://alexmotamots.fr/lete..
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J'ai beaucoup pensé au roman « Rebecca » de Daphné du Maurier en lisant ce récit de Claire Fuller dont je découvre l'univers. Ce roman évolue avec lenteur dans une atmosphère comme figée par la chaleur d'un mois d'aout suffocant dans une campagne anglaise où les ruines s'entrelacent à une végétation abandonnée redevenue sauvage.
Cette nature autrefois domptée et assujettie, rendue à elle-même, pourrait être l'incarnation métaphorique de son héroïne, Frances Jellico, qui en cet été 1969, fait pour la première fois l'expérience de la liberté après avoir passé sa vie, d'abord dans l'ombre de sa mère, puis à son chevet à la soigner pendant plus de dix ans. C'est elle-même qui va nous faire le récit de cette courte parenthèse de vie alors qu'elle est en train de mourir dans son lit d'hôpital. La narration va nous balloter du moment présent – le lit d'hôpital – au passé de Frances, sa vie avec sa mère et surtout, à ce fameux été 1969. Contrainte de prendre sa vie en main après le décès maternel, Frances à la trentaine bien tassée a accepté un emploi qui l'a conduite à résider au domaine Lyntons pour y dresser un état des lieux des jardins et constructions extérieures du domaine. Elle n'est pas seule dans le grand manoir à l'abandon. Y réside également un jeune couple Peter et Cara qu'elle découvre pour la première fois en les espionnant par le mystérieux judas, installé dans le parquet de sa salle de bains, donnant accès à celle du couple un étage plus bas. Frances d'abord se cache du couple et les évite, honteuse de s'être prise en flagrant délit de voyeurisme et se morigénant en bonne catholique. Mais Cara et Peters l'invitent bientôt à partager un premier repas. La curiosité, l'oisiveté, l'ivresse partagée vont faire naître les confidences. Cara, formidable conteuse, tient en haleine Frances dans un récit étiré de son passé douloureux et fantasque dans lequel la jeune femme mêle allègrement mensonges et vérités. Frances est hameçonnée, fascinée par Cara, séduite par Peter, alanguie par la chaleur, livrée à ses propres démons. Les corsets sont jetés à la mare, les bancs de l'église se vident aussi vite que les bouteilles de vin et de champagne, les croquis commandés à Frances restent inachevés. Tout se délite. Et dans cet abandon estival, l'ombre – d'abord absente du tableau – progresse lentement mais sûrement dans les couloirs du manoir, dans le fond de l'orangeraie, au plus fort de la chaleur près du pont palladien. Quel est la part des torts de chacun ? C'est ce que nous, lecteurs, allons essayer de démêler malgré que Claire Fuller s'emploie avec brio à nous compliquer la tâche. On s'impatiente parfois des phrases laissées en suspens. On se fâche après Frances qui se comporte comme une adolescente écervelée. On se fatigue des emportements de Cara, véritable diva manipulatrice. A lire si l'on se sent l'âme d'un psychothérapeute patient ou d'un fin limier de la police ! Je ne suis pas sûre après ma lecture méticuleuse d'avoir véritablement mis à jour tous les méandres du drame...
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La plume de Claire FULLER est originale. Je retrouve qu'elle possède une manière spéciale de narrer, un style qui m'avait marquée dans Un mariage anglais. Tout tient à l'ambiance et au contexte. Une nouvelle fois, on se retrouve dans une propriété atypique, avec des personnages curieux et intrigants, des individus complexes et ambivalents.
L'ambiance est pesante, presque glauque, inquiétante, malsaine. Surveillance, voyeurisme, intrusion dans la vie de l'autre… J'ai du mal à exprimer mes émotions tant elles sont intriguées et parfois malmenées. Chaque chapitre a son lot de questionnements. Je reste le plus souvent sur ma faim, je n'obtiens pas les réponses à mes interrogations.
A la fin du livre, il en est de même. J'ai du mal à séparer le vrai du faux, la réalité de l'interprétation de la narratrice. Je ne pense pas avoir capté l'essentiel du caractère et du vécu de ce personnage. Certains points m'ont satisfaite comme le départ du livre qui est surprenant : une vieille femme très malade sur son lit de mort, le passage furtif de soignants et la présence de ce vicaire qui est aussi un ami du passé. D'autres points me laissent pantoise et incrédule : quels sont les dires vrais de Cara ? ceux de Frances ? Qu'est-ce qui relève de l'affabulation ou de la stricte vérité ?
Ce livre est un mystère pour moi… Je me demande si je suis restée suffisamment concentrée pour en capter toute l'essence et tous les messages qui s'en dégagent. Au final, je sors de cette lecture avec de multiples interrogations, un sentiment de malaise et un arrière-goût amer… Je ne sais pas si je rentrerai dans une nouvelle histoire de cette auteure qui « m'échappe » toujours… un peu.
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Dans son dernier roman, Claire Fuller explore les dynamiques intrinsèques d'un couple, Peter et Cara, dont le fonctionnement atypique est fragilisé par l'irruption dans leur vie de la narratrice, Fran, une femme plus toute jeune, un peu inadaptée socialement. Se retrouvant par hasard à partager une vieille demeure décatie de la campagne anglaise, ils se laissent aller à une amitié ambiguë, faite de secrets et de mensonges, de soirées arrosées et de délires extravagants, jusqu'à ce que cette relation triangulaire malsaine finisse par avoir raison d'eux.

