Les Artefacts du Pouvoir, tome 1 : Aurian

Salut les Babelionautes
Curieusement je n'avais pas encore lu de livre écrit sous la plume de Maggie Furey alors que les Éditions Braguelonne les ont publiés en 2006.
Avec Les Artefacts du Pouvoir Maggie Furey a écrit une quadrilogie de fantasy Jeunesse qui reprend tous les poncifs que contient la Fantasy.
Un monde qu'un cataclysme magique a failli détruire et ou l'orgueil des Mages leur font croire qu'ils sont des êtres supérieur.
Nous allons suivre le périple d'Aurian, fille de deux puissants Mages, qui ont choisi de vivre en renégats loin de l'académie, la résidence des Sorciers au coeur de la ville de Nexis.
Malgré de bon atouts ce premier tome m'a laissé dubitatif, car même si le débuts avec l'apparition de Forall, Guerrier d'élite qui va formé Aurian a l'escrime est plaisant la suite coule dans la guimauve d'une histoire d'Amour.
Mais Aurian a besoin d'être formé pour maîtriser les pouvoirs transmis par ses parents.
A contrecoeur elle va rejoindre l'Académie ou ses débuts seront lamentables, jusqu'à ce que l'Archimage s'occupe de sa formation, dans un but tout a fait différent de celui qu'elle croit.
La suite est une longue séries d'événements qui la conduiront vers des Aventures pleines de danger.
C'est la qu'on s'aperçoit que c'est de la Fantasy Jeunesse qu'Isabelle Pernot a très bien traduite, je l'en remercie pour ça, mais je ne pense pas lire la suite des Aventures que Maggie Furey a concocté dans les trois autre tomes qui composent Les Artefacts du Pouvoir.

J'avais envie de légèreté. J'avais envie d'aventure. Je n'avais pas envie de complications, de jolis mots, de belles tournures de phrases. J'avais envie de magie, de fantaisie, de gragons éventuellement, de beaux chevaliers et de fières damoiselles. Je ne voulais pas de pères absents, de mères castratrices et surtout, oh, surtout, je ne voulais pas de Seconde Guerre Mondiale. Ni de première, d'ailleurs, dans cette année de centenaire. Je savais que je pouvais compter sur la Fantasy pour m'emmener loin de cet hiver qui n'en finit pas (bon, pour ça, c'était raté, ceux qui ont lu ou liront comprendront, pas les autres, tant pis, vous n'avez qu'à suivre mes conseils, non mais ho) et je n'ai pas été déçue. J'avais trouvé ce livre un matin sur mon bureau et je pense que je ne l'y remettrai pas (bon, je le sais, en fait, puisque j'ai acheté les trois autres tomes et que j'ai rangé le tout à la lettre F de la bibliothèque).

C'est atypique au niveau des personnages (une héroïne féminine forte, des héros secondaires masculins en position d'apprentissage par rapport à elle), c'est parfois un peu longuet, un peu redondant, un peu pontifiant, mais les deux premiers tomes sont excellents. le troisième, comme souvent, est un moment de creux, et le quatrième est très inégal, mais on a envie de connaître la fin donc on se force un peu et on n'a pas totalement tort, même si je trouve que ladite fin est expédiée : 4 tomes pour arriver à la fameuse fin et elle fait genre 5 pages, ça a un goût de trop peu.

Mais cette série a eu très exactement l'utilité que je lui réservais : elle m'a aidée à sortir la tête de l'eau en un moment de marasme lecturique (j'invente des mots si je veux) et m'a donné l'impulsion nécessaire à recommencer à lire. Oui, je sais, je dis beaucoup ça en ce moment, mais je ne trouve pas grand chose de réellement enthousiasmant et, entre deux bouquins qui me plaisent, j'ai l'impression d'en commencer douze qui m'ennuient. Qui parlent tous de la même chose. Qui sont tous déprimants. Et moi j'ai besoin de pensée magique pour renforcer la mienne, j'ai besoin de joie, de bonheur, de sensibilité. Et de gragons.
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