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Les Chroniques des Féals est une trilogie signée Mathieu Gaborit. Januel est un disciple phénicier. Il est choisi pour faire renaître le Phénix de l'empereur de Grif'. de nombreux enjeux politiques dépendent de sa réussite. Un univers riche dans un M'Onde ou vivent dix sortes de Féals : les Aspics, les Basilics, les Caladres, les Chimères, les Dragons, les Griffons, les Licornes, les Pégases, les Tarasques et les Phénix. L'auteur va droit à l'essentiel, les personnages sont assez peu développés, mais l'intrigue sans être révolutionnaire est plaisante.
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Cette saga est vraiment sympa à lire. Ça n'a pas été le grand coup de coeur mais j'ai malgré tout passé un très bon moment à le lire.

Je me suis beaucoup attaché à Januel. Il n'a rien d'un grand héros mais est prêt à se sacrifier pour ses principes.

Le petit bémol, c'est la longueur de certains passages au niveau de l'écriture ce qui nuit à l'immersion totale mais ce n'est que mon avis.
Ça n'en reste pas moins une belle saga.
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J'avais découvert Mathieu Gaborit avec "Les confessions d'un automate..." écrit avec Fabrice Colin et je m'étais dit qu'il fallait que je découvre cet auteur.
C'est chose faite avec cette trilogie mais au final, c'est une déception.
L'auteur arrive à créer un véritable univers riche et original en se basant sur les créatures légendaires de nos mythologies (dragons, licornes, phénix...), le système de magie est plutôt bien pensé.
Ca, c'est le bon point de cette trilogie. Et malheureusement, pour moi, ça s'arrête un peu là.
Je n'ai pas adhéré aux personnages et principalement à Januel, le personnage principal. Adolescent un peu renfermé qui se révèle être l'élu, ce qui va le transformer en ado arrogant et capricieux qu'on a envie de frapper régulièrement.
J'ai eu plus d'empathie pour certains personnages secondaires (Tshan et Mel) qui étaient plus complexes et cohérents dans leur construction.
L'auteur nous balance une romance mal ficelée qui arrive comme un cheveu sur la soupe, on n'y croit pas.
J'ai trouvé le récit un peu manichéen même si la conclusion est intéressante.
Et pour couronner le tout, un petit souci d'écriture. Au cours d'un chapitre, on change parfois de scène et de narrateur sans s'en rendre compte. Il m'arrivait régulièrement d'être perdue et de me dire "Mince, on est plus avec machin ? Où je suis ?".
Le problème de ce roman est peut-être sa longueur : 600 pages pour l'ensemble de la trilogie est-ce suffisant ? Quand on est plutôt habitué à des briques de 600/700 pages par tomes voir beaucoup plus...
Il manquait de la densité et des développements pour porter les idées et en faire un très bon récit.
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Cela faisait un moment que cet integral trainait dans ma bibliothèque... ayant du temps libre en ce moment nous voilà partie dans les aventure de Januel, orphelin, phénicié de son état, qui se retrouve sur un gros malentendu le seul à pouvoir sauver le monde de la charogne qui essaye de reprendre le contrôle sur les vivants d'un monde peuplé de féals (créature magique fantastique les plus connu de nos légendes)...

Outre le fait qu'il n'y est que très peu d'originalité dans le thème, la mort veux reprendre le pouvoir sur la vie et chacun envoie ses hordes, mené par un héros complètement pommer chez les gentil mignon tout plein, et un big bad boys badass chez les méchant qui pourrait tout détruire en claquant des doigts s'il le voulait, mais il le veux pas... on se demande pourquoi d'ailleurs...
Et comme toujours le héro devient... a non en faite Mathieu Gaborit réussit l'exploit de faire en sorte qu'aucun personnage ne soit attachant et servent à quelque chose et ça je dit bravo, on passe 500 pages à ce demander pourquoi on à lu la dernière... La sempiternelle histoire d'amour est couru d'avance et fadasse au possible, les personnages arrivent comme des cheveux sur la soupe on est pas sur de à qui il appartient et si du coup il vaudrait mieux pas le renvoyer à l'envoyeur juste au cas ou...
Et l'écriture n'à rien pour elle, c'est laborieux on se mélange, c'est un livre français et pourtant on croirait que c'est des erreurs de traduction tellement certain mot son grossier et inapproprié dans le texte...
C'était long, ce n'était pas plaisant espérons que la lecture suivante soit un peu plus engageante en ces temps de confinement...
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J'ai lu ce livre dans le cadre d'un partenariat et d'une lecture commune organisé par Book en stock, un blog qui permet d'être au courant de l'actualité éditoriale dans le domaine des littératures de l'imaginaire (SF, fantasy) et des thrillers. Nous étions 11 personnes à lire ce livre très beau offert par les éditions Bragelone, que je remercie.

