Derniers adieux

Au fond, même les braves gens font vraiment de très vilaines choses s'ils croient que tout le monde s'en fiche. La banalité du mal.

Au nom de quoi on devrait vous croire ? Des disparitions ? Des araignées ? Pitié, ça tiens plus du Stephen King que d’un crime réel.

Chapitre 17 page 191

La première fois qu’ils s’étaient croisés, elle l’avait poursuivie un couteau à la main ; il avait réagi en essayant de lui voler un baiser.

Chapitre 3 Page 36 sur 496

Un jour, j’ai dit que c’était une mygale et ça l’a carrément foutu en rogne : “C’est pas la première mygale venue, c’est une Grammostola rosea...” - une espèce de mygale qui vient du Chili ou je ne sais quoi. Ça l’a vraiment mis en colère que je ne fasse pas la différence. Il m’a un peu...
— Il vous a un peu quoi ?
— Il m’a foutu les jetons.
— Comment ?
— Juste l’expression de son visage. Je sais pas.... Pendant un instant, j’ai pensé... que j’étais peut-être un spécimen, moi aussi. Une Putassa prostituosa. »

- Je n'aime pas que nous nous disputions, dit-il sans transition.
- Moi non plus.
- Et je n'aime pas m'inquiéter pour toi. Ni me réveiller certains matins et m'apercevoir que nous allons devenir parents alors que nous n'avons même jamais eu de chiot. Comment savoir si on sera capables de nourrir cette bestiole, de lui donner son bain, de la maintenir en vie ? Tu sais ce que j'ai réalsé hier ?
Elle fit non de la tête.
- Nous n'avons pas de ficus. Kimberly, comment devenir de bons parents alors qu'aujourd'hui il n'y a même pas de place pour des plantes dans notre vie ?
- On ne donnera pas d'engrais au bébé, je suppose.

tout enfant doit pouvoir se sentir en sécurité, estimé et aimé.

Il faut beaucoup de gens pour écrire un roman.

si la vie n’était pas parfaite, elle offrait au moins des instants qui, eux, frisaient la perfection.

Elle était essoufflée, pantelante à vrai dire, comme un chien qu’elle avait vu un jour essayer de se relever sur la route après s’être fait percuter par un camion lancé à pleine vitesse. L’animal avait réussi à faire deux mètres avant de tomber raide.
Il fallait qu’elle en fasse deux de plus.

À mon âge, on ne dort pas. C’est comme si le corps savait que le repos éternel arrivera bien assez tôt. »