AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,71

sur 7 notes
5
0 avis
4
1 avis
3
2 avis
2
2 avis
1
0 avis
Court roman de 113 pages, ce livre est une chronique, sans surprise, d'un fait de société, hélas trop récurrent, une nouvelle version de l'esclavage moderne où de riches familles chinoises ont pris l'habitude d'acheter, éventuellement avec un contrat de travail, de jeunes femmes pauvres pour s'occuper de leur maison et de leur progéniture.

Le personnage central ici, Rathi, est une femme, mère de famille mais divorcée d'un mari la frappant, à la recherche d'une solution financière pouvant couvrir les frais de scolarité de son adolescente, du quotidien de ses parents pauvres et l'aboutissement possible de son rêve ; celui d'un restaurant à son nom. Partie initialement sur une durée de 5 ans pour s'occuper de l'intérieur de M et Mme Chang et de leur fils Cho. Elle va découvrir un monde de riches parvenus, évoluant dans un luxe tapageur et partager la misère quotidienne de ses semblables....

Si tout se passe dans un premier temps, relativement bien, le rêve va devenir rapidement cauchemardesque et le retour de bâton terrible. Rentrée prématurément, sous les reproches de ses parents se considérant comme déshonoré et de son adolescente revêche, un ultime sursaut de fortune va assurer la meilleure fin possible.

Ecriture claire, s'appuyant sur des faits vraisemblables et utilisant toutes les ficelles du récit, c'est un livre qui se lit rapidement et assurant une pause légère dans mes lectures plus complexes.
Lien : http://passiondelecteur.over..
Commenter  J’apprécie          50
J'aime beaucoup découvrir de nouveaux auteurs et en cela je tiens à remercier Masse Critique de BABELIO et les éditions de la Remanence.
L'idée de départ était une belle promesse. Voilà une jeune indonésienne Ratih qui décide de quitter son pays, sa famille, de prendre un nouveau départ, de se donner une nouvelle chance de réussir sa vie, de réaliser son rêve tout en aidant financièrement sa famille, c'est à dire ses parents âgés et sa jeune fille adolescente qu'elle élève seule. Elle décide de partir travailler à Singapour comme "maid", en quelque sorte bonne à tout faire, dans une riche famille chinoise. Ce roman est très court, trop court...la mise en bouche, l'idée de départ est je l'ai déjà dit intéressante et plaisante, la conclusion sans doute très romancée et prévisible mais une "happy end" c'est toujours appréciable lorsque l'héroïne connaît des épreuves et mérite cette revanche sur la vie. Mais là où ça pêche vraiment c'est le reste. L'écriture est simple, légère, on y apprend un peu plus sur les coutumes des indonésiens et des chinois mais je trouve que l'auteur a manqué d'ambition pour lui même, il n'a pas creusé suffisamment son histoire, on survole la vie de notre héroïne, tout passe trop vite...on a l'impression de vivre la vie de Ratih en accéléré alors qu'on aurait aimé la connaître davantage, en apprendre un peu plus sur sa vie chez ses employeurs, partager davantage ses émotions, ses déceptions, ses doutes...l'auteur a également manqué d'ambition pour son personnage principal, on a l'impression qu'elle se laisse porter par la vie, qu'elle subit les évènements alors qu'on devine une femme de caractère mais elle ne s'affirme pas suffisamment pour en faire une véritable héroïne, une femme déterminée, combative, attachante. Il y avait là les ingrédients pour faire un beau roman mais l'auteur qui écrit je crois plutôt des nouvelles a privilégié la forme brève alors que l'histoire aurait mérité quelques développements. On reste sur sa faim et c'est bien dommage...
Commenter  J’apprécie          50
En entamant le livre, je ne pensais pas que je le lirais aussi vite. Effectivement, je me suis facilement laissée emportée par l'histoire et ai tourné la dernière page quelques heures après.

Ratih est très attachante et j'ai découvert à travers elle le monde des « maids » à Singapour : des journées qui n'en finissent pas, des maîtres pouvant être exigeants sur leurs conditions de vie, l'entraide qu'elles peuvent se procurer entre elles mais également la famille restée au pays.
Et là, après Singapour, l'auteur nous entraîne à la découverte de l'Indonésie.

C'est un livre qui se lit très facilement et qui nous fait voyager, mais également réfléchir sur la condition humaine. Une belle lecture.
Lien : http://www.florencegindre.fr..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai très vite lu ce petit roman, avec un intérêt particulier car cette région du monde (Indonésie et Singapour) ne m'est pas étrangère. J'y ai voyagé plusieurs semaines, utilisant les transports locaux, logeant chez l'habitant (losmen). Cette lecture m'a replongée un temps dans cette ambiance et cette manière d'appréhender le monde et la vie qui sont propres à l'Asie. On ne s'apitoie pas sur son sort et on avance vaille que vaille.

