Ce livre publié en avril 2000 aux éditions Vivez soleil (qui n'existent plus aujourd'hui) m'a été prêté par un ami. Il s'agit d'un très beau conte initiatique qui se lit relativement vite.
L'histoire se passe en Chine "quelques siècles avant l'ère chrétienne". L'empereur âgé de 50 ans se sent vieux, fatigué, il n'a plus envie de rien.
Un matin, il rencontre dans les jardins du palais le sage qu'il avait côtoyé étant enfant. A partir de là, va se nouer une méditation et une réflexion sur la vie.
Livre relativement court mais rempli de petites pépites philosophiques.
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Chao-Liu empereur de Lo Yang se sent lourd, fatigué, désespéré. Il n'a plus aucun plaisir à diriger la chine. Ses médecins le voient comme un malade à soigner, ses ministres complotent pour prendre sa place, ses courtisans épient ses faiblesses pour accroître leur influence.
Errant dans les jardins de son palais pour donner libre cours à sa tristesse, Chao-Liu entendit la voix de celui qui enfant lui avait appris le chemin de l'équilibre et de l'émerveillement.
Comment échapper à la peur que les autres projettent sur lui, comment sortir du carcan de l'incapacité qu'a son entourage à vivre heureux et libre?
Tels sont les enseignements que Chao-Liu va recevoir d'un vieux sage pour qui une vie sans cesse légère, joyeuse, creative se doit d'être la quête de chacun.
Un petit conte initiatique plein de douceur, de belles promesses de réflexions et de sourires.
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Il se gratta pensivement la tête, fit quelques pas et ouvrit les rideaux pour voir la lumière du soleil. Cela lui fit du bien et il réalisa que deux personnages cohabitaient en lui. D’une part un empereur fatigué, presque malade, épuisé par la vie sédentaire, les excès gastronomiques et les soucis de l’empereur. D’autre part, au plus profond de lui-même, un enfant qui avait soif de vivre et de s’amuser. Il se rappela que, dans sa prime jeunesse, il avait passé une année entière avec un vieux sage, dans la vallée de Kaan, vivant jour et nuit en harmonie avec la nature. Ah, qu’ils étaient bons ces souvenirs.
Nous allons commencer par la leçon de mobilité car un corps humain qui ne bouge pas s’alourdit, élimine mal et devient la proie des maladies. Le cerveau qu’il abrite cesse d’être une rivière qui chante pour développer un marécage abritant les moustiques de la peur et les fièvres des habitudes répétitives.
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Le corps de celui qui vit dans l’immobilité s’appesantit. Son métabolisme ralentit et ses fonctions cérébrales se mettent à s’atrophier.