La voleuse sans ombre

Melke est un spectre, cela signifie qu'elle peut complètement disparaître. Pour sauver son frère, elle va voler un collier, mais sans savoir que cet objet est le seul moyen de briser la malédiction de Bastian et de sa soeur Liana. Dès lors, elle va devoir récupérer le collier.

Je m'attendais à un livre de fantasy avec de l'action et des moments haletants, que neni. le roman se passe quasiment en huis clos dans la maison de Bastian et Liana, et du lien qui unissent les quatre personnages (je devrais dire les cinq, car le chien prends beaucoup de place et est le personnage le plus attachant du roman). Malgré sa lenteur, j'ai beaucoup aimé cette partie, je dévorais les chapitres sans voir le temps passer. J'aimais la psychologie des personnages, les quiproquos entre Bastian et Melke, bien que Bastian m'agaçait beaucoup par moment. J'avais envie de lui dire de réfléchir plutôt que de se baser sur des stupides préjugés. Melke est hyper attachante et forte malgré tout. J'ai bien aimé aussi Liana, même si je l'ai trouvé aussi un peu fade par moment.

J'ai eu plus de mal vers la fin quand les drames s'enchaînent, c'était horrible, mais j'ai trouvé que c'était peut-être trop, et bizarrement, alors qu'il y a un semblant d'action, c'est là que je me suis le plus ennuyée. J'avais hâte de voir la fin arrivée, je commençais à sentir le soufflet retomber. Et j'avoue que si la fin était « mignonne », c'était peut-être un peu trop facile. On passe vraiment du drama à quelque chose de doux.
Après je n'ai pas été très surprise par les événements et les couples qui se forment, je n'ai absolument rien ressentit pour les histoires d'amour.

J'ai bien aimé les pouvoirs des personnages aussi, que j'ai trouvé plutôt original. Cette idée de spectre je l'ai trouvé super bien, et j'ai aimé le don de Bastian de parler avec les chiens.

En bref, c'était un livre addictif sur le début, moins sur la fin, avec un chien super attachant. Basé surtout sur les histoires d'amour.
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Une lecture laborieuse et décevante....

Après 4 ans passé dans ma Wishlist, ce livre a enfin rejoint ma bibliothèque grâce à l'opération 10 ans de Bragelonne et... j'aurais certainement mieux fait de m'abstenir.

Le constat est amer : un roman à l'ambiance pesante, au style ennuyeux et à l'intrigue dénuée d'intérêt. Oui, je suis assez virulente, mais quand on a un livre d'environ 400 pages et qu'il faut attendre plus de la moitié pour que le scénario décolle enfin.. on a largement le temps de s'ennuyer et de ruminer notre frustration. Et encore, s'il n'y avait que ça. C'est un récit qui tourne assez vite au huit-clos. Les personnages évoluent principalement dans la ferme des Sal-Vere où l'ambiance est particulièrement chargée. D'un côté nous avons Bastian qui veille sur la ferme et qui voue une haine sans limite à Melke. Et de l'autre, sa douce et candide soeur Liana qui veille sur le malade. On comprend très vite que Bastian sera la plupart du temps désagréable et acariâtre mais il est inutile madame Gee, de nous rappeler 50 fois au cours d'un chapitre sa haine farouche et disons-le, ridicule.

Concernant le scénario, ce n'est pas bien mieux. Nous avons un voleur à moitié mort sorti de l'antre des salamandres. Des personnages qui se disputent la moitié du récit pour un collier. Et au milieu de tout ça, un chien qui communique par la pensée. Quand arrive le dénouement, l'auteur ne nous épargne par le côté sordide (cf scène du psaaron...) pour ensuite faire de la guimauve. Et oui car après toutes ces aventures, les personnages y voient soudainement plus clair et se pardonnent tout.. c'est un peu facile !



Je n'ai pas envie de noter le positif qui est ressorti de cette lecture car honnêtement je le cherche encore. Après avoir lu toutes ces critiques positives, je ne m'attendais pas à être autant déçue. Je suis désolée Helvetius, si à cause de moi, tu te retrouves avec ce livre dans ta bibliothèque.
Passez votre chemin et ne perdez pas votre temps avec cette voleuse sans ombre.

Melke et Hantje sont ce que l'on appelle des spectres, des êtres capables de se rendre invisibles. Cela aurait pu leur simplifier la vie et les rendre riches, sauf qu'ils se sont toujours promis de ne jamais utiliser leur pouvoir...jusqu'au jour où Hantje rompt cette promesse et se rend dans le domaine des salamandres pour leur voler leur butin. Afin de le délivrer, sa soeur n'a alors d'autres choix que de voler un collier appartenant à la famille sal Vere. Malheureusement, les choses ne se passent pas comme prévu et ce vol, qui lui semblait au début des plus banal, va finalement avoir des conséquences inattendues et dévastatrices sur les deux familles.

