Les Rites de l'eau

L'équipe de l'inspecteur Unai alias Kraken, a été appelé sur la scène d'un meurtre très scénarisé: une femme enceinte est retrouvée tuée selon « le rite des trois morts » (que je vous laisse découvrir), rituel issu d'une longue tradition un peu oubliée des celtes-ibériques. Unai, qui souffre des séquelles d'un enlèvement barbare (cf le silence de la ville blanche, dont ce thriller est la suite), ne fait plus partie de la police mais est appelé quand même et découvre que la victime est sa première petite amie, qu'il a connue lors d'un camp organisé par Saul, son prof d'université.
À partir de là, l'enquête est menée tambour battant par Unai et ses coéquipiers, alors que lui se bat aussi pour recouvrer la santé et la voix, entouré des siens, et qu'il s'interroge sur sa place dans la vie de sa cheffe, enceinte.
Il n'y a pas de temps mort dans cette enquête: d'abord parce que l'enquête est palpitante, et qu'entre deux étapes, il y a tous les problèmes que doit affronter Unai - qui dans la vie privée n'est pas taillé pour son surnom « le Kraken ».
Le développement de la vie personnelle des protagonistes ne gêne pas l'histoire puisqu'au contraire, tout se regroupe avant la fin, dans un suspens difficilement soutenable. C'est carrément bien réussi, tendu, vif, intelligent … tout ce que j'aime.

Les rites de l'eau est le second tome de la trilogie la ville blanche. On y trouve tous les personnages du tome 1.. À nouveau l'entourage de kraken se retrouve directement impacté par cette série de meurtres et la résolution de cette nouvelle enquete se situe dans le passé de Unai alias kraken.. Les thèmes abordés sont les rites celtes et sur fond de parentalité j'ai beaucoup apprécié ce thriller car l'Autrice sait maintenir son lecteur en haleine même si j'ai trouvé des longueurs dans le démarrage du l'enquête et que j'ai devine rapidement l'identite du tueur. Ça reste un bon livre que je recommande.

Quel plaisir de retrouver la ville basque de Vitoria et son quartier médiéval. Hiver cette fois. La neige tombe sur la place de la Virgin Bianca, Noël approche. J'ai l'impression d'y être déjà allé. Unai Lopez de Ayala à peine remis d'une grave blessure à la tête lors de la précédente enquête veut absolument reprendre du service malgré l'aphasie De Broca qui le handicape. Même s'il est encore en arrêt de travail la sous commissaire Alba Diaz de Salvatiera et Esta son équipière vont avoir bien besoin de ses talents de profileur.
Le corps d'une femme enceinte a été découvert près d'un site celtibère dans la montagne. La victime a été retrouvée pendue par les pieds, la tête immergée dans un chaudron antique volé. Cette femme Kraken la connaissait. C'est un de ses premiers amours, rencontrée pendant l'été 1992 alors qu'avec ses trois meilleurs amis il participait à un camp d'été sur la côte Cantabrique.

Eva Garcia Suenz de Urturi reprend le même schéma narratif que dans son premier opus "le silence de la ville blanche", mêlant passé (été 1992) et présent (hiver 2016) pour mieux nous faire connaître ses personnages, leurs fêlures, leurs secrets. Les personnalités s'affirment, s'approfondissent. D'autres meurtres ont lieu, un tueur en série?
Quel plaisir de retrouver les liens indéfectibles de Kraken avec Estabiliz sa partenaire, avec German son frère, et avec son adorable grand-père si discrètement présent, si attentif, si bon. Retrouver avec bonheur la sérénité de la maison et du jardin de Villaverde. Voir évoluer la difficile relation amoureuse qu'il a avec Alba sa supérieure hiérarchique elle aussi enceinte. Est elle en danger?
Car les meurtres continuent toujours selon le rite celtibère des "trois morts". L'enquête fouille les questions de liens familiaux, de paternité et de maternité, les relations toxiques, les violences sexuelles. Ces questionnements sont une toile de fond qui amènent à réfléchir mais l'auteure excelle de nouveau à nous embarquer dans le rythme effrené de l'enquête, pleine de fausses pistes et de vrais suspects. Et cette fois encore je serai surprise.

Je l'ai attendu ce deuxième tome et déjà la fin approche... Ralentir, en garder un peu pour demain, être raisonnable. Impossible, les ombres dansent sur les murs, la nuit défile, ça y est... Je sais tout.

Heureusement il a une troisième enquête à venir.

