Les Rites de l'eau

Deuxième volet de la "Trilogie de la ville blanche": Les rites de l'eau. J'avais tellement aimé le 1er volume, le silence de la ville blanche, que j'avais très peur que ce second tome ne soit pas à la hauteur de mes attentes. Que néni ! J'ai de nouveau été accrochée dès les premières lignes. J'ai retrouvé Unai, son univers, sa ville, sa famille, ses collègues et amis avec un immense plaisir. L'auteur est fidèle au style développé dans le récit précédent et l'on se sent en terrain connu. L'alternance passé/présent donne un rythme particulier à l'avancée de l'enquête. Les personnages sont particulièrement biens travaillés dans cet opus et c'est important car l'histoire est fortement basée sur la psychologie de chacun. Les évènements se mêlent et s'entremêlent en nous laissant haletants. Impossible de relâcher la tension avant la fin, impossible de lâcher le pavé jusqu'à la dernière ligne. Vivement le 3ème et dernier tome de la série !

Le silence de la ville blanche avait marqué mon année 2020, grâce à son atmosphère légèrement teintée de mythes et traditions, entre saga familiale et polar, Les rites de l'eau confirme mon coup de coeur pour cette auteure espagnole fraîchement débarquée en France !

Entre la saga familiale, le polar, les mystères qui entourent les personnages, et le cliffhanger qui n'est jamais loin, l'aspect psychologique est important et met en avant l'humain et ses nuances. La filiation et la parentalité sont abordées ici de manière à nous faire réfléchir, nous interpeller, à se demander entre deux rebondissements (particulièrement réussis) à quand le prochain ?

Ce n'est pas si facile de proposer un deuxième tome quand le premier était déjà excellent, c'est pourtant ce qu'a réussi à faire Eva Garcia Saenz de Urturi.
Il faudra, déjà lire le premier tome pour comprendre le poids des secrets et les liens indéfectibles entre les personnages, et j'insiste vraiment parce que l'autrice assume totalement la continuité du Silence de la ville blanche, après un premier succès il aurait été dommage de proposer une histoire différente alors que tout repose sur les personnages et l'atmosphère de Vitoria qu'elle parvient parfaitement à retranscrire grâce son écriture qui nous fait autant voyager que vibrer.

Voilà une excellente saga à suivre, un plaisir immense de lecture à chaque volet que je conseille à nouveau sans réserve !

Terminé aujourd'hui sous le parasol le deuxième volet d'une trilogie que j'avais découvert l'an dernier avec « le silence de la ville blanche » de Eva García Sáenz de Urturi et dont j'avais adoré aussi bien le roman que le film. Pas de déception avec ce deuxième opus « Les rites de l'eau » qui remet en scène Kraken, l'inspecteur profiler Unai Lopez de Ayala. J'ai replongé avec délices dans les rues de Vitoria à la poursuite d'un tueur qui prend plaisir à tuer ses victimes en s'inspirant des rites celtes dans la cérémonie de la Triple mort où le condamné est brûlé, pendu et noyé ! Quel programme, une enquête rebondissante et haletante avec un Kraken pour lequel on ne peut qu'avoir de l'empathie. Un vrai coup de coeur, vivement le 3eme volet..
Un petit conseil, lisez « le silence dans la ville blanche » avant « Les rites de l'eau » car même si les enquêtes sont indépendantes, la mise en place des personnages est faite dès le 1er roman.
Décidément les auteurs espagnols n'ont rien à envier à ceux des pays nordiques.

Après l'excellent « le silence de la ville blanche », Eva Garcia Saenz de Urturi revient avec une nouvelle enquête de l'inspecteur et profiler Unai Lopez de Ayala dit Kraken.
Quelques mois après les crimes sordides qui ont été commis à Vittoria dans le Pays Basque espagnol, une jeune femme est retrouvée dans un tunnel naturel en pleine montagne pendue par les pieds et immergée dans un chaudron rempli d'eau. le meurtre à l'air de faire référence à un rite celtibère. L'autopsie démontrera qu'elle était enceinte.
Pour Kraken, pas encore remis du drame qu'il a subi, c'est le choc. La jeune femme était son premier amour d'adolescence. Pour résoudre cette affaire, il va devoir replonger dans son passé et faire ressurgir des souvenirs qu'il pensait enfouis quitte à mettre à mal ses relations avec ses amis d'enfance.
Avec ce deuxième opus, Eva Garcia Saenz de Urturi confirme son talent d'auteure de polars.
Une intrigue prenante avec des indices disséminés par petite touche pour créer un suspense haletant, des personnages finement construits qu'on a grand plaisir à retrouver, la ville de Vittoria et de ses alentours aussi présente qu'un personnage pour ancrer l'histoire dans un grand réalisme et rajouter à cela les coutumes et légendes du peuple celtibère (ancien peuple d'Espagne de lignée Celtes mêlée à celle des Ibères) et vous vous retrouvez entre les mains avec un savoureux roman policier époustouflant !
Et une fois le livre refermé, on trépigne d'impatience pour pouvoir lire le 3ème tome !

