La fille aux plumes de poussière

Un très beau livre que l'on a envie d'offrir aux personnes à qui l'on tient. Je me suis fait avoir dans les premières pages en croyant que le livre était juste drôle. Il est de plus très touchant et appelle des émotions assez uniques. Je recommande chaudement de vous y plonger.

Une petite trouvaille achetée par hasard pour un tournoi et une fois de plus le hasard fait bien les choses . L'histoire est à la fois triste et drôle (voir loufoque ). Il y a des non dits et beaucoup d amour, le tout sur fond de taxidermie ce qui renforce le côté décalé .
Une belle petite lecture

Une taxidermiste, un voisin nommé Voisin, une épicière fan de Buddy Guy et un hamster-lion sont les joyeux lurons de cette aventure. Nous suivons leurs péripéties avec une touche de rires, une bonne dose de lâcher-prise et surtout beaucoup de plaisir !
Un premier roman réussi pour Nicolas Garma-Berman.

La Fille aux plumes de poussière est un roman assez peu commun de par son côté fantasque mais aussi parce que le personnage principal est taxidermiste. L'auteur nous offre donc un moment d'évasion plein d'originalité et de situations cocasses.

En effet, Éva reçoit de bien étranges demandes dans son atelier comme ce jour où un enfant capricieux exige que son hamster décédé soit naturalisé et doté d'une crinière de lion. S'en suit alors une épopée « rongeurisante » (comment ça ce mot n'existe pas ?) et quelque peu fantaisiste. On adhère ou pas, il en est toujours ainsi lorsque l'on sort un tant soit peu des sentiers battus. le comique de situation peut désarçonner mais on ne baigne pas non plus dans une folle exagération.

Sous le farfelu se cache une réalité bien plus difficile qu'Éva a enfoui au plus profond d'elle-même mais qui transpire malgré tout par tous les pores de sa peau. Elle est éteinte, en état de dépression, solitaire à l'extrême, elle ne respire pas le bonheur, vous l'aurez compris. C'est d'ailleurs un point un peu désarmant du roman. On aurait tellement envie qu'elle réussisse à s'ouvrir, surtout lorsqu'elle apprend à connaître un de ses voisins et qu'ensemble, ils vivent mille et une péripéties voire même quelques instants de complicité. On imagine (et espère) les pétales qui se déploient enfin, mais tout n'est pas si simple et c'est un peu frustrant, je dois l'avouer.

Toutefois, le dénouement est touchant et réchauffe le coeur. Les derniers chapitres nous plongent dans l'intime, dans ce point de basculement qui nous fait tout comprendre au sujet de cette âme tourmentée. C'est réconfortant et cela nous donne une sensation d'attachement au personnage, même si, j'en conviens, elle reste tardive.

En bref, je vous le conseille si vous aimez les histoires peu ordinaires et légèrement abracadabrantes qui dissimulent des sujets graves et sérieux. L'écriture, sous une drôlerie apparente, drape une belle intelligence qui ne manque pas de transparaître. À découvrir !

Lien : https://ducalmelucette.wordp..

Eva est taxidermiste et un peu (beaucoup) perdue dans la vie, les interactions sociales lui sont difficiles.
Pourtant certains de ses voisins vont arriver percer son armure et l'entrainer dans des aventures burlesques en compagnie d'un hamster-lion.
Un joli 1er roman agréable et doux.

Au milieu du déluge des livres proposés à la rentrée, il serait dommage que vous passiez à côté de celui-ci, c'est un roman surprenant et une belle découverte.
Au travers d'Eva, une taxidermiste de la région parisienne un peu paumée, l'auteur aborde, avec un humour sous-jacent et des dialogues d'une grande justesse, des thèmes intergénérationnels qui amènent le lecteur à de multiples réflexions.
Les lieux et les situations, parfois burlesques, dans lesquels l'histoire nous transporte et la multitude de personnages, souvent hauts en couleur, qui s'y croisent en font un récit addictif qui se lit le sourire aux lèvres.

Si la course poursuite du hamster est à n'en pas douter un passage qui marqueront les lecteurs, j'accorde pour ma part une mention toute spéciale à la discussion entre Voisin et son ami sur la construction et l'utilisation du lave-linge ou comment aborder le sujet de l'écologie, la misère dans le monde et de l'égalité homme-femme dans les tâches ménagères en quelques répliques implacables.

C'est un premier roman qui mérite le détour et un vrai bon moment de lecture.

J'ai été tout à fait surprise par cette lecture, je ne m'attendais pas autant apprécié. Les personnages sont drôles , décalés et attachant. L'histoire est tour à tour délirante, rocambolesque, touchante et mélancolique. J'ai passé un excellent moment.

C'est gentillet, sensible, parfois profond, mais l'ensemble a bien du mal à tenir debout ; les personnages sont attachants mais agaçants, les bonnes idées apparaissent puis s'évaporent, rebondissent ou s'évanouissent au détour d'un trait forcé, d'une petite maladresse ou d'une description enfantine...

Sympa mais sans plus :)

Dans son atelier de banlieue, Eva, taxidermiste, est un drôle d'oiseau : elle n'a que les plumes qui servent de camouflage afin d'éviter tout contact avec son voisinage.
En revanche, elle n'a pas les plumes qui protègent de la pluie ou du froid.
Tout cela est très insuffisant pour voler correctement...

Alors que Nicolas Garma-Berman, de plume, lui, n'en a qu'une : celle qui me fait décoller sans même m'en rendre compte avec ses dialogues jubilatoires et ses élans sensibles tout en retenue (si si c'est possible !).
Me voilà pris dans l'envolée qui fait rire ou tordre le coeur, déposé par moments aux pays de l'absurde, puis mené vers une quête : celle du père d'Eva, ou bien du rapport parfait qu'elle pourrait tisser avec lui, peut-être même idéal comme celui qu'entretiennent ses voisins, père et fils.

Dans ce ciel, tout est juste et enlevé, et je ne cesse avec Eva de prendre de l'altitude.
Là-haut, je plane les ailes grandes ouvertes étendues sur le vent, et je rejoins ces autres personnages, ces passereaux qui n'ont rien de secondaires : si près d'eux, c'est là que commence la véritable migration, celle qui revient à soi au soir d'un long voyage, celle qui vous rappelle que, pour trouver sa place, tout est là, juste à côté de soi, juste à portée de plume.

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