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Citations sur Derniers adieux (92)

ils comprenaient l’importance d’aller toujours de l’avant parce que rester trop longtemps sur place, c’était prendre le risque d’être écrasé par le poids des regrets.
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Tu sais ce que ça représente pour les familles d’aller se coucher tous les soirs sans savoir si leur proche est encore en vie. Personne au monde ne mérite ça. »
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Dans son 4x4.
— Il vous est arrivé d’avoir du mal à en sortir ?
— Non, mais je ne traînais pas. Quand on se fait payer d’avance, on peut se tirer pendant qu’il est encore... sur un nuage. On s’enfuit plus facilement.
— En résumé, s’étonna Kimberly, vous prenez la tangente pendant que le type a encore le pantalon aux chevilles.
— C’est radical.
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Delilah, c’est de la télé. Dans la vraie vie, ça ne marche pas comme ça. Il faut payer pour jouer.
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cette fille était une publicité ambulante pour le Lycra. Une mini-jupe brillante couleur aubergine. Un haut dos nu noir de jais, tellement serré que ses seins sortaient par les côtés. Et puis il y avait les talons aiguilles de dix centimètres.
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la terreur naît de la rencontre avec l’inconnu.
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elle se retrouva face à un visage plat, sans sourire. Une mâchoire dure et carrée, des lèvres serrées, des yeux comme des trous d’eau démesurés et d’un noir insondable.
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Si la vie te donne des citrons, se dit-elle, fais-en de la citronnade.
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Celle qui fut ma mère à une époque attendait là où elle l'avait dit. Assise à une petite table en fer forgé à la terrasse d'un café fréquenté.
Je l'observais depuis le trottoir d'en face, caché dans l'ombre d'un pas de porte. Je m'exhortais à y aller. Mais mes jambes refusaient encore de bouger. Planté là, je regardais, je sentais quelque chose de pesant et dur grandir dans ma poitrine.
La première fois que j'avais appelé, elle m'avait raccroché au nez.. La deuxième, elle m'avait accusé de lui jouer un tour cruel. Ensuite, elle avait fondu en larmes et ça m'avait bouleversé à tel point que je lui avait raccroché au nez .
La troisième fois, je m'étais mieux contrôlé. Je n'en avais pas fait des tonnes. Je détenais des informations sur son fils disparu. Je voulais la rencontrer. Je pensais pouvoir l'aider.
Je ne sais pas pourquoi j'ai présenté les choses comme ça. Pourquoi je n'ai pas tout simplement dit que j'étais son petit garçon. Que j'avais été enlevé dans mon lit alors que j'étais trop jeune pour me sauver moi-même. Qu'au cours des dix dernières années, j'avais survécu à des atrocités indescriptibles. Mais que j'avais grandi. Que le Burgerman (le pédophile) ne voulait plus de moi. Peut être que je pouvais rentrer à la maison. Peut être que je pouvais redevenir son petit garçon.
J'aurais voulu lui dire ça. J'aurais voulu voir le sourire dont je me souvenais, celui de mon sixième anniversaire, quand elle m'avait conduit au garage où trônait un vélo Huffy tout neuf surmonté d'un gros noeud rouge. J'aurais voulu la regarder rejeter ses longs cheveux bruns en arrière comme elle le faisait quand elle se penchait pour m'aider à faire mes devoirs. J'aurais voulu me blottir contre elle sue le canapé, la tête sur son épaule tandis que nous regardions K2000 à la télé. J'aurais voulu avoir de nouveau neuf ans. Mais ce n'était pas le cas.
J'ai surpris mon reflet dans la vitrine du magasin. Mes yeux enfoncés, mes joues creuses, mes cheveux hirsutes. J'avais l'air d'un voyou, le genre de gamin que les agents de sécurité ne lâchent pas d'une semelle dans les centres commerciaux, le genre avec qui les parents n'aiment pas que leur fils traîne. Je ne voyais pas l'empreinte des traits de ma mère sur les miens ; je voyais le Bugerman.
Sur le trottoir d'en face, ma mère s'agitait sans cesse, tournait et retournait une bague à sa main droite. Elle jetait sans arrêt des coups d'oeil par-dessus son épaule gauche comme pour guetter mon arrivée.
Et soudain, j'ai compris. Ce n'était pas moi qu'elle cherchait. Elle se concertait avec quelqu'un d'autre.
On ne peut jamais rentrer chez soi. Un garçon élévé par les loups n'aura un jour plus que du loup en lui.
Et l'amour d'une mère peut brûler.

J'ai été bouleversée par cette citation, c'est pourquoi j'ai voulu vous la faire partager.
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Tout va revenir à la normale. C’est ce que tout le monde dit. J’ai de la chance. Je suis un rescapé. Quelque chose de terrible s’est passé, mais maintenant Tout Va Revenir A La Normale.
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