Ce volume rassemble l'intégrale de la trilogie de Matthieu Gaborit. Il nous emmène dans un monde peuplé de guerriers et de créatures magique au coeur d'un combat entre le bien et le mal, ce qui est un schéma très classique dans les livres de fantasy.

Januel est orphelin et a été recueilli par la guilde des phéniciers, des moines chargés de veiller sur les Phénix. Ces derniers sont un des Féals du M'onde. Les Féals sont des créatures magiques (Licornes, Pégases, Tarasques etc) qui ont chacune donné naissance à un royaume et à une civilisation. Les phéniciers veillent à la renaissance périodique des Phénix et forgent des épées particulièrement redoutables.

A 17 ans, Januel est hanté par des cauchemars liés à son passé et ne se remet pas de la mort de sa mère, tuée par les Charognards issus du royaume des Morts, qui sont les grand méchants du livre. Il se sent coupable de ne pas avoir pu la sauver et pense être un apprenti médiocre. Mais c'est lui qui est désigné pour procéder à la renaissance du Phénix impérial lors de l'anniversaire de l'empereur. Il découvre à cette occasion que l'empire est en guerre contre la Charogne et que les choses ne sont pas aussi simples qu'il l'imaginait.

La renaissance du phénix impérial tourne à la catastrophe et l'oiseau de feu tue l'empereur. Januel est évidemment accusé du meurtre, mais il arrive à s'enfuir avec l'aide de Scende, une mercenaire draguéenne. Après diverses aventures, ils rejoignent la capitale où Januel veut s'expliquer auprès des maîtres de la Guilde Mère.

Il apprend qu'il est le fils de l'Onde (principe du bien) et qu'il a été crée dans le but de détruire la Charogne (principe du mal) . Les charognards arrivent à entrer dans la tour de la Guilde-Mère et les maîtres se sacrifient pour sauver Januel, qui prend le pouvoir sur la Guilde.

Il doit terminer sa formation en Caladre où les moines doivent lui apprendre à maîtriser le Fiel qui habite le coeur du Phénix. Januel part donc avec Scende et Tshan l'archer noir pour rejoindre cette contrée. Mais la guerre entre le M'onde et la Charogne fait rage et Januel arrivera jamais à destination.

Le roman se termine par une hécatombe générale et un dénouement totalement inattendu.

Le héros principal est d'abord peu intéressant, c'est un adolescent naïf et surtout très très gentil, et au fil des pages il devient de plus en plus autoritaire et teigneux, pour devenir carrément très antipathique. Les personnages secondaires sont plus intéressants et complexes que lui (Scende, Tshan et le mère de Januel). Par rapport à d'autres ouvrages de ce genre, l'univers des Féals est facilement accessible.

J'ai un avis assez mitigé sur cet ouvrage, j'ai aimé les aventures des héros, les personnages secondaires de la saga mais je n'ai pas aimé les longues descriptions des combats que l'ont trouve principalement dans le prologue et dans la troisième partie. J'ai apprécié le côté non manichéen des personnages qui ont tous du bon et du mauvais en eux . le livre finit très mal et Januel se rend compte qu'il n'a été qu'un jouet aux mains de puissances qui le dépassaient. La conclusion n'en est pas une et on referme le livre avec beaucoup de questions et peu de réponses. Il y a beaucoup de stéréotypes et certains évènements sont ultra-prévisibles, mais ce livre reste un moment de lecture agréable.

Une autre lecture possible de ce roman serait d'y voir l'évolution spirituelle et psychologique de Januel qui passe de l'enfance (effacé, très gentil et naïf) à l'adolescence (conflits, caractère prétentieux et teigneux, veut se faire remarquer etc.) puis enfin à l'âge adulte où il a intégré et accepté les conflits avec ses parents et la partie sombre de lui-même, le tout raconté sous la forme d'une longue fable de 600 pages. Cette lecture me paraît plus intéressante, mais il s'agit de mon interprétation, je ne suis pas sûre que Gaborit a voulu aller dans ce sens.




