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EAN : 9782080235282
128 pages
Flammarion (05/05/2021)
2.95/5   10 notes
Résumé :
« Les enfants ne savent pas se venger de l’injure que le monde leur fait. »

Est-ce en racontant leur histoire que la narratrice de ce livre saura leur faire justice ? Cette femme de cinquante ans s’est occupée d’Alias, le fils de ses voisins et amis, depuis toujours. Le couple s’est rapidement séparé et, quand l’enfant a eu dix ans, il a révélé les sévices physiques et psychologiques que sa mère lui faisait subir. S’ensuivent des plaintes, une enquête... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
«  Les enfants ne savent pas se venger de l'injure que le monde leur fait ».
«  Ce n'est pas sans raison que la JUSTICE qu'est représentée avec un bandeau sur les yeux .
Elle ne voit rien .
Et personne n'a jamais dit qu'elle était intelligente .La seule vérité fiable dans la JUSTICE c'est L'ERREUR » .
Deux extraits de ce livre puissant , plus un documentaire qu'un roman à mon sens , il nous conte l'histoire d'un petit garçon de dix ans ,Alias violenté , battu par sa mère dite «  Chouchou » , le voisin de la narratrice , amie du couple . .
Elle s'est occupée depuis toujours d'Alias qui révèle les sévices physiques et psychologiques que sa mère lui faisait subir .
S'ensuivent des plaintes, une enquête , un dossier qui atterrit à la Protection de l'Enfance .
Cette institution va faire vivre l'enfer à Alias , le lecteur assiste à son naufrage , ses souffrances , la non reconnaissance de sa parole , les services de la Protection de l'Enfance via le témoignage d'autres parents nient la réalité ,..
Ce texte dévoile une réalité insoutenable, insoupçonnable , criante, révoltante .
Comment imaginer que des institutions censées protéger l'enfant puissent ravager sa vie ?
Comment imaginer que ces «  assistantes » recrutées n'importe comment, mal formées, inaptes , puissent gagner des primes lorsqu'elles placent ces malheureux enfants meurtris dans des foyers? .
C'est un récit glaçant , une véritable descente aux enfers , au mépris de toute humanité.
J'ai été dégoûtée, révoltée , et dire que l'on m'a prêté ce livre!
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Alias, c'est le surnom que donne la narratrice à un petit garçon de 10 ans.
Elle s'est beaucoup occupée de ce petit garçon en tant que voisine et amie.
Un fort lien les unit.
Mais voilà, les parents séparés, l'enfant est battu par sa mère lorsqu'il est sous sa garde.
S'ensuit alors un interminable parcours du combattant avec les service sociaux.
Plus qu'un roman, c'est un témoignage.
Un témoignage glaçant sur la réalité du sort des jeunes placés sous le sort de la Protection de l'enfance.
J'ai vu une fois un film suivi d'un débat sur le sujet et je me souviens encore du cri d'impuissance et de révolte d'un éducateur qui implorait que le système change.
Des promesses ont été faites, mais ont-elles été suivies d'effet ?
J'avais été glacée et indignée à l'époque comme je le suis après la lecture de ce livre.
Bravo à Claire Gallois d'avoir tenté de reprendre le débat.
L'AEMO (Aide Educative en Milieu Ouvert) a ses limites, ses défaillances, ses injustices et beaucoup d'incompétences.
Du personnel à peine formé, des primes au placement incompréhensibles.....
Que de travail il reste à faire
Que d''améliorations à apporter
Que d'enfants victimes de maltraitances, puis d'un système inefficace.
Que de vies gâchées.
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Alias vit avec sa mère maltraitante. Ses moments d'enfance, il les vit grâce à sa nounou, une voisine très jeune qui dépanne sans se douter de ce que vit l'enfant.
La mère est une mannequin obnubilée par elle-même, le père quant à lui est plus équilibré et finira par réaliser l'enfer de son fils.
S'ensuit un long combat pour éloigner Alias de sa mère, combat bien freiné par une association qui prend le parti de la mère violente.
C'est ce chaos que raconte cette voisine, la narratrice, c'est aussi son lien avec l'enfant qu'elle décrit ainsi que tout son amour pour lui.

Ce roman est poignant, déchirant et a provoqué beaucoup de colère en moi qui côtoie ces enfants abîmés…

La plume est fine, à la fois sensible et précise. C'est à la fois brut et saisissant, court et très rythmé.

Ce n'est pas que la maltraitance qui est abordé ici, mais également le manque d'impartialité de certaines associations dans la protection de l'enfance en France et leur acharnement au placement, pour lequel ils touchent de l'argent de l'état… On y trouve aussi une critique pertinente des sciences molles qui, comme je le pense également, réduisent tout à des schémas appris par coeur sans tenir compte de l'individualité.

