J’ai passé ma vie dans un concours moral où il s’agissait de toujours faire mieux, d’être meilleur et de dépasser autant que possible mes rivaux. C’était une croisade incessante. J’étais pour ainsi dire passé maître à me vouloir, ensuite à me croire supérieur. J’ai vécu la religion comme un concours moral, la vie intellectuelle comme un concours de raison et la vie émotive comme une course aux conquêtes. Ce sont en revanche les failles qui m’ont ouvert les yeux
Commentaires de Placide Gaboury sur un livre publié par les éditions Québecor.