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J'ai très vite abandonné ces chroniques, je me contenterai donc de parler du début de l'histoire (en gros, une bonne artie du tome 1). L'histoire est très classique : un combat du bien contre le mal avec un héros élu. Malheureusement, dès le début, le protagoniste principal est bien trop parfait pour que l'on puisse s'attacher à lui ; il en est même énervant par moments. Ensuite, une pitoyable intrigue amoureuse que l'on sent venir à des kilomètres. Ensuite, un récit qui se déplie lentement, trop lentement à mon goût. L'écriture n'est pas mauvaise, loin de là, mais plusieurs points m'ont gênée. Tout d'abord, une espèce d'insistance sur les seins lors des descriptions féminines - ça commence à devenir lassant de lire ça dans la plupart des romans écrits par des auteurs masculins ! En quelques chapitres, le héros ne cesse tellement pas de scruter le corps de sa compagne de voyage que cela en devient gênant à lire ; avec toujours de pathétiques excuses pour justifier les descriptions.
Aussi, je trouve l'écriture assez austère, ce qui joue dans l'impression de lenteur du déroulement de l'intrigue. J'ai eu du mal à me plonger dans le monde, à la visualiser. Ensuite, de nombreuses phases de dialogue n'apportent rien à l'avancée du récit. Enfin, certaines tournures de phrases étaient si grotesques contre leur gré que cela empêche de se plonger complètement dans la lecture tellement es situations sont ridicules au lieu de l'effet classieux voulu par l'auteur.

Dommage pour le monde qui me semblait intéressant, avec toutes ces créatures mythologiques dont j'aurai aimé en savoir plus, mais le postulat de base de 1) un ennemi très méchant, 2) un héros trop parfait au lourd passé, 3) une histoire d'amour toute pourrie mal amenée... j'en ai déjà assez lu, et dans la plupart des cas, l'écriture me semblait moins austère.
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La notion de "l'Elu" a toujours été centrale dans de nombreux livres de fantasy. Mais lorsqu'elle est portée par un personnage en papier, qui n'a que trop de qualités pour lui (l'audace, le courage, une élocution parfaite,...) et des défauts dérisoires, ça donne un héros que l'on n'a que très peu envie de suivre.
Le sentiment qui m'a accompagnée tout au long de la lecture de ce roman - et pourtant, je n'en suis qu'au tome II - est un ennui certain face au style trop convenu, à l'histoire qui manque de consistance et qui ne fait que mettre en avant des personnages piégés par les clichés du genre : la sensuelle Scende, puissante et sexy en diable, Tschan le guerrier malin, et Farel le Grand Sage... Ou encore Januel qui s'exclame, très convaincu : "Mais je suis celui qui va sauver le Monde !" : si cette scène était un jour transposée au cinéma, elle aurait l'air parfaitement nanardesque. Je rêve souvent d'un roman qui ne mettra pas en avant la notion de l'Elu sous cette forme ; ça marchait peut-être avec d'autres héros et ici, dans cette trilogie, ça ne me paraît que grotesque. On peut faire un bon roman de fantasy sans s'échouer sur l'écueil de l'Elu parfaitement pittoresque.

Cependant, il y a parfois de jolies tournures de phrases, mais dans l'ensemble, tout est très joliment convenu : pas de surprise et quelques absurdités qui m'ont rendue perplexe. Cette trilogie de Mathieu Gaborit ressemble à tant d'autres romans fantastiques, mais sans apporter de choses particuliérement originales : l'intrigue est construite sur la dualité Bien/Mal, avec quelques petites variations dans le caractère des personnages ; cependant, le tout reste bien fade et inutilement grandiose. Un déluge de paillettes porté par une intrigue squelettique.

Quand on est déjà un lecteur assidu de fantasy, on sait qu'on pourra trouver bien mieux ailleurs.
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J'ai terminé cette trilogie il y a quelques semaines. Nous retrouvons dans ces 3 tomes de la magie, des animaux légendaires, des dieux.....
J'ai adoré et lu très vite le tome 1par contre le tome 2 et le tome 3 ont été un peu plus difficile à lire par moment.
J'avais l'impression de ne pas avancer dans l'histoire.
Malgré cela j'ai pris beaucoup de plaisirs à rencontrer l'univers de Mathieu Gaborit.
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L'univers de Gaborit est à la fois dense, assez impitoyable et sombre, et mis en scène d'une matière relativement classique. Je me suis immédiatement rendu compte que le fait d'avoir joué dans l'univers me donnait beaucoup de clés dès les toutes premières lignes, mais je pense que cela m'a surtout avantagée pour remarquer de petits détails plutôt que de comprendre le fond de l'intrigue. Ceci dit si la dichotomie Onde / Fiel (les deux forces opposées du M'Onde) est j'imagine relativement facile à comprendre il y a tout de même beaucoup de peuples divers avec chacun leurs coutumes, localisations et idéologies et à ce niveau je ne peux me prononcer sur l'efficacité de la présentation de l'auteur puisque j'avais déjà un certain nombres de cartes en main. La carte géographique en début de volume pourra certainement aider les lecteurs tout du moins à se repérer.