J'ai encore passé un très bon moment de lecture avec ce récit, j'avais déjà beaucoup aimé le premier thème, le Silence de la ville blanche, en préférant tout de même le livre au film.

Ici j'ai retrouvé avec grand plaisir Kraken, cette enquête semble d'ailleurs beaucoup plus proche de lui que la précédente, en effet l'une des victimes et une ex petite amie de celui-ci.

Les victimes ont également la particularité d'être enceinte et d'être retrouvées dans un chaudron immergées dans un chaudron en étant au préalable brûlées.

La plume est toujours autant addictive, les pages défilent à toute vitesse, on s'attache encore plus au personnage de Kraken et de ses coéquipiers.

Ces opus ont d'ailleurs mis du temps avant d'être traduit en français car les récits sont datées ici de 2016, la ville ici prend vraiment une place importante au niveau du récit.

J'ai vraiment beaucoup appréciée cette lecture et cela me donne envie de lire plus de romans policiers espagnole et d'éventuellement me mettre dan la lecture des récits de Dolores Redondo par exemple car j vois beaucoup d'avis sur cet auteur également.

C'est avec plaisir que je retrouve la plume de cette autrice avec son second roman policier. Je garde un bon souvenir de lecture et une enquête prenante se déroulant en Espagne.
Nous retrouvons les enquêteurs Kraken et Estibaliz qui vont devoir à nouveau remuer le passé pour débusquer un tueur en série. Ces meurtres font références à la triple mort et aux de l'eau pour tuer ses victimes. le passé de Kraken vient se télescoper avec l'enquête qui sont tous les deux liés.

Nous retrouvons les rues de Vittoria et des villes alentours mais en hiver cette fois-ci. le passé et le présent se répondent pour mener à bien l'enquête et de nombreux rebondissements essaient de brouiller les pistes. Si on lit bien entre les lignes, on debusque facilement les suspects mais moins les motivations.

34//2023

Suite directe du tome 1, on retrouve avec plaisir les protagonistes principaux quelques semaines après la fin du silence de la ville blanche :)

Ce roman utilise les mêmes codes que le précédent, a savoir des meurtres rituels commis en lien avec le passé de la région basque où est implantée cette trilogie.

Le point fort est que l'enquête policière va toucher directement Unai, en lien avec ses potes d'enfance. le bémol est que par rapport au précédent ici l'histoire est plutôt simple, facile à décoder, malgré les fausses pistes et rebondissements similaires au tome 1.

Un roman une nouvelle fois très bien écrit, un agréable moment de lecture, mais un chouia en-dessous le tome 1 :)

Thriller : deuxième volet de la trilogie de la ville blanche !

Nous sommes en 2016, au Pays basque espagnol. Des femmes enceintes sont assassinées selon les mythes et traditions ancestrales de la Triple Mort : brûlées, pendues, noyées…
Le profileur rencontré dans le tome 1, Kraken, va soutenir l'enquête de ses analyses mais il s'avère qu'il connaît la nouvelle victime, Annabel. Cela va donner un nouvel élan à l'intrigue puis l'auteur nous ramène quand tout a commencé… bien des années plus tôt…

J'ai lu le 1er tome il y a quelques temps, mais alors je ne me souvenais absolument plus de rien…
C'est une lecture assez classique avec serial killer, sans scènes exagérément macabres.
Toutefois l'histoire reste un peu alambiquée avec des retours au passé nombreux et de multiples personnages ce qui rend l'histoire un peu difficile à suivre,
L'écriture est fluide et rythmée. J'ai passé un bon moment.
Merci bcp à #netgalleyfrance et #lesritesdeleau

Sept mois se sont écoulés entre la lecture des tomes 1 et 2 et cela m'a un peu gêné pour comprendre certains faits, même si l'auteure abonde en rappels; je crois que c'est profitable de lire les deux livres plus ou moins à la suite, cela corse encore cette lecture.

Cette fois nous plongeons avec un premier cas criminel dans un cadre ancré, encore une fois, dans la mythologie si riche du Pays Basque. le premier cadavre correspond à une jeune femme, Annabel, qui fut la première petite amie de Kraken 15 ans auparavant.

Ce meurtre qui le ramène en arrière, fait que Kraken veut participer à tout prix dans l'enquête, même s'il est fortement handicapé par une aphasie que lui permet de communiquer seulement via une tablette; c'est une séquelle de l'agression subie dans le dernier tome.

