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L'univers de Gaborit est à la fois dense, assez impitoyable et sombre, et mis en scène d'une matière relativement classique. Je me suis immédiatement rendu compte que le fait d'avoir joué dans l'univers me donnait beaucoup de clés dès les toutes premières lignes, mais je pense que cela m'a surtout avantagée pour remarquer de petits détails plutôt que de comprendre le fond de l'intrigue. Ceci dit si la dichotomie Onde / Fiel (les deux forces opposées du M'Onde) est j'imagine relativement facile à comprendre il y a tout de même beaucoup de peuples divers avec chacun leurs coutumes, localisations et idéologies et à ce niveau je ne peux me prononcer sur l'efficacité de la présentation de l'auteur puisque j'avais déjà un certain nombres de cartes en main. La carte géographique en début de volume pourra certainement aider les lecteurs tout du moins à se repérer.

Le livre que je vous chronique ici est une intégrale des trois volumes initialement parus : Coeur de Phénix, le Fiel, et le Roi des cendres. Chacun se focalise sur des personnages un peu différents, même si Januel reste le héros de la saga tout du long. J'ai préféré le premier livre aux deux autres car je l'ai trouvé quelque part plus cohérent dans sa construction, même si les deux autres amènent plein d'éléments très intéressants de l'univers.

Si je peux vous conseiller cet ouvrage pour un point, c'est bien l'univers et les peuples et mythes qui le composent. Les Féals sont des animaux fabuleux mi-dieux mi-bêtes, comme le Griffon, le Phénix, le Dragon… Ils protègent leurs peuples individuellement, et le M'Onde tous ensemble, et si leur bestialité doit être maîtrisée et est crainte de nombreuses personnes ils ne sont pas mauvais pour autant. Les peuples, qui ont une grosse tendance à se craindre et se haïr, ou en tous cas à ne pas trop s'entendre, mettent néanmoins en place des alliances sacrées lorsque le besoin s'en fait sentir ou que le Mal s'engouffre dans le M'Onde. Dans le livre on parle beaucoup de la Charogne comme d'un mal ultime, car les Charognards sont en fait des sortes de zombies intelligents, des êtres morts qui survivent encore grâce au Fiel. ça m'a un peu perturbée car dans le jeu c'est le Néant l'ennemi ultime et les Charognards ne sont pas décrits comme des êtres à combattre absolument, ils sont intégrés au monde. Bref, pour un univers qui n'est exploité que sur 600 pages il y a quand même pas mal de créatures différentes et plus originales que ce que l'on trouve à côté, avec des liens intéressants qui sont eux aussi exploités (pas toujours mais parfois) au-delà de ce qui se fait dans ce qui est plus connus. Si j'ai tenté de vous expliquer tout ceci relativement simplement il y a en fait pas mal d'intrigues, de complots, de subtilités très intéressantes à suivre tout au long du livre, sous-tendues par toute la mythologie et les mystères mis en place dès le début.

Cependant j'ai eu du mal sur plusieurs points.

D'abord, Januel fait partie de ces héros à qui j'ai envie de coller des baffes de temps en temps, qui paradoxalement ont des élans d'héroïsme sorti de je ne sais où tout autant qu'ils se savent rien faire de leurs dix doigts car ils ont passé leur jeunesse à l'écart de tout. Mais comme ce sont des Élus, on les laisse faire, et ça m'agace de temps en temps.

Ensuite, ce même Januel tente de violer quelqu'un et là encore même si j'ai cru percevoir que l'auteur tentait de justifier la scène ici et là (aaah le Fiel c'est tellement pratique) ça ne me va pas du tout.

De plus Gaborit a beaucoup de mal selon moi à trouver son public : tantôt le livre est écrit comme du YA, narration simple, retournements de situation éminemment faciles, intrigues tirées par les cheveux coupés en quatre (non mais vous comprenez c'est un être exceptionnel qui a justement connu une situation également exceptionnelle et il est aussi Élu à sa matière alors c'est magique c'est comme ça et tant pis si ça ne colle pas au reste), tantôt on glisse dans quelque chose de plus sombre et plus sérieux, et de très cohérent même si certaines situations de l'univers sont malsaines, ce qui se justifie là par contre totalement car l'univers n'est pas tendre.

En fait c'est un bouquin que je ne peux pas déconseiller parce qu'il y a de bonnes bases et plein de bonnes idées, mais je lui trouve définitivement un déséquilibre interne assez dérangeant qui s'intensifie dans le livre 2 et perdure tout au long de la saga.