Le livre que je vous chronique ici est une intégrale des trois volumes initialement parus : Coeur de Phénix, le Fiel, et le Roi des cendres. Chacun se focalise sur des personnages un peu différents, même si Januel reste le héros de la saga tout du long. J'ai préféré le premier livre aux deux autres car je l'ai trouvé quelque part plus cohérent dans sa construction, même si les deux autres amènent plein d'éléments très intéressants de l'univers.

Si je peux vous conseiller cet ouvrage pour un point, c'est bien l'univers et les peuples et mythes qui le composent. Les Féals sont des animaux fabuleux mi-dieux mi-bêtes, comme le Griffon, le Phénix, le Dragon… Ils protègent leurs peuples individuellement, et le M'Onde tous ensemble, et si leur bestialité doit être maîtrisée et est crainte de nombreuses personnes ils ne sont pas mauvais pour autant. Les peuples, qui ont une grosse tendance à se craindre et se haïr, ou en tous cas à ne pas trop s'entendre, mettent néanmoins en place des alliances sacrées lorsque le besoin s'en fait sentir ou que le Mal s'engouffre dans le M'Onde. Dans le livre on parle beaucoup de la Charogne comme d'un mal ultime, car les Charognards sont en fait des sortes de zombies intelligents, des êtres morts qui survivent encore grâce au Fiel. ça m'a un peu perturbée car dans le jeu c'est le Néant l'ennemi ultime et les Charognards ne sont pas décrits comme des êtres à combattre absolument, ils sont intégrés au monde. Bref, pour un univers qui n'est exploité que sur 600 pages il y a quand même pas mal de créatures différentes et plus originales que ce que l'on trouve à côté, avec des liens intéressants qui sont eux aussi exploités (pas toujours mais parfois) au-delà de ce qui se fait dans ce qui est plus connus. Si j'ai tenté de vous expliquer tout ceci relativement simplement il y a en fait pas mal d'intrigues, de complots, de subtilités très intéressantes à suivre tout au long du livre, sous-tendues par toute la mythologie et les mystères mis en place dès le début.

Cependant j'ai eu du mal sur plusieurs points.

D'abord, Januel fait partie de ces héros à qui j'ai envie de coller des baffes de temps en temps, qui paradoxalement ont des élans d'héroïsme sorti de je ne sais où tout autant qu'ils se savent rien faire de leurs dix doigts car ils ont passé leur jeunesse à l'écart de tout. Mais comme ce sont des Élus, on les laisse faire, et ça m'agace de temps en temps.

Ensuite, ce même Januel tente de violer quelqu'un et là encore même si j'ai cru percevoir que l'auteur tentait de justifier la scène ici et là (aaah le Fiel c'est tellement pratique) ça ne me va pas du tout.

De plus Gaborit a beaucoup de mal selon moi à trouver son public : tantôt le livre est écrit comme du YA, narration simple, retournements de situation éminemment faciles, intrigues tirées par les cheveux coupés en quatre (non mais vous comprenez c'est un être exceptionnel qui a justement connu une situation également exceptionnelle et il est aussi Élu à sa matière alors c'est magique c'est comme ça et tant pis si ça ne colle pas au reste), tantôt on glisse dans quelque chose de plus sombre et plus sérieux, et de très cohérent même si certaines situations de l'univers sont malsaines, ce qui se justifie là par contre totalement car l'univers n'est pas tendre.

En fait c'est un bouquin que je ne peux pas déconseiller parce qu'il y a de bonnes bases et plein de bonnes idées, mais je lui trouve définitivement un déséquilibre interne assez dérangeant qui s'intensifie dans le livre 2 et perdure tout au long de la saga.

Du coup je suis très partagée sur cet ouvrage : d'un côté plein de bons points, l'originalité, de belles descriptions, des éléments très intéressants comme la focalisation sur les Phéniciers qui sont certainement l'un des peuples les plus intéressants à suivre, des personnages secondaires charismatiques, la plongée dans un univers en même temps sombre et trash et fascinant. de l'autre des ratés et incohérences qui ne toucheront pas tous les lecteurs de la même manière mais qui sont bien là à des niveaux divers.
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Je vais essayer de ne pas trop spoiler mais pas évident pour écrire mon ressenti. Donc, je m'excuse d'avance si je donne des informations que certains pourraient trouver trop spoilantes.

