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Critique de AudeMarieG


Mille mercis Monsieur Alphonse de Lamartine.

Je me souviendrais longtemps de ce récit merveilleusement écrit, de l'Ile de Procida, de Naples, d'Andréa, des formules éclatantes de vérité De Lamartine, de Paul et Virginie, de la vanité de la jeunesse, de la beauté dans la description De Saint-Pierre, de l'eau dans les yeux des deux étrangers, de ces puissantes leçons de vie contenues dans cette brève histoire d'amour.

Je me souviendrai longtemps que l'amour est fragile, que les coeurs aussi, qu'il faut les choyer chaque jours passionnément.

Je me souviendrai longtemps que l'humilité, la modestie et la simplicité sont les véritables trésors de la vie.

Mais celui qui en parle le mieux est encore Michel Houellebecq dans son ouvrage Interventions 2 :
"Jamais avant Lamartine et jamais après lui (même chez Racine, même chez Hugo), on n'avait écrit et on n'écrira en alexandrins avec ce naturel, cette spontanéité, cet élan du coeur. Comment Lamartine a-t-il pu, ayant connu à l'âge de 18 ans une Graziella qui en avait 16, l'oublier ? Comment a-t-il pu, ensuite, continuer à vivre ? Et comment le lecteur De Lamartine pourrait-il consacrer sa vie à autre chose qu'à rencontrer une Graziella de 16 ans ? Et quelle fascinante saloperie, quand même, que la littérature... si pernicieuse, puissante, incroyablement plus puissante que le cinéma, plus pernicieuse même que la musique."
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