En 1992, Kraken, ainsi que tous ses potes de « la cuadrilla« (groupe soudé) s'étaient retrouvés dans un camp archéologique mené par un universitaire spécialiste reconnu, de l'époque celtibère. Durant ce séjour les 4 amis avaient fait la connaissance d'Annabel ainsi que de la fille du professeur, Rebeca Tovar.

La confrontation avec le passé de Kraken, fait que le livre a deux temporalités : 2017 et 1992, l'année du camp d'été. Les chapitres sont courts et l'action trépidante dans les deux périodes. Nous connaitrons mieux l'inspecteur Unai et ses amis, car de toute évidence un tueur en série est en train de s'attaquer au groupe de 1992.

L'assassin tue suivant un rite de la mythologie locale, celui de la Triple Mort, un rite qui est en rapport avec la fécondité. Après quelques meurtres, les jalons sont posés et l'auteure mènera son texte avec maestria pour nous faire douter à maintes reprises.

Le livre est très réussi avec un bon tempo et des rebondissements en cascade. Les personnages sont très bien dépeints, il y a beaucoup de psychologie, ce qui les rend plus crédibles. Mais quelque chose m'intrigue : le milieu policier (Alba, Unai, Estibaliz, et autres) est beaucoup trop impliqué à titre personnel dans l'enquête, le professionnel et le privé sont trop mêlés; d'autre part l'inspecteur Kraken, qui subit agression sur agression, me semble un peu indécis, un peu paumé dans son exercice et sur le plan personnel (séquelles neurologiques?).

Le lecteur se retrouve dans les confidences des personnages ce qui fait qu'il participe (sans rien apporter à l'enquête) et cela rend la chose un peu étrange.

Au total, une bonne lecture prenante et divertissante car l'on ne s'ennuie pas pendant 537 pages et le final est surprenant.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..

Le silence de la ville blanche avait marqué mon année 2020, grâce à son atmosphère légèrement teintée de mythes et traditions, entre saga familiale et polar, Les rites de l'eau confirme mon coup de coeur pour cette auteure espagnole fraîchement débarquée en France !

Entre la saga familiale, le polar, les mystères qui entourent les personnages, et le cliffhanger qui n'est jamais loin, l'aspect psychologique est important et met en avant l'humain et ses nuances. La filiation et la parentalité sont abordées ici de manière à nous faire réfléchir, nous interpeller, à se demander entre deux rebondissements (particulièrement réussis) à quand le prochain ?

Ce n'est pas si facile de proposer un deuxième tome quand le premier était déjà excellent, c'est pourtant ce qu'a réussi à faire Eva Garcia Saenz de Urturi.
Il faudra, déjà lire le premier tome pour comprendre le poids des secrets et les liens indéfectibles entre les personnages, et j'insiste vraiment parce que l'autrice assume totalement la continuité du Silence de la ville blanche, après un premier succès il aurait été dommage de proposer une histoire différente alors que tout repose sur les personnages et l'atmosphère de Vitoria qu'elle parvient parfaitement à retranscrire grâce son écriture qui nous fait autant voyager que vibrer.

Voilà une excellente saga à suivre, un plaisir immense de lecture à chaque volet que je conseille à nouveau sans réserve !

Tome 2 du livre le silence de la ville blanche qui était une pépite.
Même si la lecture a été agréable, ce tome 2 n'égale pas le tome 1. On retrouve avec plaisir les mêmes personnages, l'inspecteur Unai López de Ayala, sa supérieure Alba et sa coéquipière Estibaliz. On prend des nouvelles d'Unai qui essaie de combattre son aphasie. L'intrigue est bien menée sur fond de rites, croyances et l'on se régale des rebondissements et du suspense offert. Mais voilà... il y a une impression de déjà vu et l'intrigue, bien que bien ficelée, a un final moins époustouflant. La relation entre les protagonistes m'a paru plus convenu (la tournure d ela relation Unai- Alba, l'amour secret d'Estibaliz)


Pays basque espagnol automne 2016 : Unai López de Ayala fait face à nouveau à un tueur en série qui s'en prend aux femmes enceintes selon des rites celtes. La première victime n'est autre qu'Ana Belén Liaño, un amour de jeunesse partagé avec les autres membres du groupe partis un été dans un campement sous la garde d'un professeur d'université, Saul Tovar et de sa fille. Unai se retrouve lié à ce nouveau meurtre et va replonger dans son adolescence et ce fameux été en 1992.