Dans ce volume, on reprend les mêmes personnages récurrents et le même schéma global, l'intrigue se base sur une alternance entre le passé de Kraken et les crimes du présent, eux-mêmes en écho au riche passé de l'Espagne. Kraken, qui est bien handicapé par une aphasie, séquelle des blessures encourues lors de l'enquête du premier volet, participera néanmoins de façon très active à la recherche du coupable de ces crimes qui le touchent profondément.
Si vous n'avez pas lu "Le silence de la ville blanche", je vous déconseille vraiment de commencer par celui-ci, tant les allusions à l'enquête précédente sont importantes à la compréhension de l'histoire. Une fois de plus, je me suis laissée captiver par ma lecture, en dépit de nombreux passages un tantinet tirés par les cheveux, tant l'autrice a du talent pour nous embarquer avec elle dans l'intrigue. Vivement que paraisse en français le roman qui clôt cette série...

En Espagne, dans le pays basque, une femme est découverte pendue par les pieds, après avoir reçu une décharge de taser, la tête dans un chaudron rempli d'eau, au "tunnel de San Àdrian, côté Avala". L'affaire est aussitôt confiée à l'inspecteur Unai López de Ayala, un profileur surnommé Korken et à son adjointe Estibaliz. le tunnel San Adria est célèbre pour avoir été sur le chemin de Compostelle et emprunté par le roi Charles Quint. La cheffe du groupe est la sous-commissaire Alba Diaz de Salvaterra, récemment devenue l'amante de Kraken, qui vient de lui annoncer qu'elle est enceinte, probablement de lui.
L'enquête s'annonce compliquée parce que Kraken ne peut plus parler depuis que Nancho, qui fut le mari d'Alba, lui a tiré dessus, le blessant gravement à la tête.
Elle est aussi compliquée parce que la victime est Annabel Lee, la première petite amie de Kraken, qu'elle a fait partie de sa cuadrlla. Et enfin, parce que d'autres jeunes femmes enceintes ont été brûlées, pendues par les pieds, la tête immergée, et ce depuis plusieurs années.
Dès qu'il découvre la mise en scène de ces crimes organisés selon le rituel ancien de la Triple mort, Kraken sait qu'il a affaire à un tueur en série, qui peut être un des membres de sa cuadrilla. Ou encore le père d'Annabel Lee, Saul, un enseignant charismatique qui plaît beaucoup aux jeunes filles. D'autres meurtres sont prévisibles. L'urgence s'impose pour Kraken qui va se démener dans cette enquête complexe et pleine de risques.
Bien que le roman soit le deuxième volume de la trilogie La ville blanche, on peut se passer d'avoir lu le premier. Dans ce volume, les fausses pistes et les rebondissements sont nombreux, au point que, même lorsque l'enquête est bouclée et le tueur sous les verrous, l'autrice réussit à ajouter un ultime et imprévu évènement dramatique.
C'est un roman noir où des parents toxiques, pervers ou incompétents provoquent des drames violents. de leur côté, les policiers ont aussi quelques soucis familiaux ou personnels. le roman est long (525 pages de texte) ce qui permet d'installer une enquête détaillée, d'embarquer le lecteur un peu comme s'il faisait partie du staff d'enquêteurs. Que des éléments des traditions et légendes basques servent de cadre et que les lieux de l'intrigue soient réels et puissent être vus sur la Toile ajoute du réalisme à cette fiction.
Un roman "très basque" et bien noir.
Lien : https://bit.ly/3IsGYw

Posé hier soir après bon nombre de nuits entrecoupées de petits moments de lecture... pour savoir, juste avancer un peu dans cette histoire dont le personnage principal, un profileur du nom de Unai Lopez de Ayala , « Kraken » pour ceux qui le connaissent se trouve être atteint d'aphasie, incapable de parler après avoir reçu une balle qui lui a momentanément endommagé le cerveau.
En convalescence il aide du mieux qu'il le peut l'équipe de policiers chargée d'une enquête éprouvante sur le meurtre d'une jeune femme enceinte, retrouvée pendue et noyée dans un chaudron celtique .
C'est une course échevelée entre le passé car Unai connaissait cette jeune femme,l'histoire ancienne du pays basque, les celtes en Cantabrie et leurs rites ancestraux, l'adolescence de Unai et de cette jeune femme, et le présent, une cavalcade insensée qui nous tient en haleine du début à la fin, que par contre je trouve venue d'un peu loin et terminée en une page !
L'autrice balaie donc l'histoire ancienne de la région, celle de plusieurs familles à la généalogie compliquée, les relations entre ados, certaines perversités d'adultes troublant à vie la personnalité des enfants.
Elle nous fait entrer également dans la thérapie organisée pour redonner la parole à Unai et le monde du black internet où tout est noir, caché, invisible au monde du jour et accessible seulement aux initiés !
Chacun trouvera dans ce livre ce qu'il a envie d'y trouver, s'attachera aux personnages bien campés, ou à l'histoire des celtes en Espagne, ou aux réalités virtuelles de notre quotidien, se fixera sur certains détails et en oubliera d'autres pourtant importants !
De quoi réjouir l'amoureux du pays basque, le débutant en recherche ADN ou la femme objetisée à travers les siècles !
Un vrai régal de thriller, gonflez vos poumons, retenez votre souffle et Go !!