Après avoir apprécié Un mariage anglais, j'étais impatiente à l'idée de replonger dans le style de cette auteure, cette indolence pesante qu'elle installe pour mieux ferrer ses personnages, le plus souvent dans un cadre où la nature est très présente et inhospitalière. Malheureusement, si j'ai apprécié les descriptions de Lyntons, de la campagne anglaise et des journées alanguies au bord du lac qui créent une ambiance très lascive, je n'ai pas été totalement captivée par le récit.

Dès le début, l'auteur essaie d'instaurer un certain suspense avec un jeu de flashbacks, où Fran, devenue vieille, se remémore l'été à Lyntons à la demande du vicaire, Victor. Pour autant, cette alternance passé/présent manque de réalisme, utilisant trop souvent l'omission pour garder un semblant de mystère, empêchant le lecteur de formuler ses propres hypothèses. de même, l'auteur cherche à jouer sur la dichotomie entre fiction et réalité, ce qu'on ne comprend qu'à la fin et qui aurait mérité d'être suggéré plus tôt dans le récit, pour renforcer la tension dramatique et l'inexorabilité du dénouement. Ça manque de suggestions, de petits indices qui viennent titiller le lecteur et piquer son intérêt à intervalles réguliers. Une bonne lecture d'été à lire lentement sur un transat, mais guère plus à mon sens.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Je me suis ennuyée, ça commençait bien, le titre était superbe, c'est du Bojangles dans une vieille maison loin de tout envahie par les broussailles, il y a de la musique et des artites, des langueurs et des émois, il y a du pique nique sur les toits et un trou dans le plafond, des belles tenues et on s'ennuie.
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C'est l'histoire de Frances Jellico, passionnée d'histoire et de vielles pierres, qui à la fin de sa vie nous livre le récit de cet été 1969 passé dans le domaine de Lyntons en compagnie de ce couple atypique formé de Peter et Cara.
Frances est une catholique convaincue, tyrannisée par sa mère (qu'elle a accompagnée dans la maladie – en prenant soin d'elle, seule, jusqu'à sa mort) qui, à 39 ans, se trouve être une vieille fille solitaire bien crédule face à la charismatique Cara. Les deux femmes se croisent dans ce domaine de Lyntons et Frances n'a de cesse de chercher l'amitié de Cara, cette amitié qu'elle n'a jamais partagé avec quiconque, pas plus enfant qu'adulte.
Ce livre est la rencontre de trois personnages que tout oppose qui se retrouvent en huis clos dans cette grande demeure à l'atmosphère glauque et oppressante.
Personnellement, j'ai particulièrement apprécié le début du roman. Malheureusement, vers la moitié du livre, l'histoire s'enlise, le rythme ralentit et l'ennui point le bout de son nez… avant une fin assez réussie!
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Ce livre était dans ma Pal depuis sa parution , pourquoi?
A l'occasion d'un challenge , je l ai enfin lu
J'ai eu beaucoup de mal c'est vrai que lees thrillers ne sont pas mon genre de prédilection.
J'ai trouvé le rythme lent , il ne se passe pas grand chose
Ce secret de cet été 1969 va se dévoiler plus que très lentement
A noter les allers retour dans le passé qui m ont peut-être gênée au début de la lecture de ce roman
Je l ai lu mais ne pense pas en garder un grand souvenir.

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Dans une alternance passé-présent, procédé utilisé si souvent par les romancier(e)s, Claire Fuller écrit une histoire qui se veut intemporelle, nostalgique, avec un peu de mystère. J'ai trouvé ce cocktail peu original et peu convaincant.
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