Un ouvrage bouleversant et très juste qui remet chaque chose à leur place et démontre les failles que peu osent décrier!

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Ce roman se rapproche plus d'un témoignage. Nous découvrons de manière peu poussé l'enfer que peuvent faire vivre les services de la protection de l'enfance aux parents. le parti pris de faire confiance en la parole de la mère même quand c'est cette dernière qui est accusée de mauvais traitement. le père et la parole de l'enfant n'est pas écouté et encore moins les plaintes déposées auprès des services de polices. Pire l'enfant n'est qu'un menteur manipuler par un tiers.
C'est à travers les yeux de la narratrice que nous découvrons l'histoire d'Alias, un enfant brimé et battu par sa mère. Elle nous raconte le naufrage de cet enfant qui essaie tant bien que mal de continuer à vivre auprès de son père malgré les rencontres imposées par les services de la protection de l'enfance.

Ce court roman se lit rapidement. Cependant, l'écriture et la syntaxe a heurté plus d'un fois ma lecture. Je butais sur des phrases ou tournures qui m'ont rendu la lecture peu agréable. Et je trouve que l'on reste trop en surface de ce qui est évoqué. le récit mêle l'histoire d'Alias mais aussi celle de la narratrice, et le mélange des deux dans un même paragraphe ne fonctionne pas. Ce qui rend parfois des passages confus. Dommage.
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Avec son roman CLAIRE GALLOIS rend justice à tous ceux qui ont vu leur vie détruite par le service de la protection de l'enfance. A l'image d'Alias,10 ans, le petit voisin de la narratrice qui est violenté par sa mère mais que personne ne croit.

Ce texte a le mérite de lever le voile sur une réalité hallucinante et insoupçonnable. Comment imaginer que des institutions censées protéger les enfants puissent ravager leur vie? Et que des assistantes gagnent des primes quand elles les placent ?

Malgré une plume à laquelle je n'ai pas du tout accroché, CLAIRE GALLOIS signe un court roman qui m'a retourné le coeur.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Alias est un prénom mystérieux. La plupart du temps, on est bien incapable de deviner lequel est la vraie personne. Cela peut être aussi un nom de guerre. Ou encore, un nom de domaine, une façon de dire « autrement ». Alias ne pouvait pas m’appartenir. On ne possède pas un enfant comme un capital. C’est pourquoi je l’ai baptisé ainsi. Alias n’est pas le nom sur le livret de famille du petit garçon que j’ai rencontré et aimé. Il existe un risque incontournable au fait d’aimer : le fait d’être incompris, le fait d’échouer.
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Petit Alias qui allait devenir grand… On l’avait relâché le lendemain. Diagnostic psychiatrique : il ne s’agissait pas d’une tentative de suicide mais d’une panique incontrôlée à l’idée de voir sa mère. Il était sorti de là hagard, amer. En vingt-quatre heures, il ne s’était pas permis de fermer les yeux une minute. Il avait vu une petite fille anorexique se faire gaver par une sonde. Un ado qui se tapait le front contre le mur être ceinturé par une blouse blanche et emmené à l’isolement.
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« Tu comprends, il faut vivre sa vie à fond, j’ai commandé à la carte ce qu’il y avait de plus cher. » Elle parlait avec empressement, elle riait, ses cheveux dansaient, elle agitait les mains, il était génial, cet homme, et il gardait son mystère, elle ne comprenait pas tout, je pourrais peut-être lui expliquer ? Et elle me brandit sous le nez son foutu iPhone pour me montrer le texto qu’il lui avait envoyé après le fabuleux dîner : « Vous n’avez pas beaucoup d’intuition… »
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Je n’avais jamais pensé à la page blanche, merci Maxime. L’écrire avec Alias devenait une histoire qui serait plus belle, plus tard, dans mon souvenir, que toutes celles que j’aurais vécues. Même s’il s’avérait, un jour, que celle-ci ne signifierait plus grand-chose pour lui. Être émerveillée ou perdue, c’est le tourbillon de la vie. On passe. J’en ai retrouvé plein de petits morceaux, ils me hantent parfois, ou bien me font sourire. Ou bien me serrent le cœur.
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Je ne suis pas une fan avérée des bébés. Quand j’ai vu Alias pour la première fois, il avait quelques jours. Je ne sais pas ce qui s’est passé. L’amour a tellement de visages. Il a pris aussitôt celui d’Alias. Comment ? Pourquoi ? La réponse m’importe peu. Encore qu’elle m’effleure souvent : où que tu sois, Alias, et même si tu préfères (peut-être) ne plus me revoir, grâce à toi, je ne serai plus jamais seule au monde.
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