Du coup je suis très partagée sur cet ouvrage : d'un côté plein de bons points, l'originalité, de belles descriptions, des éléments très intéressants comme la focalisation sur les Phéniciers qui sont certainement l'un des peuples les plus intéressants à suivre, des personnages secondaires charismatiques, la plongée dans un univers en même temps sombre et trash et fascinant. de l'autre des ratés et incohérences qui ne toucheront pas tous les lecteurs de la même manière mais qui sont bien là à des niveaux divers.
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Je vais essayer de ne pas trop spoiler mais pas évident pour écrire mon ressenti. Donc, je m'excuse d'avance si je donne des informations que certains pourraient trouver trop spoilantes.

Je suis un peu déçue par l'ensemble de la trilogie. Pour moi, elle conserve une bonne note grâce au premier tome et à la plume de l'auteur.

Le premier tome était très prometteur. J'ai beaucoup aimé. On se concentre sur les codes de base. le héros est piégé découvrant ainsi qu'il est spécial et se retrouve poursuivi par un royaume entier.

J'ai trouvé ce tome vraiment bon. Il avait un rythme soutenu et termine sur une révélation à couper le souffle.

Deux ou trois choses m'avaient, toutefois, un peu dérangées. D'abord, le changement soudain et imprévisible de narrateur. A savoir, qu'on passait d'un narrateur à un autre dans s'en rendre compte. Personnellement, il me fallait une ou deux lignes pour identifier que le narrateur avait changé. Ensuite, les prémices d'une éventuelle romance que j'espérais ne pas voir se développer car je n'en voyais pas la nécessité et, en plus, elle ne tenait pas la route.

Après avoir fini, je m'attendais vraiment à retrouver dans le 2e tome ce qui m'avait plus dans le 1er. Et c'est là qu'à commencé ma déception.

La première moitié de l'histoire est molle. On suit principalement trois types de personnages: le héros, le méchant - qu'on découvre - et les compagnons du héros.

Pour ce qui est du héros, d'intéressant et sympathique, j'ai eu cette désagréable impression qu'il était devenu imbu de lui-même, à savoir, qu'il était est l'élu et que c'est lui qui va sauver le monde donc il faut l'aider.

Ensuite, le méchant. Comme je l'ai dit, on le découvre et, directement, ses secrets également. Pas beaucoup de mystère à son sujet, tout est révélé. J'ai trouvé ça dommage car ces informations nous sont jetées comme ça. Elle sortent de nulle part. Ah oui, pas besoin de spéculer, ni de s'interroger, tout est là. Et moi, j'adore spéculer. Aussi, il y a l'art et la manière de donner ce genre d'informations.

Ce sont les chapitres des compagnons qui m'ont tenu en haleine, heureusement. Dans les chapitres du héros et du méchant, on s'ennuie un peu car on parle surtout de mise en place de pouvoir tandis que dans les chapitres des compagnons on a quand même de l'action. Malgré tout, l'histoire n'avance pas beaucoup.

La 2e moitié apporte, cependant, heureusement, l'action nécessaire pour rendre l'histoire intéressante et sauver ce 2e tome. Car, malheureusement, on retrouve, les défauts du 1er tome, parfois en pire.

Je parle des changements de narrateur. Ici, ils sont un peu plus identifiés mais pas toujours nécessaires d'autant que quand un nouveau personnage/narrateur est introduit, on décrit qui il est et sa vie.

Et, bien sûr, la relation sentimentale dont je ne voulais pas s'est développée, un peu trop et trop vite à mon goût même.



Passons au tome 3. Pour moi, c'est le pire. Je ne dis pas qu'il est mauvais, juste que j'ai été encore moins emballée que par le deux.

Dans ce tome, on comprend pourquoi ce sont des "chroniques". On se concentre beaucoup sur le monde et moins sur le héros. On suit des nouveaux personnages, totalement secondaires, et par eux, la lutte contre le mal en dehors du héros.

Tout d'abord, le premier chapitre m'a énervé. Sans vouloir spoiler, il est question de la mère du héros. Sans être sans tâche, on nous la dépeint presque comme une sainte pendant les 2 premiers tomes et, là, je l'ai trouvé des plus antipathiques.



Voilà ce qui m'a le moins emballée. C'est bien raconté mais on suit le héros depuis 2 tomes, on l'a transformé en messie sauveur du monde et celui-ci est pratiquement inexistant.

On ne retrouve celui-ci qu'à la fin. Et, à la fin, on a l'impression d'avoir un lu un truc différent de ce qu'on promet dans le 1er tome. Comme si tout ce qu'on lit ne sert à rien. Même le héros se pose la question.

J'en ressors avec un manque. Certaines choses étaient développées alors qu'elles n'en avaient pas besoin à tel point qu'on nous donnaient des informations sortant de nulle part mais qui auraient pu être intéressante alors que d'autres manquaient cruellement de développement.