Je suis un peu déçue par l'ensemble de la trilogie. Pour moi, elle conserve une bonne note grâce au premier tome et à la plume de l'auteur.

Le premier tome était très prometteur. J'ai beaucoup aimé. On se concentre sur les codes de base. le héros est piégé découvrant ainsi qu'il est spécial et se retrouve poursuivi par un royaume entier.

J'ai trouvé ce tome vraiment bon. Il avait un rythme soutenu et termine sur une révélation à couper le souffle.

Deux ou trois choses m'avaient, toutefois, un peu dérangées. D'abord, le changement soudain et imprévisible de narrateur. A savoir, qu'on passait d'un narrateur à un autre dans s'en rendre compte. Personnellement, il me fallait une ou deux lignes pour identifier que le narrateur avait changé. Ensuite, les prémices d'une éventuelle romance que j'espérais ne pas voir se développer car je n'en voyais pas la nécessité et, en plus, elle ne tenait pas la route.

Après avoir fini, je m'attendais vraiment à retrouver dans le 2e tome ce qui m'avait plus dans le 1er. Et c'est là qu'à commencé ma déception.

La première moitié de l'histoire est molle. On suit principalement trois types de personnages: le héros, le méchant - qu'on découvre - et les compagnons du héros.

Pour ce qui est du héros, d'intéressant et sympathique, j'ai eu cette désagréable impression qu'il était devenu imbu de lui-même, à savoir, qu'il était est l'élu et que c'est lui qui va sauver le monde donc il faut l'aider.

Ensuite, le méchant. Comme je l'ai dit, on le découvre et, directement, ses secrets également. Pas beaucoup de mystère à son sujet, tout est révélé. J'ai trouvé ça dommage car ces informations nous sont jetées comme ça. Elle sortent de nulle part. Ah oui, pas besoin de spéculer, ni de s'interroger, tout est là. Et moi, j'adore spéculer. Aussi, il y a l'art et la manière de donner ce genre d'informations.

Ce sont les chapitres des compagnons qui m'ont tenu en haleine, heureusement. Dans les chapitres du héros et du méchant, on s'ennuie un peu car on parle surtout de mise en place de pouvoir tandis que dans les chapitres des compagnons on a quand même de l'action. Malgré tout, l'histoire n'avance pas beaucoup.

La 2e moitié apporte, cependant, heureusement, l'action nécessaire pour rendre l'histoire intéressante et sauver ce 2e tome. Car, malheureusement, on retrouve, les défauts du 1er tome, parfois en pire.

Je parle des changements de narrateur. Ici, ils sont un peu plus identifiés mais pas toujours nécessaires d'autant que quand un nouveau personnage/narrateur est introduit, on décrit qui il est et sa vie.

Et, bien sûr, la relation sentimentale dont je ne voulais pas s'est développée, un peu trop et trop vite à mon goût même.



Passons au tome 3. Pour moi, c'est le pire. Je ne dis pas qu'il est mauvais, juste que j'ai été encore moins emballée que par le deux.

Dans ce tome, on comprend pourquoi ce sont des "chroniques". On se concentre beaucoup sur le monde et moins sur le héros. On suit des nouveaux personnages, totalement secondaires, et par eux, la lutte contre le mal en dehors du héros.

Tout d'abord, le premier chapitre m'a énervé. Sans vouloir spoiler, il est question de la mère du héros. Sans être sans tâche, on nous la dépeint presque comme une sainte pendant les 2 premiers tomes et, là, je l'ai trouvé des plus antipathiques.



Voilà ce qui m'a le moins emballée. C'est bien raconté mais on suit le héros depuis 2 tomes, on l'a transformé en messie sauveur du monde et celui-ci est pratiquement inexistant.

On ne retrouve celui-ci qu'à la fin. Et, à la fin, on a l'impression d'avoir un lu un truc différent de ce qu'on promet dans le 1er tome. Comme si tout ce qu'on lit ne sert à rien. Même le héros se pose la question.

J'en ressors avec un manque. Certaines choses étaient développées alors qu'elles n'en avaient pas besoin à tel point qu'on nous donnaient des informations sortant de nulle part mais qui auraient pu être intéressante alors que d'autres manquaient cruellement de développement.

Je parais énervée dans mon avis mais je le suis. Ca m'énerve de voir une saga prometteuse dégringoler de tome en tome.
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