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Citations sur Les Volponi, genèse tunisienne (7)

Giacomino fils citait souvent son père : « les femmes, c’est mieux à la maison. Et ce n’est pas ce qu’elles pensent qui leur font mal à la tête. Alors, le mieux tu les surveilles, le mieux c’est. Parce qu’avec leur cervelle d’oiseau, elles pourraient même oublier qu’elles sont mariées. »
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D’où il se trouvait, l’homme était invisible. À cette heure de la journée, individus, voitures et autobus se rejoignaient dans un flot de mouvements et de bruits, un arc-en-ciel de couleurs, un air chaud et épicé, la rue tourbillonnait, le regard suivait. D’où il se trouvait, caché dans l’ombre d’une ruelle, vêtu de sombre, l’homme était invisible, mais, de l’autre côté de la rue, la porte de l’hôtel, miteuse, peinture vert d’eau écaillée et vitre fumée de crasse, ne l’était pas.
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Est-ce que tu sais ce que c’est qu’une femme sensuelle, bambina, est-ce que tu sais ce que c’est que la sensualité, une femme, rien qu’en la regardant, tout le corps devient amoureux d’elle, tu comprends, ma chérie ?
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D’où il se trouvait, l’homme était invisible. À cette heure de la journée, individus, voitures et autobus se rejoignaient dans un flot de mouvements et de bruits, un arc-en-ciel de couleurs, un air chaud et épicé, la rue tourbillonnait, le regard suivait. D’où il se trouvait, caché dans l’ombre d’une ruelle, vêtu de sombre, l’homme était invisible, mais de l’autre côté de la rue, la porte de l’hôtel, miteuse, peinture vert d’eau écaillée et vitre fumée de crasse, ne l’était pas.
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Les Siciliens de Tunis aimaient la Tunisie parce qu'ils considéraient ce pays comme le leur. La plupart d'entre eux y étaient nés, ils y avaient enterré leurs pères, s'y étaient mariés, y avaient fait des enfants, des investissements. Ce pays, les Panzone s'apprêtaient à le quitter parce que les événements les y obligeaient, parce qu'on les y obligeait. Ces Siciliens de Tunis, ni Siciliens, ni Tunisiens, ni Français, ni rien, réalisaient pour la première fois le déracinement qu'on leur imposait. Ils rejoignaient l'histoire sans le savoir.
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Tout a commencé en Tunisie, l’été 1947, pendant la période des bals et
des grosses chaleurs. J’imagine les femmes, dans leur tailleur de mode
française, dégoulinantes de sueur, et les hommes, leur chemise blanche et
leurs mocassins noirs et poussiéreux.
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Un instant j’ai cru m’assoupir, la douleur m’avait assommée. J’émerge
des brouillards, le ventre en feu, la robe déboutonnée jusqu’à la poitrine.
J’ai chaud, je voudrais retirer le drap, et la bassine aussi, arracher mon
ventre de béton, et l’autre dedans, qui frappe avec son marteau dessus ; il va
finir par me faire clamser, l’imbécile.
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