Le profil de Ratih est un peu différent des "maid" classiques, car elle a un niveau ce culture plutôt élevé, elle est divorcée... et pourtant elle garde une certaine naïveté dans ses sentiments, un peu midinette face à l'amour. Je ne dévoile pas la fin.

Ce livre, bien écrit, se lit très vite, trop peut-être. Je pense que c'est la volonté de l'auteur d'avoir fait un récit court. Pourtant... j'aurais imaginé la possibilité d'un livre plus dense, avec une description et une analyse plus poussée de la vie de ces expatriés aux conditions de vie difficiles. de même quand elle rentre au pays, les événements se précipitent un peu, quelques chapitres de plus pour voir l'évoluion de ses relations avec les autres personnages auraient pu trouver leur place.

Si la lecture m'a paru trop courte, cela reste cependant un bon point. C'est que j'ai suivi Ratih sans ennui dans ce petit roman.
Lien : http://citajourdesyldia.cana..
Commenter  J’apprécie          10
L'Indonésienne, roman court ou novella, est une tentative de traitement romanesque d'un phénomène social, connu en France de la seule communauté des expatriés dans le sud-est asiatique : la condition enviée, mais néanmoins misérable, des employées de maison à Singapour.

De la nouvelle, dont elle n'est que la version longue, la « novella » tire son nombre de personnages réduit : ici, la protagoniste et sa famille proche, fille et parents, ses employeurs et leur chauffeur, l'étranger rencontré en fin de roman.

Au roman, elle emprunte la précision des descriptions.

A la nouvelle encore, l'unité de temps, limitée ici à une année de la vie de la protagoniste, mais au roman la multiplicité des lieux de l'action, avec en l'occurrence, une structure circulaire : départ d'Indonésie, séjour à Singapour, retour au pays natal.

Le personnage n'est pas exemplaire. Il n'est qu'un avatar des multiples cas de figure que l'on peut rencontrer parmi ces expatriées volontaires.

Son niveau d'éducation est meilleur que celui de beaucoup d'entre elles. Elle est plus âgée aussi. Divorcée, alors que la plupart n'ont pas encore bâti leur vie sentimentale. Avec une adolescente à charge. Ses préoccupations sont légèrement différentes de celles de ses consoeurs. Alors que la plupart n'ambitionnent que de pouvoir faire vivre leur famille, restée au pays, elle, rêve d'une réalisation toute personnelle.

Ceci pour dire que L'Indonésienne n'est pas un reportage ethnographique, mais un vrai roman, avec une intrigue, des rebondissements, un climax et un dénouement.

©Pierre-Alain GASSE, avril 2015.
Lien : http://blog.bebook.fr/pierre..
Commenter  J’apprécie          00
Ratih, elle, veut gagner de l'argent pour subvenir aux besoins de sa famille ainsi que de sa fille en pension tout en économisant pour pouvoir s'acheter dans l'avenir un petit restaurant parce qu'elle adore cuisiner. C'est justement ce salaire singapourien qui va pouvoir l'aider dans cette quête, même si les choses ne vont pas se dérouler comme prévu.

J'ai trouvé qu'au delà de Ratih c'était vraiment tout une façon faire qui est montrée du doigt et qu'il doit y avoir beaucoup de Ratih qui travaillent dans ces conditions et ce stress permanent d'être congédié (ou frappé). C'est tout de même assez triste.

Dans le livre la fin est dite "heureuse", mais pas sûr que dans la vraie vie ce soit le cas pour la plupart de ces femmes. Je reste positive, en tout cas, pour cette fiction j'ai beaucoup aimé le pourquoi du comment arrive cette fameuse fin. Je trouve que l'auteur a su apporter cette touche de spiritualité exacerbée propre à ces pays-là d'une manière très subtile.


Un livre assez court mais qui en dit long sur pleins de choses. On découvre à la fois Singapour et l'Indonésie ainsi que le travail de maids dans toutes ses difficultés et ses pressions aussi bien liées au travail qu'à la famille restée sur place.

J'ai aimé voyager et découvrir tout cela, même si pour ma part je ne saute pas de joie de savoir qu'à l'autre bout du monde des gens peuvent être malheureux. C'est une autre approche de ces pays.
Lien : http://unlivrepeutencacherun..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (10) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelques Femmes ...

La première femme élue à L'Académie Française est ...

Marguerite Yourcenar
Marguerite Duras
Marguerite de Navarre

13 questions
206 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture généraleCréer un quiz sur ce livre

{* *}