Comme l'indique son titre, ce tome est le dernier de cette série et marque la conclusion des multiples intrigues de l'histoire. À noter la construction de ce tome autour d'Eugène est un peu différente des autres albums.
On s'attarde beaucoup moins sur les événements comptés dans les tomes précédents et plus sur la vie d'avant d'Eugène et bien sûr sur le dénouement de l'histoire.
Je ne suis pas vraiment enchanté par ce dernier album - même si il est très intéressant, j'ai moins été enthousiasmé par le rythme du récit et surtout par l'originalité de la série que l'on ne retrouve pas dans ce dernier opus (mais logique au vue des besoins de conclure le récit par des réponses aux questions posées dans les albums précédents).
Ce fut une série très intéressante, originale dans sa construction et ses intrigues ; et même si la conclusion n'est pas à la hauteur des autres albums, cela reste une série très prenante avec des personnages tous aussi interessant les uns que les autres.
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Autant le tome 1 m'a donné envie d'entrer de plain-pied dans la série à cause de son ambiance hors-norme, autant au fil des albums j'ai renoncé à comprendre, à démêler l'écheveau de ce scénar beaucoup trop tortueux qui cherche à creuser les personnalités de chaque protagoniste majeur en focalisant sur chacun d'eux dans chaque album, en fouillant son passé et ses rapport avec les autres personnages principaux.
Bonne idée, très accrocheuse au départ, ambiance intrigante générée par du bon dessin qui claque, de la couleur léchée et du texte punchy, mais.... Scénar vraiment trop "foutraque" pour moi. Dommage, je n'ai pas réussi mon immersion, je suis resté à distance, peinant à mémoriser les noms ou prénoms ou surnoms qui vont avec ces visages croquignolets, le vécu de tel ou telle, et ça m'a d'autant plus agacé de ramer que j'ai plutôt aimé l'ambiance !
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Cloporte.
Clap de fin pour la série RIP. Eugène, le bourrin raciste, clôture l'aventure.
On découvre les origines d'Eugene et de son racisme bavard. Et c'est assez décevant comme "désamorçage" du personnage,
Je comprends l'idée de faire des personnages nuancés mais finir sur lui comme figure rédemptrice c'est un peu tiré par... la queue de cheval. Gommer le côté systémique du racisme pour en faire une vengeresse affaire personnelle, c'est tirer à côté - à mon avis.
Au-delà, l'histoire se débloque et les fils se dénouent. On découvre l'étendue de ce petit monde crapuleux, où tous gravitent comme des mouches autour d'un cadavre - image facile, je reconnais. Malgré tout, la résolution est un peu rapide.
Visuellement c'était très fort et plaisant. L'exposition récente au festival Quai des Bulles retranscrivait fidèlement l'atmosphère. C'était assez bluffant de se retrouver dans les décors poisseux de la série.
Scénaristiquement, j'ai moins été convaincu. le concept était fort et le défi de taille ! J'ai trouvé certaines situations un peu faciles - par exemple Fanette qui se fait avoir comme un débutante après avoir été capable de voler des documents à la police, Eugène et sa caution payée sans qu'elle ait été évoquée précédemment, etc.
Une série audacieuse, graphiquement forte mais un peu... fade au final, malgré - ou à cause de ? - la surenchère dans le trash.
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