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Citations sur Alias (11)

.....il arrivait qu'Alias perde pied à nouveau. Son petit visage, levé vers moi, virait à l'effroi subit et il me suppliait : "dis-moi que je suis gentil, dis moi que je ne suis pas méchant ?" On se jetait comme deux noyés dans les bras l'un de l'autre, bien serrés, enlacés, jusqu'à ce que le réconfort de la tendresse l'emporte sur les larmes.
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Petit Alias qui allait devenir grand… On l’avait relâché le lendemain. Diagnostic psychiatrique : il ne s’agissait pas d’une tentative de suicide mais d’une panique incontrôlée à l’idée de voir sa mère. Il était sorti de là hagard, amer. En vingt-quatre heures, il ne s’était pas permis de fermer les yeux une minute. Il avait vu une petite fille anorexique se faire gaver par une sonde. Un ado qui se tapait le front contre le mur être ceinturé par une blouse blanche et emmené à l’isolement.
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Je n’avais jamais pensé à la page blanche, merci Maxime. L’écrire avec Alias devenait une histoire qui serait plus belle, plus tard, dans mon souvenir, que toutes celles que j’aurais vécues. Même s’il s’avérait, un jour, que celle-ci ne signifierait plus grand-chose pour lui. Être émerveillée ou perdue, c’est le tourbillon de la vie. On passe. J’en ai retrouvé plein de petits morceaux, ils me hantent parfois, ou bien me font sourire. Ou bien me serrent le cœur.
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Ma présence représentait un repère, peut-être une page blanche où tous les moments que nous partagions, Alias et moi, inscriraient les petits bonheurs du jour dans un apaisement à venir.
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Ma mère m’interdit de parler des coups que je reçois, elle me dit : “Sinon ce sera pire.” Ma mère m’insulte en me disant : “T’es qu’un raté, un guignol sans couilles, je voudrais te voir mort, la bouche ouverte, j’écraserai tes os à coups de talons, je les jetterai à ronger aux chiens et ils te pisseront dessus quand ils auront fini”. »
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« Tu comprends, il faut vivre sa vie à fond, j’ai commandé à la carte ce qu’il y avait de plus cher. » Elle parlait avec empressement, elle riait, ses cheveux dansaient, elle agitait les mains, il était génial, cet homme, et il gardait son mystère, elle ne comprenait pas tout, je pourrais peut-être lui expliquer ? Et elle me brandit sous le nez son foutu iPhone pour me montrer le texto qu’il lui avait envoyé après le fabuleux dîner : « Vous n’avez pas beaucoup d’intuition… »
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Je ne suis pas une fan avérée des bébés. Quand j’ai vu Alias pour la première fois, il avait quelques jours. Je ne sais pas ce qui s’est passé. L’amour a tellement de visages. Il a pris aussitôt celui d’Alias. Comment ? Pourquoi ? La réponse m’importe peu. Encore qu’elle m’effleure souvent : où que tu sois, Alias, et même si tu préfères (peut-être) ne plus me revoir, grâce à toi, je ne serai plus jamais seule au monde.
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L’écriture est la seule discipline où les critiques ne peuvent s’exercer que sur la forme d’un récit, il ne peut être pénalisé par d’éventuelles controverses sur la vraisemblance des faits. Moi qui n’ai jamais fait que lire les autres, aujourd’hui, pour la première fois, j’ai besoin d’écrire cette histoire, notre histoire.
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Alias est un prénom mystérieux. La plupart du temps, on est bien incapable de deviner lequel est la vraie personne. Cela peut être aussi un nom de guerre. Ou encore, un nom de domaine, une façon de dire « autrement ». Alias ne pouvait pas m’appartenir. On ne possède pas un enfant comme un capital. C’est pourquoi je l’ai baptisé ainsi. Alias n’est pas le nom sur le livret de famille du petit garçon que j’ai rencontré et aimé. Il existe un risque incontournable au fait d’aimer : le fait d’être incompris, le fait d’échouer.
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J’ai vécu jusqu’à l’adolescence en toute sérénité. Je n’avais qu’un seul but : grandir. Grandir pour partir. Mon seul tourment était l’impatience. Je prenais trop souvent la mesure de ma croissance avec un centimètre et un crayon tenu sur la tête pour laisser une marque au dos d’une porte de placard. Parfois, j’étais découragée : quand est-ce que je serais grande ?
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