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Citations sur Chronique d'une mort annoncée (67)

Les coqs de l'aube nous surprenaient en train d'essayer de reconstituer la chaîne des nombreux hasards qui avaient rendu l'absurde possible; et il était évident que nous n'agissions pas par simple désir de percer le mystère, mais parce que personne parmi nous ne pouvait continuer à vivre sans savoir exactement la place et la mission que la fatalité lui avait assignées.
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Alors, tous deux continuèrent de le poignarder contre la porte, facilement, en alternant les coups, avec la sensation de flotter sur ce méandre éblouissant qu'ils découvrirent de l'autre côté de la peur.
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Ces craintes paraissaient naturelles car il n'existe pas d'affront public plus humiliant pour une femme que d'être abandonnée en robe de mariée. En revanche, le fait qu'Angela Vicario ait osé porter, sans être vierge, le voile blanc et les fleurs d'oranger devait être interprété ensuite comme une profanation de ces symboles de pureté.
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Maîtresse pour la première fois de son destin, Angela Vicario découvrit que la haine et l'amour sont deux passions réciproques.
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Le jour où il allait être abattu, Santiago Nasar s'était levé à cinq heures et demie du matin pour attendre le bateau sur lequel l'évêque arrivait. Il avait rêvé qu'il traversait un bois de figuiers géants sur lequel tombait une pluie fine, il fut heureux un instant dans ce rêve et, à son réveil, il se sentit couvert de chiures d'oiseaux. "Il rêvait toujours d'arbres", me dit Placida Linero, sa mère, sa mère, vingt-sept ans après en évoquant les menus détails de ce lundi funeste.
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La plupart de ceux qui se trouvaient au port savaient qu'on allait tuer Santiago Nasar. Don Lazaro Aponte, colonel de l'académie militaire en retraite et maire du village depuis onze ans, l'avait salué d'un signe des doigts. " J'avais toutes mes raisons de croire qu'il ne courait plus aucun risque", me dit-il. Le père Amador ne s'en était pas préoccupé davantage. "Quand je l'ai vu sain et sauf, j'ai pensé que tout cela n'avait été qu'une turlupinade."
Personne ne s'était demandé si Santiago Nasar était prévenu, car le contraire paraissait à tous impossible.
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"Hommes sans foi ni loi" marmonnait-elle. Animaux de merde qui ne savez rien faire d'autre que des malheurs"
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Il avait rêvé qu’il traversait un bois de figuiers géants sur lequel tombait une pluie fine, il fut heureux un instant dans ce rêve et, à son réveil, il se sentit couvert de chiures d’oiseaux.
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Il faut toujours être du côté du mort.
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Les affaires d'honneur sont des cases hermétiques auxquelles ont seuls accès les maîtres du drame.
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