Quand j'ai commencé ce livre, je m'attendais à lire une histoire pleine d'action, d'aventures et de magie. Pourtant, c'est surtout sur la psychologie des personnages que l'auteur choisit de mettre l'accent, si bien que la majorité de l'action se déroule sur le domaine des sal Vere , après que Melke se soit fait capturer . Plus précisément, c'est à travers les points de vue de Melke et de Bastian sal Vere que l'on découvre l'histoire. Ce sont leurs émotions qu'Emily Gee nous décrit, leurs pensées dont elle nous fait part. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle le fait avec talent: je n'ai vraiment eu aucune difficulté à entrer dans la peau des personnages tant leurs sentiments et réflexions sont décrites en détail et avec profondeur. L'auteur prend le temps de développer ses personnages, si bien qu'à mesure que l'histoire progresse, une certaine compréhension s'installe entre eux.
Mais plus encore que la relation entre Bastian et Melke, c'est celle entre Bastian et son chien-loup, Endal, qui m'a touchée (et qui m'a rappelé celle entre Fitz et Oeil-de-Nuit dans l'Assassin Royal): aucune hiérarchie entre eux, juste une amitié indéfectible, ainsi qu'une volonté de comprendre l'autre malgré leurs différences.

Le monde d'Emily Gee n'est cependant pas uniquement peuplé d'humains et de salamandres: griffons, lamies et psaarons (des créatures marines) sont également de la partie. Si les griffons et les lamies ne sont décrits qu'à travers les histoires contées par Melke à son frère, les salamandres et les psaarons sont eux au centre de l'histoire. Bien que toutes les créatures soient dépeintes comme des êtres monstrueux - les griffons ravissent les vierges, les lamies séduisent les hommes, les salamandres profitent du désespoir des humains pour passer des marchés - j'ai trouvé certains aspects de l'histoire des psaarons presque poétique. A mon sens, ce sont les seules créatures dont la violence est motivée par autre chose que la cruauté pure.

Malheureusement, la richesse des personnages est ce qui fait à la fois la force et la faiblesse de ce livre: l'auteur centre tellement son histoire autour de ses personnages que l'univers est un peu laissé à l'abandon. le concept de magie est peu exploité, les seules précisions sur les griffons et les lamies nous sont données à travers deux histoires et les seuls endroits explorés sont le domaine sal Vere, la grotte des salamandres et la ville de Thierry. J'ai trouvé cela plutôt dommage car l'immersion dans le monde créé par l'auteur en prend un coup.

Légère déception également concernant la fin que l'on peut voir arriver à des kilomètres, mais qui n'est pas forcément mauvaise en soit, juste classique.

En définitive, La Voleuse d'Ombre aura été une bonne découverte. Un livre imparfait certes, mais néanmoins plaisant à lire. Emily Gee est définitivement un auteur à suivre selon moi.

C'est en fouillant parmi les livres de Bragelonne que j'ai découvert cette petite perle. le résumé ainsi que la couverture m'ont tout de suite séduite et je me suis donc jeté sur le livre sans plus tarder.

L'oeuvre m'a tenu en haleine jusqu' à la fin. J'ai beaucoup aimé l'histoire entre les personnages. D'autant plus qu'ils ne s'entendent pas depuis le début. (Je dois vous avouer que c'est quelque chose que j'aime beaucoup car celà donne plus d'action entre les protagonistes, on les voit se rapprocher et apprendre à s'aimer :D ) J'ai beaucoup apprécié le personnage de Melke. C'est une jeune femme, (une jeune ombre), qui n'hésite pas à se sacrifier pour aider ceux qu'elle aime. Elle le fait une première fois pour son frère (elle accepte de dérober quelque chose pour récupérer son frère qui est gardé prisonnier) puis avec la famille qu'elle a volé . J'ai apprécié le fait qu'elle essaie de paraître forte alors qu'au fond d'elle-même elle est terrifiée par ce qui risque de lui arriver et bien entendu par ce qui lui arrive.
On voit les opinions des personnages évoluer, on les voit se rapprocher les uns des autres. La plus grande évolution pour moi est celle de Bastien dont les sentiments changent au fur et à mesure du récit.

Il y a de l'action tout le long du roman et on voit apparaître des créatures fantastiques que l'on a pas l'habitude de voir. Je parle notamment des Ombres, des Salamandres mais également d'un psaaron. Pour savoir ce qu'est un psaaron, je vous recommande de lire ce livre car l'auteure le décrit très bien, on se l'imagine en face de nous.