Je parais énervée dans mon avis mais je le suis. Ca m'énerve de voir une saga prometteuse dégringoler de tome en tome.
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Le premier et deuxième tome =bien ; le troisième tome est décevant tant au niveau de l'imaginaire que de la fin.
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J'ai enfin tourné la dernière page de cette épaisse intégrale qui m'aura occupée pendant près de 3 semaines. Certes, j'ai aimé l'univers merveilleux de Mathieu Gaborit, mais décidément le format intégral n'est pas fait pour moi.

L'auteur nous plonge dans un univers heroic fantasy très riche et diversifié avec beaucoup d'idées : les codes du genre sont respectés, mais pour autant Les Chroniques des Féals ne manque pas d'originalité. le bestiaire des Féals en particulier est particulièrement réussi : Tarasques, Aspics, Caladres, Licornes... des animaux à la fois communs dans les livres d'heroic fantasy mais aussi d'autres moins fréquents. de plus, les différents royaumes du M'Onde sont admirablement décrits. En revanche, on apprend au fin des pages de plus en plus de détails sur cet univers, et parfois, c'est trop, on finit par oublier ce qui a été dit 100 pages plus tôt, même si c'est facile de faire abstraction.

Notre héros est donc un jeune homme répondant au nom de Januel : il a un passé assez mystérieux et il ne connaît rien du M'Onde en dehors de la Tour écarlate de Sédénie où il a été recueilli. Comme nous découvrons l'empire en même temps que nous, on s'attache forcément à lui, même s'il manque de relief comparé à ses compagnons Scende et Tshan pour ne citer qu'eux. Les deux mercenaires sont plus hauts en couleur. le parcours de Januel est jonché de nombreux personnages, mais ils sont souvent éphémères et passe-partout. En tout cas, ce qui est appréciable, c'est que notre héros n'occupe pas le devant de la scène à lui seul. Un autre personnage que je voudrais mentionner, car j'ai adoré le détester : le prêtre Sol'Cim, manipulateur et vicieux à souhait.

Comme dans toute épopée, les personnages affrontent des "méchants" absolument terribles : ici les Charognards, des morts-vivants assoiffés de sang et de conquêtes. J'ai aimé ces créatures, car bien qu'elles sont détestables et inhumaines, l'auteur fait de certaines d'entre elles des personnages à part entière, dotés d'une personnalité propre. La fin m'a bien plus dans la mesure où elle est assez inattendue.

Le style de l'auteur est très agréable : les descriptions sont excellentes, minutieuses, si précises qu'on s'y croirait. En revanche, c'est assez déconcertant par moment de complètement changer de sujets et de personnages pour se retrouver à l'autre bout du M'Onde. Et puis j'ai du mal avec le format intégral : même pour les séries que j'idolâtre, j'aime faire une pause entre deux tomes, et je ne pensais pas que ce serait aussi difficile d'avaler trois tomes à la suite. Face à ce pavé - plus consistant qu'il n'en a l'air, si si! - j'avais l'impression de ne pas avancer, de piétiner, même si l'histoire me plaisait.

En bref, cette trilogie tient ses promesses et nous offre magie, créatures de rêve et aventures. Loin d'être un coup de coeur, j'ai tout de même apprécié cette longue lecture.
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Les Chroniques des Féals sont une série de fantasy française en trois tomes. Ce qui frappe d'abord, c'est la richesse de l'univers mis en place. Chaque peuple a pour « totem » un Féal, à savoir une créature mythique, comme les griffons, phénix, licornes, tarasques. La culture de ses peuples, sa manière de parler, de s'habiller, ses coutumes, tout cela est étroitement lié au Féal totem.
L'écriture sert bien cette richesse de l'univers, en lisant les descriptions, j'avais par moment l'impression de voir les lieux (mention spéciale au palais du Roi des Cendres dans le tome 3).
Le monde, ou M'Onde (l'orthographe est voulue, et elle a son importance), décrit par Mathieu Gaborit est magnifique, pleins de couleurs et de contrastes. Par certains côtés, c'est presque dommage que la série soit si courte, et qu'on ne puisse en apercevoir toutes les facettes. (Note : j'avais eu la même réaction en lisant « Bohème » du même auteur).

Côté personnages, je dois avouer que j'ai été un peu plus déçue, car j'ai trouvé qu'on restait un peu trop à la surface des choses. Januel est sympathique, mais manque un peu de profondeur et des moments, j'ai eu envie de le baffer. Idem pour Scende, Tschan et la mère des Ondes, qui restent assez classiques à mon goût (la combattante, l'archer ancien voleur, la redemptrice).
De plus, beaucoup de personnages secondaires ne sont qu'effleurés, alors que j'aurais aimé en savoir plus sur leur histoire, leurs motivations (notamment dans le tome 2, les envoyés de la Charogne, qui meurent très vite et pour les survivants, disparaissent totalement dans le tome 3).