Tome 2 du livre le silence de la ville blanche qui était une pépite.
Même si la lecture a été agréable, ce tome 2 n'égale pas le tome 1. On retrouve avec plaisir les mêmes personnages, l'inspecteur Unai López de Ayala, sa supérieure Alba et sa coéquipière Estibaliz. On prend des nouvelles d'Unai qui essaie de combattre son aphasie. L'intrigue est bien menée sur fond de rites, croyances et l'on se régale des rebondissements et du suspense offert. Mais voilà... il y a une impression de déjà vu et l'intrigue, bien que bien ficelée, a un final moins époustouflant. La relation entre les protagonistes m'a paru plus convenu (la tournure d ela relation Unai- Alba, l'amour secret d'Estibaliz)


Pays basque espagnol automne 2016 : Unai López de Ayala fait face à nouveau à un tueur en série qui s'en prend aux femmes enceintes selon des rites celtes. La première victime n'est autre qu'Ana Belén Liaño, un amour de jeunesse partagé avec les autres membres du groupe partis un été dans un campement sous la garde d'un professeur d'université, Saul Tovar et de sa fille. Unai se retrouve lié à ce nouveau meurtre et va replonger dans son adolescence et ce fameux été en 1992.

Mon avis sur ce tome va passablement ressembler à celui du premier tome : j'ai bien aimé, mais je lui ai trouvé pas mal de défauts. J'ai passé un bon moment, mais je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette histoire, même si je lirai la suite avec plaisir.

Premier avertissement : si vous n'avez pas lu le silence de la ville blanche, vous pourrez tout à fait suivre ce tome-ci, mais serez entièrement spoilé du précédent tome. Pour ma part, cela ne m'a pas dérangé d'avoir de petits rappels de ce qui s'était passé pour notre héros principal dans l'histoire précédente, qui remontait à 19 mois… Ce nouveau se passe à peine quelques semaines après le premier, ce qui a son importance pour l'histoire personnelle de l'enquêteur. Mais l'enquête en elle-même est toute neuve, donc pas de souci à ce niveau !

J'ai eu pas mal de plaisir à retrouver notre enquêteur principal Unai, alias Kraken. Je le trouve toujours aussi bizarre dans la gestion de ses enquêtes, mais côté vie personnelle, je l'ai trouvé très touchant. On sent que la vie ne l'a pas épargné, et qu'il essaie de protéger au maximum les siens. Mais côté professionnel, c'est vraiment une catastrophe… Il met des semaines à interroger les principaux suspects, le tout n'a ni queue ni tête, je ne comprends pas comment il peut continuer à exercer. Mais bon…

En plus de la particularité de cet enquêteur, j'ai trouvé que le récit souffrait de nombreuses incohérences… La conclusion de cette enquête est loin de m'avoir convaincue, et certains décès s'avèrent totalement inutiles, voire desservent le récit tant ils sont sous-exploités en termes émotionnels. Cependant, je trouve que l'autrice réussit à instaurer une ambiance très particulière à son livre. le fait de ne suivre qu'un enquêteur, d'assister à ce mélange entre vie privée et vie professionnelle, nous implique totalement dans le récit, et dans ce paysage de la ville de Vitoria.

Ce roman avait des biens forts, et des points faibles. Je suis une lectrice occasionnelle de thrillers et policiers, donc il m'a fait passer un moment agréable. Mais cela ne sera peut-être pas le cas pour tous…
Lien : https://matoutepetiteculture..

Pays Basque espagnol - Un tueur en série s'attaque à des femmes enceintes en leur faisant subir un rite ancestral consistant à les brûler, les pendre par les pieds et les immerger dans l'eau.
Après une enquête qui lui a laissé de graves séquelles, l'inspecteur Unai Lopez de Ayala dit Kraken est de nouveau mis à contribution et découvre que la 1ère victime est son amour de jeunesse.

Suite des enquêtes de Kraken, je vous conseille donc de lire d'abord "Le silence de la ville blanche" au risque d'être un peu perdu en commençant par celui-ci.
L'auteure interagit entre deux époques distantes de 20 ans qui, évidemment, ont un lien entre elles.
Comme dans le précédent volume, elle fait de la Cantabrie un personnage à part entière avec ses croyances et rituels, tout cela dans une ambiance presque mystique.
Les personnages sont plus fouillés et l'on suit leur évolution depuis le roman précédent, ce qui les rend familiers et attachants.
Malgré une intrigue bien ficelée et des rebondissements, j'ai trouvé ce récit un cran en dessous de son prédécesseur même s'il est de très bonne facture, en espérant que le 3ème opus sera de la même veine.