C'est vraiment un livre que j'ai adoré lire, il s'agit même d'un gros coup de coeur.

Alors, si vous aimez la magie, les créatures fantastiques, les histoires d'amours quasi impossible, ce livre est fait pour vous ! Alors, n'hésitez pas, foncez lire ce livre et n'hésitez plus une seconde.

Un livre tumultueux mêlant drame et action. Attention aux âmes sensibles, beaucoup de scènes violentes sont à l'honneur dans ce roman (en un tome) mais dont on ne peut se détourner si vous voulez connaître le fin mot de l'histoire. Il faut vous armer de patience si vous voulez vous accrocher à l'histoire!

Il y a de la magie, des créatures épouvantables, des malédictions sur des lignées entières.
Et pour lutter contre cela, des personnages foncièrement honnêtes, même si Bastian est au départ un peu obtus (il déteste les gens dotés de pouvoir mais sa soeur soigne sans toucher et il parle aux animaux, c'est un peu contradictoire).
Ainsi ils vont lutter contre la malédiction, chacun de leur côté, puis tous ensemble, perdre beaucoup pour y gagner un futur heureux

Pour ce roman, comme rarement avant, j'ai franchi le tabou d'écrire dans mes livres. J'ai noté, sur la première page, mon dégout de cette histoire. Que jamais, même avec Alzheimer, je ne sois tenté de relire un jour celui-ci.

La liste des défauts est longue, et je me contenterais de lister ici les plus gros : l'intrigue tenant sur un timbre-poste, les relations de personnages bâclées comme jamais (indice : il y a deux garçons et deux filles comme personnage principaux. Deux frère-soeur. Dressez le tableau de leurs relation finale, vous avez dix secondes), les créatures sans aucune inventivité (quatre créature basée sur quatre éléments, je crois que j'ai rarement vu moins imaginatif). Une histoire qui est accélérée comme pas permis, tout les clichés larmoyants possibles, des jeunes ados qui semblent caricaturaux et une fin qui m'a laissé rêveur quant à tout ce qu'on pourrait imaginer de mieux.

Je tape durement sur ce livre ? Mais parce que je ne comprends pas qu'on puisse laisser librement ce genre d'oeuvre, qui fait de douteuses considérations sur la culture du viol, dans les meilleurs productions de l'année du plus gros éditeur de fantasy français. Une histoire sans originalité ne me dérange pas, mais ici rien, absolument rien, n'est pas du déjà vu deux cent fois, du prémâché et du cliché. C'en est presque étonnant de nullité.

Je ne suis pas ici pour me poser en juge et détruire une oeuvre que je n'ai pas aimé. Je veux simplement rétablir ce que j'en ai pensé à la lecture et lister les principaux points qui m'insupportent. Parce que ce genre d'oeuvre n'a strictement aucun intérêt. Et dans le foisonnement incroyable de production littéraire de notre époque, je trouve triste que ce soit celle-ci qui surnage, ne fus-ce qu'un bref instant.

Une lecture sympathique, qui n'a visiblement pas d'autre ambition que de faire passer un bon moment.

Les personnages sont attachants et leurs relations sont bien développées, même si je trouve que l'auteur radotait un peu sur les sentiments des uns et des d'autres. L'univers en revanche est à peine esquissé et je trouve ça un peu dommage. On en sait à peine sur la magie, les lieux ou les créatures surnaturelles (à part qu'elle sont toutes franchement obsédées par la fornication inter-espèces...)

Le dénouement me paraît un peu gros, mais on s'y attend depuis tellement longtemps à l'avance donc ça ne choque pas trop.

Voila un Auteur ou autrice, je ne sais comment la nommer, qui a réussi avec "la Voleuse sans Ombre" a nous raconter une histoire qui s'apparente plus a un conte qu'a un récit de Fantasy.
j'espère qu'elle nous écrira d'autres romans dans le même monde avec ses créatures magiques et cruelles.
Bien sur au fil des pages, on voit bien venir le dénouement, mais c'est si bien raconté que l'on ne peut lâcher le livre avant la dernière page.
Emily Gee avec cette Histoire de Malédiction rentre en fanfare dans ma liste d'Auteurs a suivre.
J'ai adoré le Don de Bastian et sa relation avec son chien, pour Melke le sien est, d'après elle, aussi une malédiction qui a décimé sa famille et cherche a lui prendre son frère.
Merci a Benjamin Kuntzer pour sa traduction, sans elle je n'aurai pas pus découvrir cette oeuvre.

Jolie historiette de drame, d'aventure et d'amours.

Melke a volé pour la première fois, prouvant à contrecoeur les dires sur la lignée maudite des Spectres. Elle risquera sa vie pour se racheter.