Pour le rythme, on commence avec une histoire de fantasy somme toute assez classique : voyage à connotation initiatique du jeune héro. Mais rapidement, le sort de Januel devient lié à celui du M'Onde, du coup, l'histoire gagne en ampleur.
Même si le rythme reste assez soutenu, j'ai quand même trouvé des longueurs au tome 2, en partie parce qu'il se focalise sur l'histoire d'amour entre Januel et sa protectrice Scende, et que personnellement, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire d'amour. Mais vraiment pas du tout.
Mais bon, le troisième tome a, pour moi, rattrapé les longueurs du deuxième. Là, on passe carrément dans l'épique, avec de vrais moments de bravoure (le combat de la mère des Ondes au sein du territoire de la Charogne, la défense des cités Licornéennes). La fin répond aux questions et aux attentes, d'une manière assez subtile et inattendue, mêlant action épique et réflexions ésotériques. Je ne m'attendais pas à la tournure des événements des dernières pages, mais en lisant le mot « fin », je me suis dit « oui, ça n'aurais pas pu se finir autrement ».

A noter : dans la version Ebook que j'ai, l'auteur a inclus quelques textes bonus bienvenus, qui approfondissent l'univers.


En résumé : une lecture plaisante, pas révolutionnaire, mais sympathique quand même. Une trilogie qui vaut le détour pour la richesse de l'univers et la fin originale.

Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Grande lectrice de fantasy, je suis habituée aux codes du genre. Gaborit écrit certes une fantasy médiévale, où les moines sont en robes de bure et où l'on mange de la viande séchée avec son cheval à tous les repas, mais le système de magie est...comment dire... tellement en adéquation avec ma vision! Dans le monde de Gaborit, pour faire simple, il faut être un "inspiré", c'est à dire protégé des muses pour s'essayer à l'art magique. Dans "Agone", par exemple, l'inspiré sachant jouer de la musique peut influencer les gestes d'un "danseur" et, ainsi, créer la magie. Bref, art et magie sont liés, et je dois dire que j'adore cette idée ( désolée pour les fan et les puristes, je simplifie!) Sans parler de la genèse du monde, tout simplement poétique et fascinante qu'on nous raconte dans ces chroniques.
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Les Chroniques des Féals proposent un monde imaginaire époustouflant où l'on part à la découverte de créatures mythiques non moins incroyables. La lutte entre la vie et la mort demeure l'intrigue principale que sert un personnage principal un peu horripilant et des personnages secondaires pas assez développés. Il n'en demeure pas moins que si l'intrigue n'a pas su me séduire et assez m'emporter, la plume de Mathieu Gaborit trouvera aisément des fans.
(chronique complète pour chaque tome sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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très belle trilogie. Passionnant du début jusqu' a la fin. A lire a pleine dents .miam
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Je vous conseille de lire l'intégrale d'un coup. Quand je me m'y suis replongée une semaine après avoir lu le tome 1, je n'arrivais plus à tourner les pages alors que j'avais fini le tome 1 en un week-end… le côté conteur ne m'a plus paru aussi bon dans ce contexte parce qu'on oscille trop en littérature pour adultes et littérature pour adolescents. Bref, je ne me souviens même plus du début du tome 2. le livre va partir chez un nouveau propriétaire pour qu'il puisse avoir une seconde vie.
Dans les deux cas, même problème : des personnages trop en surface et parfois caricaturaux, des méchants trop prévisibles, un monde pas assez développé même si cela colle bien avec l'écriture.
Un livre que j'ai cédé à quelqu'un d'autre pour lui laisser une seconde chance.
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Mathieu Gaborit a vraiment un don pour créer des personnages et des situations, un don pour stimuler l'imagination du lecteur qui doit visualiser ce que l'imagination de l'auteur produit et franchement c'est énorme. Un don aussi pour laisser certains passages flous (et je viens de lire dans son ITV qu'il le fait exprès le bougre! :)). Mais parfois, il faut le reconnaître certaines ellipses peuvent laisser le lecteur un peu perdu. On sent que tout est dans la tête de l'auteur et qu'il aurait pu en dire tellement plus. Il en est de même avec certains des personnages que l'on voudrait connaître plus ou qui semble avoir été sous-exploités (je pense là à Farel ou Falken). Bon évidemment si tout ce que j'aurais voulu avoir , était dans ces chroniques, on n'aurait plus 3 tomes, mais 8 ...
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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